Autrice politique et féministe accrochée à ses convictions quoiqu'il arrive. Ce livre est une succession de discours de conférences explosives.
J'entre dans le vif du sujet avec l'étal de l'art masculiniste depuis la nuit des temps qui met en « avant » (si je puis dire) l'assujettissement, l'asservissement et la dépossession de leurs droits immuables dont les femmes ont été dépouillées par contrainte et obligation en tout temps. Et d'exposer cette vision que la femme est insignifiante, négative et méprisable aux yeux des hommes.
Nous vivons depuis que le monde est monde dans un univers patriarcal, la lois des hommes pour les hommes. C'est ce que l'on voit encore aujourd'hui en ce qui concerne le viol, la victime doit toujours prouver qu'elle est bien la victime et non l'entremetteuse, alors que le violeur lui n'a rien a prouvé !
Depuis le commencement, la femme subit une injustice permanente que l'homme lui a dicté, inculqué, imposé avec mépris et insensibilité. Tout est encore si actuel, que lire page après page est comme un électrochoc, je comprends que les hommes dénigrent avec force le point de bataille d'
Andrea Dworkin, qu'elle a combattu toute sa vie en tant que femme et écrivaine.
Elle nous exhorte à sortir de la culture phallique qui se fonde presque uniquement sur la domination masculine et la soumission féminine.
Le féminisme fait peur car il remet en question des décennies de pouvoir phallique imposé. Car celui-ci menace l'équilibre établi par l'homme sur la femme, sa suprématie arrogante.
J'adore cette plume inquisitrice, direct, incisive et explicite. Ce besoin fondamental de s'exprimer, de vérité, de justice pour toutes les femmes est un cri du coeur, j'ai beaucoup appris sur l'histoire de la condition féminine à travers les âges.
Ce livre est riche en informations, en éducation, en combat féministe, il est percutant.
Je remercie Babelio pour ce coup de coeur et la découverte de cette auteure grâce à Masse Critique.