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Léon Mercadet (Traducteur)
EAN : 9788493664718
141 pages
13e Note Editions (17/03/2009)
3.63/5   127 notes
Résumé :
Il n’est jamais facile d’être un fils. A fortiori celui d’un écrivain célèbre. D’aucuns compliquent encore en embrassant la carrière paternelle. Ainsi Dan Fante, 64 ans au jus, rejeton errant, longtemps alcoolisé, de feu John Fante. Clochard maudit, poète céleste et suicidaire, romancier tardif. Un homme traqué qui réapparaît sous nos latitudes, avec son premier recueil de textes courts, pour une rédemption littéraire et déglinguée. L’objet du délire ? Régime sec (S... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Fasciné par l'oeuvre du père depuis plus de trente ans, je n'avais jusque-là jamais pris le temps de découvrir celle du fils. Magie des – belles – rencontres d'Instagram, c'est au détour d'une discussion avec Karine (@c-est-ma-kam) que le deal s'est noué : l'attaque en (rapide) lecture commune de Régime sec de Dan Fante, traduit par Léon Mercadet.

On le sait, Joe le Taxi ne va pas partout, mais Dan si. Avatar de l'auteur, il chauffe son taxi aux quatre coins de L.A., chassant le client régulier au pied des hôtels, condominium et autres villas des anges. Un cadre classique pour 8 nouvelles qui le sont moins, scènes de vie ordinaires d'une cité habituée à l'extra-ordinaire.

Sans jamais se séparer de sa Short Dog, flasque d'alcool indispensable à tout bon démarrage de journée, Dan boit, conduit, boit, parle, boit, fréquente les bars, boit, attend, boit, dort, et reboit encore. Mais surtout, Dan rencontre et conduit parfois tout ce que L.A. fait de starlettes, junkies, paumés, putes, détraqués, yuppies, obsédés, portiers et même flics.

Dans une débauche éthylique, Fante décrit la splendeur et la misère de ces vies, artificielles à tout point de vue, paumées assurément, en manque d'amour souvent. À la manière d'un Bukowski, l'approche poétique en moins, son style dégueulatoire fait merveille et le place en fils spirituel de cet autre clochard céleste cher à Vinau.

Et à la manière de son père, la puissance émotionnelle en moins, Dan Fante s'invente un double pas si imaginaire, qui à l'instar d'un Bandini ne rêve que d'une chose : écrire et connaître le succès !

Une première et agréable incursion chez Dan, qui en appelle rapidement une autre. Mais avec un roman cette fois-ci…
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Régime sec, ce sont huit saynètes de l'écrivain Dan Fante, du temps où il faisait le Taxi driver à Los Angeles.
De Bob le portier macho tétanisé par Patsy la rousse (là mon avis, la meilleure histoire), en passant par le minuscule chien de Kerri affublé du nom ridicule de Banana que l'auteur s'amuse à titiller (histoire tordante) à LIbby le dingue, charmeur d'une drôle de princesse (glauque à souhait), il nous peint toute une galerie de personnages plus ou moins recommandables qu'il a croisé ou trimbalé dans son tacot.
On reconnait la patte de son père John et la descente à flot de Bukowski
Ces courtes histoires se lisent et se relisent d'un doigt ou d'un trait. A vous de voir.
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Huit nouvelles dans la pure veine de John Fante
Tous ses thèmes y sont : les petits boulots, dont surtout le taxi, pour vivre en attendant d'être publié, l'alcool, les tentatives de sevrage, la drogue, des personnages borderlines, le sexe……..
Inspirés de sa propre vie, ils nous plongent dans Los Angeles et ses dérives.
Moi qui n'aime pas trop les nouvelles, heureusement que c'est le cas ici, sinon, risque de sombrer dans le noir de la vie malgré l'humour certain de l'auteur.
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Vous reprendrez bien un petit verre? Voilà ce que pourrait nous proposer Dan Fante. Alcoolique notoire tout comme son père, il nous propose à travers huit nouvelles de nous raconter des moments de sa vie comme taxi. Dans un profond désespoir et désarroi, on suit les mésaventures d'un raté et fier de l'être.

