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Chroniques du Monde-Hors tome 3 sur 6
EAN : 9782493661005
317 pages
AFNIL (24/01/2022)
4.78/5   9 notes
Résumé :
Le prince Ahukaï n’aurait pas dû survivre, selon la tradition de sa cité natale plongée au cœur de l’océan. Ce fils inattendu cherche sa place dans la société matriarcale qui domine les peuples amphibies de la planète. Il devra affronter l’animosité de ses semblables, déjouer des intrigues de pouvoir et développer des talents extraordinaires. Sa différence est peut-être ce qui fera sa force. À l’issue d’un voyage initiatique semé d’embûches et de rencontres étonnant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Revoici la saga de Laure Enza, ses chroniques du Monde-Hors… Après la découverte et les aventures du prince Akilàm sur les 2 premiers tomes, Laure Enza, comme prévu, nous présente un autre personnage croisé dans le Tome 2…

Ahukaï est un prince issu d'un peuple marin nommé Taatamoös ; le souci est qu'Ahukaï naît garçon dans une société matriarcale ; sa mère, la reine n'est pas très heureuse, voire honteuse, et le rejette pour « adopter » sa nièce. Il va donc être élevé par une cousine mais ce jeune garçon est observateur, intelligent et un peu téméraire. Toujours en marge Ahukaï grandi, se lie à un requin (dont ses congénères ont peur)…
Petit à petit, on découvre son univers, son enfance, son adolescence, les secrets qu'il entrevoit, et le rôle qui sera le sien… car il y a des obstacles, des ennemis (les rampants, par exemple)…

Laure Enza a encore inventé un monde (aquatique, cette fois, après le désert), ses us et coutumes, ses habitants, et une histoire.

Ahukaï est un garçon dans une société matriarcale, et il n'est pas avantagée, pourtant, il se révèle être un fin observateur et plein de courage (et de panaches).
Les quelques 400 pages passent vite, les chapitres s'alternent et fourmillent de trouvailles (notamment linguistiques)…

Bon, j'ai bien aimé ma lecture mais je dois avouer que mon préféré de cette saga, pour l'instant, reste Akilàm…

J'ai aperçu la couverture du Tome 4 qui vient de sortir… nul doute qu'il atterrira dans ma PAL de fin d'année !
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Cité sous-marine de Pahua. Au désespoir, la reine Onati vient de donner naissance à un garçon. Dans cette société matriarcale, il ne devrait pas être autorisé à vivre, et pourtant, les signes le placent très vite sous la protection du dieu requin. Ainsi grandit le prince Ahukai, renié par sa mère et privé de son trône. Très jeune, il prend conscience du terrible danger qui menace l'océan dans lequel il vit. Tout porte à croire qu'une destinée hors du commun l'attend.
Troisième tome des "Chroniques du Monde-Hors" ce livre revient sur l'enfance du prince Ahukai, croisé dans le deuxième opus. Encore une fois, je suis bluffée par la précision et la cohérence de l'univers créé, entre société archaïque traditionnelle et post-apocalyptique. Car ce qu'Ahukai dénonce et combat, c'est la terrible pollution marine menée par les Terrestres, qui menace son monde et fait gronder la menace d'une guerre. Et croyez-moi, les membres de son peuple sont de redoutables guerriers amphibies. Un grand récit initiatique qui nous place, nous, dans la posture de l'étranger, du barbare et de l'agresseur avec beaucoup d'habileté.
Je dispose de l'intégrale qui regroupe les tomes 3 et 4, aussi vais-je vite me jeter sur la suite des aventures d'Ahukai, en espérant qu'il retrouve le prince Akilam des tomes précédents parce que là, j'ai très envie de partir pour les mega-cité avec eux.
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En attendant l'arrivée du tome 4 de la saga, j'ai pris le temps de relire "Le Prince des Abysses". Bien sûr, l'histoire de ce prince d'un autre monde est passionnante ! On s'attache à ce personnage bizarre qui ne ressemble pas à ce que l'on connait mais qui vit toute fois des évènements que nous pouvons rencontrer, ce qui le rend très Humain. Il représente au fil de ces aventures une force mentale pour résister au rejet de sa société.
Indépendamment de l'histoire, le style net, précis, imagé de l'auteure m'enchante. C'est avec impatience que j'attends le tome 4 !
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Après avoir lu les deux premiers tomes de la série qui concernaient le prince Akilàm, j'ai été un peu surpris de découvrir ce troisième tome qui parle de l'enfance du prince Ahukaï, c'est comme un grand flashback sur un autre héros de la saga. Mais cette histoire est aussi passionnante que les autres, si ce n'est pas plus. Les mondes imaginés sont extraordinaires et les aventures de ce personnage solitaire m'ont beaucoup intéressé.
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Même s'il serait vraiment dommage de se priver des tomes précédents le prince des abysses pourrait se lire indépendamment des autres.
Après deux tomes consacrés aux aventures d'Akilàm, à la découverte de la cité-état de Barkàn, du désert de Méditrà, de la mégacité, l'auteure nous invite à un retour en arrière en compagnie d'Ahukaï.

