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EAN : 9782264073815
504 pages
10-18 (04/04/2019)
3.29/5   142 notes
Résumé :
New York, 1942. Alors que le pays marche vers la guerre, et que la ville est en proie à la paranoïa, des meurtres vont mettre l'inspecteur Woodrow Cain sur la piste de sympathisants nazis...
9 février 1942. Dès son arrivée à New York, Woodrow Cain, un jeune flic du sud des États-Unis, est accueilli par les flammes qui s'échappent du paquebot Normandie, en train de sombrer dans l'Hudson. C'est au bord de ce même fleuve que va le mener sa première enquête, aprè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Reporter de guerre et auteur de romans policiers, l'Américain Dan Fesperman a couvert la plupart des conflits en Europe et au Moyen-Orient.
Dans son dernier roman « L'écrivain public » publié aux éditions 10-18, dans la collection Grands Détectives en cette année 2019, Dan Fesperman exploite à merveille la noirceur des années 1940-1950, au coeur de New-York. le style journalistique de l'auteur amène une réelle tension à son oeuvre, par des phrases courtes et des dialogues à la répartie percutante. Si le format peut en effrayer certains, rassurez-vous, les quelques 500 pages se lisent de manière effrénée !
Universitaire, il était prédit à un grand avenir, avant que le crack boursier de 1929 ne vienne détruire ses ambitions. Recalé au rang de simple flic, le jeune Woodrow Cain est appelé pour sa première intervention sur les bords de l'Hudson, où l'on vient de repêcher le corps d'un homme.
Pour cette enquête, un mystérieux personnage va l'accompagner : un certain Dazinger…
p. 13 : « Comme l'indique ma carte de visite, je vends du renseignement, quoique je sois plus connu comme traducteur et écrivain public. Je rédige toutes sortes de correspondances : lettres d'excuses, sollicitations, candidatures, demandes d'aide auprès de la municipalité, de l'Etat de New York, même de l'Etat fédéral, ainsi que des courriers justificatifs aux banques et créanciers. «
Mais de toute évidence Cain n'est pas le bienvenu dans son nouveau district, et on le lui fait savoir, au plus bas comme au plus haut de la hiérarchie, compliquant de plus belle son enquête.
L'aide de Dazinger se révèle alors cruciale.
p. 73 : « – Je suis venu vous proposer mon aide. C'est à propos de ce cadavre que vous avez trouvé le 6 avril sur les quais, côté Hudson. Votre première journée de service, si je ne me trompe ? »
Sous sa couverture d'écrivain public, Dazinger semble bénéficier de relations dignes d'intérêt. Ce dernier va alors lui faire une révélation qui va accélérer le cours de ses investigations : un nouveau cadavre s'ajoute au premier, laissant Cain perplexe.
p. 113 : « – Et vous croyez que la mort de ces deux hommes est liée au contenu de ces lettres ? »
Dans un contexte très tendu, où la Mafia règne sans pitié, les dénonciations et règlements de compte vont bon train. Il va leur falloir établir une relation de confiance mutuelle, pourtant pas évidente…
p. 189 : « – Voyez-vous, à un moment ou à un autre, il faudra me parler franchement de votre vie, si vous voulez garder ma confiance.
– Je pourrais avoir les mêmes exigences à votre égard. »
Elu meilleur roman policier de l'année par le New York Times, ce roman embarque le lecteur au coeur d'une enquête palpitante dans les années noires d'avant-guerre. Dan Fesperman nous décrit une Amérique ambigüe, où la paranoïa est omniprésente. Plutôt méconnue du grand public, l'auteur relate une période fascinante au cours de laquelle le sort des immigrés juifs est sous l'influence nazie. Je tiens également à souligner le travail de traduction de Jean-Luc Piningre, traducteur – entre autres – des auteurs Richard Ford, Jim Fergus et Richard Russo.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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L'ÉCRIVAIN PUBLIC de Dan Fesperman
Traduit par Jean-Luc Piningre

4ème de couverture :
9 février 1942. Dès son arrivée à New York, Woodrow Cain, un jeune flic du Sud des États-Unis, est accueilli par les flammes qui s'échappent du paquebot Normandie, en train de sombrer dans le fleuve Hudson. C'est là que va commencer sa première enquête, après la découverte d'un cadavre sur les docks tenus par la mafia. Il y fait la connaissance d'un écrivain public, Dantziger, obsédé par les migrants qui arrivent d'une Europe à feu et à sang, ces fantômes au passé déchiré et à l'avenir incertain. Dantziger va orienter Cain vers la "petite Allemagne", un quartier de New York où, dans l'ombre, sévissent les sympathisants nazis. Alors que le pays marche vers la guerre, la ville est en proie à une paranoïa croissante. Et les meurtres continuent...

Tout d'abord, j'aimerais remercier les éditions du #ChercheMidi et le #PicaboRiverBookClub (formidable groupe sur Facebook spécialisé en littérature nord américaine que je vous invite à rejoindre) car c'est grâce à leur partenariat que j'ai lu ce très bon livre.

Concernant "L'écrivain public", si vous vous attendez à une enquête policière classique, il n'est pas pour vous ! Ici, l'enquête sert uniquement de prétexte pour dresser le portrait du New-York de 1942 pendant la courte période entre l'attaque de Pearl Arbor et l'entrée en guerre des États-Unis.

Encore maintenant, on nous rabat les oreilles avec le passé collaborationniste de la France et, là, Dan Fesperman, sous la forme d'un formidable roman, relate des faits réels avec les personnages de l'époque pour rappeler un passé américain récent tout aussi ambigu que celui de la France.

