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Annie Saumont (Traducteur)
EAN : 9782869307650
500 pages
Payot et Rivages (01/04/1994)
4.09/5   11 notes
Résumé :

Dans une réserve indienne du Montana puis dans le nord-ouest des Etats-Unis le long de la côte du Pacifique, trois femmes indiennes s'affrontent.

Rayona, la plus jeune, et Christine, sa mère, vivent sous l'emprise de la doyenne, Ida, détentrice d'un terrible et lourd secret familial.

La vie d'une famille racontée par trois voix que séparent l'âge et les aspirations. Trois voix qui émeuvent profondément et sont portées par ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai eue envie de lire ce livre puisqu'il était dans une liste de « lectures amérindiennes ».

Et bien, je fus déçu, en faite je me suis ennuyé. Chacune des femmes retrace leurs vies, et parfois leurs récits se répètent, enfin chacune raconte son point de vue sur un fait vécu. Donc j'ai eu une impression de répétition. Et j'espérais passais à autre chose…

En faite, chacune relate son histoire personnelle, ses doutes, ses trahisons et lors de leurs récits les autres divulguent les réponses que les autres n'ont pas… Suis-je claire ? Sinon lisait le roman !

Trêve de plaisanterie, la grand-mère et la mère ont des secrets qu'elles ne souhaitent raconter à personne par honte ou par peur ! Mais elles se racontent, pour soulager leurs peines… Un roman touchant, mais qui aurait dû être rapporté autrement pour s'attacher davantage aux personnages.
Enfin c'est moins point de vue !

Et puis une fin qui n'est pas vraiment une fin !


Bonne lecture !
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Une très belle histoire à trois voix . Trois voix de femmes, trois générations qui se racontent.
La première narratrice, Rayona, est une adolescente élevée par une mère un peu fantasque, Christine. Rayona, qui est à l'age où l'on se cherche s'interroge beaucoup sur ses parents. Sur sa mère, qui semble avoir de la peine à se stabiliser, sur son père, pas très présent dans sa vie . La jeune fille a aussi de la peine a vivre avec son double héritage car Christine est indienne et son père est afro américain.
La deuxième partie de l'histoire est racontée par Christine, la mère de Rayona. Elle se révélera beaucoup moins superficielle que sa fille ne l'imagine. Elle n' a presque plus de contacts avec son passé, et sa mère, Ida, mème elle n'est physiquement pas très présente, a une place importante dans son histoire de vie. Christine évoque aussi son enfance et sa jeunesse. Elle se rappelle douloureusement son frère bien aimé, Lee, décédé au Vietnam .
Ida, la mère de Christine, va clore l'histoire. Celle qui apparait comme une vieille femme revêche, aigrie va nous faire comprendre les tenants et aboutissants de cette histoire. Pourquoi persiste t-elle à demander à sa fille Christine de l'appeler " Tante Ida" ? Que s'est-il passé pour qu'elle devienne cette caricature de mégère ?
Un beau roman, qui évoque parfaitement les conditions de vie des indiens dans les réserves , et qui dresse trois beaux portraits de femmes.

4.5/5 en réalité

Challenge ABC 2016/2017
Challenge Pavés 2016/2017
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3 indiennes, 3 voix, 3 générations, 3 destins qui se chevauchent au fil de ce roman magnifique !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
En ce temps-là elle n'avait pas de cheveux blancs ; ses cheveux étaient très noirs et tombaient, épais et rêches, jusqu'à sa taille. En suivant le mode d'emploi, je les ai roulés sur des pinces et des bandes de papier de soie mouillé et au-dessus des oreilles on aurait dit des hot dogs.
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Ses mots traversèrent mes pensées, incolores comme de l'eau, et chaque mot fait floc comme une goutte de pluie.
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Mon cerveau bourdonne d'histoires à moitié racontées, avec des morceaux qu'ont pas l'air d'aller ensemble, des choses que j'aurais du dire et que j'ai pas dites, et j'arrive pas à séparer le vrai de ce qu'aurait pu être vrai. C'est comme si je rêvais plein de vies et que je mélangeais les morceaux pour les rassembler chaque fois d'une façon différente. Mais tout ça flotte à la dérive.
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Le chant a débuté par le roulement du grand tambour, les cinq hommes assis autour du cercle au milieu du terrain se penchaient en avant, une main à l'oreille, tout en battant le rythme sur le cuir tendu avec l'autre main qui tenait les baguettes. Leurs voies se sont élevées chantant en fausset, aiguës, perçantes.
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J'avais envie de tourbillonner, de m'envoler comme un ballon détaché, de foncer sur la route, j'aurais voulu rentrer les yeux fermés dans les troncs d'arbres, j'aurais voulu bruler vive.
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