C'est dans un univers marin, tout aussi travaillé et passionnant que les précédents, que nous suivons ce personnage, de sa naissance à son départ pour la mégacité.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ahukaï se rendit à la sphère-initiatique, où il était attendu comme un héros. Il n’avait pas seize ans, mais la liste de ses exploits de chasseur, de jouteur ou de combattant avait fait de lui un personnage important et admiré par toute la population masculine de Pahuä. Les adolescentes qui partageaient son quotidien n’étaient pas insensibles à sa renommée non plus, Ahukaï s’en rendait compte à leurs regards et leurs sourires en coin.

Il n’en allait pas de même parmi les femmes qui gouvernaient l’aquatoire et voyaient d’un mauvais œil le fait qu’un mâle pût acquérir autant de célébrité. Depuis plusieurs années, Haniheï avait pris son neveu sous sa protection et il le formait dans le but secret d’en faire un prince à part entière dans la hiérarchie de Pahuä.
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— Ce joyau est un objet religieux important et dame Kahunä est bien généreuse. Comme le veut la tradition, je n’ai pas préparé de récompense, car c’est toi qui dois la choisir. À quelle gratification souhaites-tu prétendre de la part de ta reine ?

C’était le moment qu’attendait Ahukaï depuis des années, depuis sept longues années exactement. Il exhala un léger soupir de soulagement avant de redresser le front. Il planta son regard dans celui de la grande femme qui ne le dominait plus en taille.

— Mon plus cher désir, et le plus bel honneur, serait de participer au prochain raid contre les vaisseaux nucléaires de Zömaleh.

Cette déclaration provoqua l’enthousiasme dans le rang des guerriers tandis que la monarque réprima un mouvement de surprise.
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Il mit longtemps avant de comprendre ce qui lui arrivait : il avait effectué une sortie de corps complète. Il avait lu des explications à ce sujet dans un ancien traité sur les techniques de la sophrologie et du yoga, telles que les pratiquaient des peuplades aujourd’hui disparues. À force de patience et de maîtrise mentale, il avait réussi à extraire sa conscience de son enveloppe charnelle pour se transformer pur esprit et vivre des sensations ailleurs qu’en lui-même. Il était fasciné par ce qui lui arrivait. Il avait le pouvoir de rester couché à se reposer et de se sentir vraiment en train de nager. C’était à la fois jubilatoire et effrayant.
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Les Taatamäos n’avaient pas besoin de figurer leurs divinités par des idoles, car ils les croisaient partout dans leur vie quotidienne. Aremoanä, l’Océan-mère, était omniprésente, même dans les habitations privées, grâce aux bassins-portails de chaque sphère. Mouämiti, le socle, le noyau, la déesse secrète dont les manifestations crevaient la surface sous forme d’îles et de montagnes, était pour sa part, représentée par le sable qu’on répandait sur le sol. Ces gestes anodins, mais traditionnels suffisaient généralement à rappeler à chaque citoyen ses devoirs spirituels et ses origines.
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Les choses qui l’avaient enveloppé sous l’eau n’étaient pas des êtres vivants, mais ressemblaient plutôt à des sacs, fabriqués dans une matière synthétique. Ces emballages imputrescibles s’envolaient avec les mouettes, s’accrochaient aux branches des maigres buissons qui persistaient à pousser au milieu de la pourriture. Il y en avait partout.
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Entretien avec Laure Enza à l'occasion de la parution de son roman 'Comme un parfum d'Immortelle'. Découvrez les 5 mots choisis par l'autrice pour évoquer ce livre.
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