Pour ce deuxième tome les choses se désagrègent, la reine Antoinette fait recours au le comte de Mirabeau, mais la révolution est en pleine effervescence, rien ne peut l'arrêter. Il n'y a que le docteur Gilbert qui tente d'apaiser les tensions, quant à la comtesse de Charny: Mystère!
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Lui, de son côté, ignorait ce qi se passait dans le coeur de la reine. Ces mots, il ne pouvait deviner qu'elle les eût entendus ; d'ailleurs, son esprit commençait à concevoir quelques espérances.
Comme nous l'avoua dit, Charny avait été envoyé d'avance pour explorer la route, et il avait rempli sa mission en conscience. Il savait donc quel était l'esprit du moindre village. Or, à Châlons, vieille ville sans commerce et peuplée des bourgeois, de rentiers, de gentilhommes, l'opinion était royaliste.
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– Je veux dire que la reine est impatiente de vous voir... Venez, monsieur le comte.
Weber ouvrit la porte donnant sur le jardin, et s’engagea dans le labyrinthe d’allées qui conduit à l’endroit le plus solitaire et le plus élevé du parc.
Là, au milieu des arbres étendant leurs branches désolées et sans feuillage, apparaissait, dans une atmosphère grisâtre et triste, une espèce de pavillon connu sous le nom du kiosque.
Les persiennes de ce pavillon étaient hermétiquement fermées, à l’exception de deux qui, poussées seulement l’une contre l’autre, laissaient entrer, comme à travers les meurtrières d’une tour, deux rayons de lumière suffisant à peine à éclairer l’intérieur.
Un grand feu était allumé dans l’âtre, et deux candélabres brûlaient sur la cheminée.
Weber fit entrer celui à qui il servait de guide dans une espèce d’antichambre. Puis, ouvrant la porte du kiosque après y avoir gratté doucement :
– M. le comte Riqueti de Mirabeau, annonça-t-il.
Et il s’effaça pour laisser passer le comte devant lui.
S’il eût écouté au moment où le comte passait, il eût bien certainement entendu battre le cœur dans cette large poitrine.
À l’annonce de la présence du comte, une femme se leva de l’angle le plus éloigné du kiosque, et, avec une sorte d’hésitation, de terreur même, elle fit quelques pas au-devant de lui.
Cette femme, c’était la reine.
– Je veux dire que la reine est impatiente de vous voir... Venez, monsieur le comte.
Weber ouvrit la porte donnant sur le jardin, et s’engagea dans le labyrinthe d’allées qui conduit à l’endroit le plus solitaire et le plus élevé du parc.
Là, au milieu des arbres étendant leurs branches désolées et sans feuillage, apparaissait, dans une atmosphère grisâtre et triste, une espèce de pavillon connu sous le nom du kiosque.
Les persiennes de ce pavillon étaient hermétiquement fermées, à l’exception de deux qui, poussées seulement l’une contre l’autre, laissaient entrer, comme à travers les meurtrières d’une tour, deux rayons de lumière suffisant à peine à éclairer l’intérieur.
Un grand feu était allumé dans l’âtre, et deux candélabres brûlaient sur la cheminée.
Weber fit entrer celui à qui il servait de guide dans une espèce d’antichambre. Puis, ouvrant la porte du kiosque après y avoir gratté doucement :
– M. le comte Riqueti de Mirabeau, annonça-t-il.
Et il s’effaça pour laisser passer le comte devant lui.
S’il eût écouté au moment où le comte passait, il eût bien certainement entendu battre le cœur dans cette large poitrine.
À l’annonce de la présence du comte, une femme se leva de l’angle le plus éloigné du kiosque, et, avec une sorte d’hésitation, de terreur même, elle fit quelques pas au-devant de lui.
Cette femme, c’était la reine.
– Je veux dire que la reine est impatiente de vous voir... Venez, monsieur le comte.
Weber ouvrit la porte donnant sur le jardin, et s’engagea dans le labyrinthe d’allées qui conduit à l’endroit le plus solitaire et le plus élevé du parc.
Là, au milieu des arbres étendant leurs branches désolées et sans feuillage, apparaissait, dans une atmosphère grisâtre et triste, une espèce de pavillon connu sous le nom du kiosque.
Les persiennes de ce pavillon étaient hermétiquement fermées, à l’exception de deux qui, poussées seulement l’une contre l’autre, laissaient entrer, comme à travers les meurtrières d’une tour, deux rayons de lumière suffisant à peine à éclairer l’intérieur.
Un grand feu était allumé dans l’âtre, et deux candélabres brûlaient sur la cheminée.