Dan Fante pendant une période est devenu chauffeur de taxi dans Los Angeles pour survivre. Il va nous raconter ces déboires pour nous faire partager un moment de sa vie. Imbibé d'alcool et de noirceur, il parle d'amour , surtout d'une panne de coeur qu'il va noyer dans l'alcool. Puis il va parler de l'amitié, de rencontres impromptues, d'agressivité, de prostitution, de sexualité le tout arroser d'alcool. D'ailleurs, tout tourne autour de l'alcool sans cela, il n'aurait pas de raison de vivre ou de survivre.

Toutefois, malgré l'absence de bien-être ou de bonheur, tout n'est pas empli d'une totale noirceur qui donne envie de mettre fin à ces jours. La lecture reste dynamique et très agréable. Les nouvelles très courtes se succèdent rapidement faisant que les pages se tournent sans que l'on se rend compte que l'on est déjà arrivé à la fin. le problème est peut-être l'envie de boire un bon verre pour mieux apprécier les mésaventures de cet homme pour partager l'échéance dans le trou des paumés.

Dans une ville sans pitié et très dur, il évolue dans la souffrance d'exister au quotidien. Un roman qui se lit vite tout comme un verre qui se boit d'une traite. Certes il n'a pas le talent de son paternel ni d'un Bukowski, mais le voyage entre clair/obscur est au rendez-vous.
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Le fils de John Fanté, chauffeur de taxi à L.A., raconte, sous forme de nouvelles, ses aventures. Déboires avec l'amour et le sexe, l'alcool, le fric, les rencontres de paumés et déjantés. Je me suis amusée à le lire en alterné avec deux histoires du père. de nombreux points communs alors qu'ils ne s'entendaient pas, comme par exemple les chiens. D'ailleurs, ma nouvelle préférée est Mae West.
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critiques presse (1)
Telerama
19 février 2014
Longtemps, Dan Fante est resté le fils de John, auteur de Bandini, de Demande à la poussière.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je faisais du télémarketing, à enquiquiner des pigeons innocents. Baratiner pour fourguer des abonnements au gaz et au fuel, dans un central surchauffé sur Santa Monica à Hollywood. La grosse arnaque. J'en avait plein le dos de faire le taxi et le boulot au standard me laissait plus de temps pour écrire. Je gagnai assez pour alimenter mon fonds de gin et d'amphets. La nuit, j'écrivais mes poèmes. Objectif un poème par jour. C'était ça ou la mort.
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Faire le taxi à L.A. ne sert qu’à déposer des rebuts humains un peu plus loin, à transporter des épaves, d’une zone de fast-foods à une autre zone de fast-foods.
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Le taxi me sauvait de la folie. Depuis des mois j’avais le cerveau chauffé au rouge par la dépression, l’insomnie et une effrayante solitude. Je me réveillais cinq ou six fois chaque nuit, ivre de rage, avec dans la tête les visages de tous les gens que je haïssais
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LE BOBBY
Sun tau, le type qu'a écrit L'art de la guerre il y a mille ans a dit : "Profite de la vie."

MOI
Sun tau n'a jamais dit "Profite de la vie". Carpe diem c'est du latin. Sun Tzu était un maniaque, un connard égocentré.
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Tout le reste – essais de roman, de nouvelle – n’était que mensonge et imposture. Des bouses insauvables. Conduire douze ou quinze heures par jour me maintenait la tête hors de l’eau. Ça et le whisky, du Shenley’s Reserve.
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Videos de Dan Fante (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dan Fante
Dan Fante explique pourquoi il est devenu écrivain, parle de son amour pour le public français, sur Bruno Dante, son alter-ego littéraire et sur son sevrage alcoolique.
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