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EAN : 9782259201421
294 pages
Plon (01/01/2005)
2.75/5   2 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Plon - 12/2004)


« Tenez bon ! Courage ! » Cette apostrophe, je l'ai entendue des centaines de fois tout au long de ces deux ans passés à la tête du ministère de
Education nationale.

Au début, je n'y prête guère attention. J'y vois seulement un contrepoint aux difficultés dont la presse se fait si souvent l'écho. Mais, la scène se répétant, je finis par m'interroger: pourquoi la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Comment peut-on être ministre ? ». Telle est la question posée au lecteur par Luc Ferry dans son titre. Une question importante à laquelle il ne répondra que partiellement, alors qu'il développera à l'envi le thème : « Comment j'ai été ministre »…
Un essai où la verve de l'auteur et l'élégance de sa plume font mouche dès les premières pages.

Une première partie « Entre courage et lâchetés : les vrais pouvoirs d'un ministre » qui pose le cadre et introduit le thème de réflexion sous-jacent de « l'essai sur la gouvernabilité des démocraties » ; suivie d'une étude détaillée des projets mis sur le métier ( avec plus où moins de bonheur ) pendant la courte période où Luc Ferry fut ministre de l'Éducation et de la Jeunesse.
On s'attardera également – et c'est bien le moins quand on est un ex-ministre de l'Éducation – sur « l'état de l'école » et « les dérives communautaires », mais également sur quelques sujets chers au ministre comme l'illettrisme, la voie professionnelle et la notion de « seconde chance » qu'il oppose à celle de « discrimination positive ».

Luc Ferry, un ministre qui, aux dires des média unanimes n'aura fait « qu'accumuler bévues et maladresses », lui qui n'en reconnaît qu'une : celle de ne pas avoir « pris » à son service un « conseiller-presse », alors que d'autres s'en dotent « d'une horde » (sic), et de ne pas avoir eu de plume à son service pour rédiger ses interventions publiques…Un ministre baroque, en quelque sorte, au sens originel portugais du terme (baroque désignant alors une perle difforme, inutilisable pour la bijouterie ; et rejetée …), mais dont les fulgurances et le solide bon sens ajoutés à une très grande érudition en matière de philosophie, rendent le propos riche et novateur dans le domaine de l'éducation et de la jeunesse, intitulé de son éphémère ministère.

Ajoutons à cela une préoccupation en filigrane qui consiste à élargir le propos à un sujet que beaucoup « sentent » mais que peu abordent de front dans notre univers aseptisé à la langue de bois, à la pensée unique et au politiquement correct : « la gouvernabilité des démocraties ». Une préoccupation qui prendra toute sa force dans le dernier chapitre : « Transformer le monde où devenir l'auxiliaire de la société civile ? ».

Luc Ferry. Certes l'homme peut plaire ou exaspérer… pour ma part, il éclaire « le politique », entre autres, d'une pensée novatrice. Ouf, il n'est plus ministre et donc maître de son temps qu'il pourra désormais consacrer à l'écriture…
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, en France, nous voulons tous le changement, nous réclamons de "vraies réformes"... à une seule et unique condition toutefois, c'est que rien ne change de manière négative pour soi-même.
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Les politiques ont moins de pouvoir sur le monde qu'on ne le croit d'ordinaire.
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Le despotisme éclairé pouvait convenir à des époques qui ignoraient les deux visages, mondialisation et médiatisation, du monde de la technique parce que l’opinion publique n’y exerçait encore aucune tyrannie. Dès lors que cette dernière prend le pouvoir et devient reine, c’est elle qu’il faut éclairer si l’on veut qu’elle cesse d’être tyrannique.
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Il est inutile de se voiler la face : la parole politique est inaudible. Même juste à 100 %, ce n’est pas elle qui peut éclairer l’opinion publique qui n’éprouve plus que suspicion à son endroit.
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C’est un grand classique de la vie politique : la critique d’un gouvernement est infiniment plus audible que les réponses qu’il tente de donner.
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