Première fois que je lis René fallet, son style d'écriture sur ce roman est appréciable avec une écriture simple et poétique.
Dans ce roman, nous suivons Juju, un ivrogne, vivant le long de
la grande ceinture, dans un quartier de France, d'une extrême pauvreté. Un jour de grande beuverie avec son ami l'Artisse, sur le chemin du retour, ils se retrouvent par grand hasard face à l'ennemi public numéro un, le plus recherché du moment pour l'assassinat de deux policiers. Les deux protagonistes vont se lier rapidement d'amitié à lui, ils vont le cacher et l'aider à sa cavale. Ce sera le début d'une amitié maladroite qui bouleversera sa vie.
Ce roman baigne dans une telle misère, une pauvreté, une telle détresse humaine, un alcoolisme extrême qu'il est difficile d'en sourire, et ce malgré les nombreuses touches d'humour parsemées et les bons dialogues du vieux français au bistrot de campagne.
Pour conclure, ce roman vous fait réfléchir par moments, il vous évade part d'autres dans la vieille France des années cinquante où la beuverie était sans limite. Vous y passez plutôt un bon moment avec les personnages et sans gueule de bois différence à eux.
A découvrir.