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EAN : 9782366771749
153 pages
Gremese (01/11/2018)
5/5   1 notes
Résumé :
Une genèse qui dure deux décennies, un tournage colossal, une oeuvre monumentale : le dernier film de Sergio Leone est son chef-d'oeuvre, un résumé de son art et l'apogée de son travail de réélaboration du cinéma classique américain. Un film noir violent et mélancolique, une épopée de gangsters qui rend hommage au genre et à ses codes, en mettant en scène une histoire d'amitié et de trahison dans le New York des années 1920 et 1930. Une oeuvre immense sur le temps p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le dernier long-métrage de Sergio Leone, un des premiers dans mon coeur de cinéphile vétéran. Lorsqu'un film m'impressionne dans tous les sens du terme, je suis prêt à lire beaucoup sur sa genèse.
Ilaria Feole avait 14 ans à la vision de la version longue (229 minutes) le soir du 20 septembre 1997. Une date marquante comme elle l'explique dans son introduction lyrique. Elle avait l'âge des jeunes protagonistes. La pièce maîtresse de Leone a donné le goût du cinéma à l'auteure.
Le découpage du livre est sobre : carte d'identité du film, prologue, récit et épilogue. La carte d'identité détaille les séquences de la version complète, écourtée de 85 minutes à sa sortie après Cannes, par un producteur frileux.
Le texte encadre une incroyable série de photogrammes, illustrant plan après plan le déroulement d'une tragédie extra-temporelle.
L'écriture est factuelle,contextuelle et référentielle à l'histoire d'un genre et à l'oeuvre de Leone. Elle décode aussi certains mouvements de caméra, démonte le montage. L'émotion et le ressenti sont cantonnés à l'introduction. La réussite d'écrire sur un objet aimé tient à la justesse de l'analyse découlant d'une imprégnation subtile des images et du langage d'un cinéaste décédé prématurément.

L'épilogue ose une comparaison graphique avec deux films, filiations supposées, de la geste sublime de Leone. Il s'agit de Histoire de la violence et L'étrange histoire de Benjamin Button.
Ce superbe fascicule cartonné est le prolongement idéal d'une projection exceptionnelle de la mélancolie à l'écran, ou un aide-mémoire à feuilleter en écoutant l'envoutante bande originale d'Ennio Morricone, immortalisée par une flûte de pan venue des tréfonds de l'être.
Leone voulait de la flûte partout, disait-il à son comparse Morricone. Celui-ci de répondre : il y en aura Sergio, il y en aura là où il faut, mais certainement pas partout.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Un film qui parle des origines e l'Amérique ne peut qu'être aussi, inévitablement, un film sur le cinéma, l'un des plus puissants instruments avec lequel les États-Unis se racontent.
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Watrner Bros, qui distribuait le film pour la Ladd Company, le massacra afin de l'adapter au goût du public américain, en donnant naissance à la version, tristement célèbre, coupée à la 153è minute et remontée avec les séquences dans l'ordre chronologique.
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Noodles s'approche de la baie vitrée et, dans la plus célèbre et poignante ellipse du film, il la traverse et se retrouve 35 ans plus tard : comme le souligne Adrian Martin, "dans le film le temps que l'on ne voit pas passer sur l'écran, celui se déroule durant les ellipses, est effectivement le signe d'une vie non-vécue, désertée ou volée".
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Dans le roman de Grey (publié pour la première fois aux États-Unis en 1953 et en France en 1984), Sergio Leone voit une Viale Glorioso transposé dans le Lower East Side ; il y retrouve l'amitié masculine, la nostalgie de l'enfance, et ce puzzle de vie et de cinéma qui a marqué sa jeunesse.
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Leur baiser transfigure la violence de Noodles, qui traduit à travers celle-ci toute la frustration de ne pas avoir pu posséder cette illusion que Deborah incarne.
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