La démocratie ne consiste pas à tolérer le mal, même le plus infime; car il peut grandir sans qu'on s'en aperçoive. Dans les écoles maternelles, dans les lycées, dans les universités, nous devons enseigner que le mal reste le mal, que la haine , c'est le mal et que l'amour est un devoir. Nous devons combattre le mal de manière à ce que celui qui s'y livre sache que pour lui, il n'y aura pas de pitié.
Il faut rappeler que le crime originel a été le silence qui l'occupation par Hitler du bassin de la Sarre. Début de la faiblesse, de la peur face au fascisme, face à un pouvoir fort. Si nous n'arrivons pas à vaincre cette peur, alors nous aurons toujours affaire au terrorisme et aux génocides. Il faut garder cela présent à la mémoire.
Sauf qu'aujourd'hui il faut de nouveau la former cette jeunesse, lui apprendre que ce qui est sacré c'est la vie humaine, que le confort passe après.
Il est plus aisé d'éveiller la haine que l'amour de l'humanité.La haine est facile. L'amour exige des efforts et des sacrifices.
La culture doit contribuer au bien, pas à la haine.