Je suis assez déçu au niveau scénario par ce cinquième et dernier tome du premier cycle de Travis. Duval m'avait régalé jusqu'à présent avec des rebondissements cohérents, alors qu'ici cela me semble un peu tiré par les cheveux. Quant à la fin elle est déboussolante et pas vraiment crédible vis-à-vis d'un Travis qui n'a plus un rond depuis le deuxième tome.
En fait le tome précédent avait quasiment donné toutes les réponses nécessaires et j'ai l'impression que ce tome-ci sert plus à initier le cycle suivant, qu'à terminer celui-ci. En plus il dénature le personnage et la spontanéité de Travis : un Travis qui prend parti pour un camp qui ne lui va pas du tout et qui laisse trop facilement tomber Anna pour Louise après seulement quelques jours. Dommage !
Côté dessin, par contre, Quet garde le même niveau de qualité et nous livre même quelques plans superbes sur la Tour Eiffel. L'environnement est toujours aussi crédible et ce tome fait à nouveau le lien avec la série "Carmen McCallum" en reprenant le personnage d'Elena Dinova et de ses caméras volantes.
Commenter  J’apprécie         00
Ce tome conclut avec style la première histoire de Travis.Avec style ?Oui, clairement.Parce que si le début de ce tome n'est pas forcément fameux, l'attaque de la villa santorine par Vlad Nykry mérite vraiment la lecture pour son style totallement cyberpunk devant l'éternel.Bref, c'est chouette.
9782840555933"
Commenter  J’apprécie         00
"En échange, j'ai retrouvé un peu de mon âme. Pas énormément, mais je vais m'en contenter.
J'ai aussi croisé le regard d'un homme et crois-moi, ce gars-là n'en avait pas terminé avec ses propres démons."
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie