La conjonction d'un livre lu, de l'accessibilité des propos de Luc ferry et la possibilité de (re)lire certains passages dans le texte imprimé m'ont une nouvelle fois intéressé.
On retrouve dans cet ouvrage les incontournables éros, philia, et agapé. C'est bien sûr Agapé qui va servir de pont vers l'amour chrétien, dont l'amour des ennemis , avec une illustration par l'exemple de la position d'un
Albert Cohen , juif, face à un
Pierre Laval déchu, emprisonné, au seuil de la mort: " oui au temps où il était puissant et malfaisant, il méritait la mort...... Mais maintenant il est abandonné de tous et honni... Comment ne pas pardonner à ce malheureux soudain si proche, soudain mon semblable?"
Je dois dire que j'ai moins compris l'intérêt (par rapport au propos de l'ouvrage) de la deuxième partie largement consacrée aux différentes versions du déluge .
Cela m'a laissé un peu déçu malgré l'intérêt des premiers chapitres.