Weber fit entrer celui à qui il servait de guide dans une espèce d’antichambre. Puis, ouvrant la porte du kiosque après y avoir gratté doucement :
– M. le comte Riqueti de Mirabeau, annonça-t-il.
Et il s’effaça pour laisser passer le comte devant lui.
S’il eût écouté au moment où le comte passait, il eût bien certainement entendu battre le cœur dans cette large poitrine.
À l’annonce de la présence du comte, une femme se leva de l’angle le plus éloigné du kiosque, et, avec une sorte d’hésitation, de terreur même, elle fit quelques pas au-devant de lui.
En effet, tout observateur sait qu’il n’y a que les gens d’un certain monde qui aient besoin de respirer l’air dans les conditions où la nature le fait, c’est-à-dire composé de soixante et dix parties d’oxygène, de vingt et une parties d’azote, et de deux parties d’eau – tandis que les gens du vulgaire, habitués à leurs habitations infectes, l’absorbent sans difficulté aucune, si chargé qu’il soit de carbone ou d’azote.
CHAPITRES :
0:00 - Titre
R :
0:06 - RÉFLEXION - Jean Cocteau
0:14 - REMARIAGE - Armand Salacrou
0:28 - REMORDS - Pierre Reverdy
0:39 - REPOS - André Prévost
0:50 - RÉVOLUTION - Maurice Chapelan
1:06 - RICHESSE - Félicité de Lamennais
1:18 - RIDICULE - Jules Noriac
1:32 - RIRE - Jean de la Bruyère
S :
1:42 - S'AIMER - Henri Duvernois
1:52 - SAGESSE - Frédéric II
2:04 - SAVOIR-VIVRE - Saint-Évremond
2:15 - SCEPTICISME - Louis-Désiré Véron
2:24 - SE COMPRENDRE - Romain Coolus
2:34 - SE TAIRE - Comte de Voisenon
2:45 - SE TUER - Théophile Gautier
2:56 - SINGE - Jean-Baptiste Say
3:08 - SOLITUDE - Maurice Toesca
3:18 - SUICIDE - Alexandre Dumas fils
T :
3:29 - TEMPS - Jean Martet
3:41 - TÊTE - Yves Constantin
3:54 - TOMBE - Xavier Forneret
4:04 - TRAVAIL - Jules Renard
4:19 - TROMPERIE - Sainte-Beuve
V :
4:30 - VALEUR - Marivaux
4:40 - VÉRITÉ - Louise d'Épinay
4:51 - VERTU DES FEMMES - Ninon de Lenclos
4:59 - VIE - Louis Aragon
5:10 - VIE ET MORT - Rastignac
5:22 - VIEILLE FEMME - Charles de Talleyrand-Périgord
5:35 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE :
Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION :
Jean Cocteau : https://filmforum.org/film/jean-cocteaus-orphic-trilogy-testament-of-orpheus
Armand Salacrou : https://lotincorp.biz/creation-affiches-publicitaires-etats-des-lieux-ville-douala-1/
Pierre Reverdy : https://lamediathequepatrimoine.files.wordpress.com/2022/09/p5-pr-jeune.jpg
Maurice Chapelan : https://www.cambridgescholars.com/news/item/book-in-focus-the-poems-and-aphorisms-of-maurice-chapelan
Félicité de Lamennais : https://en.muzeo.com/art-print/felicite-robert-de-lamennais-ecrivain/ary-scheffer
Jules Noriac : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Noriac#/media/Fichier:Jules_Noriac_Nadar.jpg
Jean de la Bruyère : https://www.ecured.cu/Jean_de_La_Bruyére#/media/File:Bruyere.jpg
Henri Duvernois : https://www.delcampe.net/en_GB/collectables/programs/theatre-des-nouveautes-paris-la-guitare-et-le-jazz-de-henri-duvernois-et-robert-dieudonne-1928-1929-1034826850.html
Frédéric II : https://www.calendarz.com/fr/on-this-day/november/18/frederick-ii-of-prussia
Saint-Évremond : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Saint-Évremond#/media/Fichier:Charles_de_Marquetel_de_Saint-Evremond_by_Jacques_Parmentier.jpg
Louis-Désiré Véron : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Désiré_Véron#/media/Fichier:Louis_Véron_-_engraving_-_Mirecourt_1855-_Google_Books.jpg
Romain Coolus : https://picclick.fr/Portrait-Romain-Coolus-René-Max-Weill-Scénariste-Cinéma-225296515824.html#&gid=1&pid=1
Comte de Voisenon : https://www.abebooks.fr/art-affiches/Claude-Henry-Fusée-Voisenon
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