"L'écrivain public" est un excellent livre qui nous divertit tout en nous instruisant. Que demander de plus ? Moi, c'est exactement ce que je demande à un livre !

En plus, ce roman est traduit par Jean-Luc Piningre... qui n'est pas n'importe qui puisqu'il est aussi le traducteur, entre autres, de Richard Russo, Jim Fergus, Colum McCann, ... Alors autant vous dire que la traduction est de qualité.

Un dernier mot sur ce livre en tant qu'objet. Jusqu'à présent, je ne connaissais les Éditions du Cherche Midi que de nom... Et, maintenant que j'ai un de leur livre entre les mains, je dois dire que le packaging est sacrément sympa. Il y a un vrai travail d'édition qui augmente le plaisir des lecteurs.
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En 1942, une série de meurtres de ressortissants allemands entraîne l'inspecteur Woodrow Cain Cain, assisté d'un écrivain public (celui du titre du livre) au passé tragique, au coeur du quartier new-yorkais de la "Petite Allemagne."

Dan Fesperman, reporter de guerre, a couvert la plupart des conflits en Europe et au Moyen-Orient.

Pour son premier roman publié en France, aux éditions du Cherche Midi, il se lance dans un projet aussi ambitieux qu'abouti en nous plongeant dans l'histoire tourmentée du New York des années de guerre..

On y découvre ainsi une histoire aussi méconnue que fascinante nous immergeant dans les secrets de cette ville. dans toutes ses dimensions.

Le prologue, particulièrement efficace, nous immerge de suite de façon aisée dans le New York des années 40. L'intrigue qui suit sert surtout de prétexte pour dresser un saississant portrait du New-York de 1942, période charnière de l'entrée en guerre des États-Unis. entre l'attaque de Pearl Arbor et l'entrée en guerre des États-Unis.

Librement inspiré de faits réels et de personnages ayant existé, l'intrigue de l'écrivain public tisse les liens qui unissaient la mafia et le pouvoir judiciaire pour protéger la ville contre ses potentiels ennemis.

Alors que le travail fourni par l'auteur qui de recherches en recherches apparait proprement épatant, Dan Fesperman nous montre un grand talent de conteur avec un sens de description qui permettent une réelle immersion.

Un très grand polar, élu meilleur roman policier de l'année par le New York Times, et plus largement un très grand livre et on notera l'excellente traduction de Jean-Luc Piningre, traducteur plutôt de littérature blanche comme Richard Russo ou Richard Ford...

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une enquête new-yorkaise dans la grande Histoire
*
C'est le résumé qui m'a intrigué en premier, ainsi que la couverture monochrome (un briquet au symbole nazi). Et je me suis proposée directement auprès du club Picabo River Bookclub sur FB dont je fais partie, à le lire et le chroniquer.
*
Le travail éditorial est soigné : papier d'aspect "vieilli", une typographie claire, des débuts de chapitres aux caractères gras et des petits détails (tranche, intérieur de couverture....) originaux. le noir, gris & blanc reflète le thème sérieux & obscur.
*
La seconde guerre mondiale est un sujet toujours inspirant. On en voit publié chaque semaine, dans les bacs de librairie. Mais ici, dans les bas-fonds de New-York, entre la pègre et le gratin, en voilà un lieu original.
L'auteur s'est inspiré de faits réels, de personnages existants et surtout de quartiers et bâtiments toujours debout à l'heure actuelle.
*
Connaissez-vous l'épisode de l'hiver 42 où des sympathisants nazis ont recueilli des fonds pour soutenir leur parti, celui d'Hitler? le paquebot Normandie qui a brûlé? Pas moi en tout cas.
Et c'est avec une réelle curiosité historique que j'ai appréhendé ce roman. Certes, il y a l'intrigue principale qui happe le lecteur jusque dans les quartiers mal famés de la ville. Mais c'est surtout le contexte historique et sociologique que j'ai apprécié le plus.
Apprendre quelques mots utilisés par la police locale, l'argot des mafiosos, les astuces des flics véreux; m'imaginer dans des lieux mythiques tel Ellis Island, le Majestic, l'hôtel Astor, Central Park, un peu comme dans un film en noir & blanc, essayer de démêler les codes des différents groupes de mafieux....
*
Les deux héros principaux forment un duo improbable de détectives.
Cain, le jeune inspecteur sudiste un peu naïf mais avec déjà un passé troublant et Danzinger, un écrivain pour migrants aux multiples vies, bien intrigant aussi.
Ces deux compères au final, se complètent à merveille et sèment le trouble, déjà si poisseux, dans cette ambiance de corruption.
*
Ce gros roman de 400 pages est à lire attentivement et de manière concentrée. L'écriture est certes fluide mais les innombrables lieux, noms des personnages et procédures policières m'ont embrumé l'esprit.
Certains passages m'ont échappé, je l'avoue. J'aurais peut-être voulu en savoir un peu plus sur les combines autour de l'influence nazie à New-York.
*
Des rebondissements arrivent au bon moment. Une tension toujours à la hauteur de l'évènement (ah que j'ai tremblé pour la fille de Cain!).
Des personnages secondaires complexes et bien campés.
L'auteur s'est très bien documenté sur ce fait divers bien restitué , ce patriotisme tellement incongru de la part des mafiosos et l'alliance inattendue . (je n'en dis pas plus, sinon je vous spoile)
*
C'est le premier polar que je lis des éditions @cherche-midi, et j'ai réellement apprécié cette parenthèse new-yorkaise.
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La couverture de L'Écrivain public donne à voir un briquet décoré des armoiries du Reich allemand utilisées pendant la Deuxième Guerre mondiale, ce qui nous plonge directement dans l'époque à laquelle se déroule ce foisonnant roman policier. Dan Fesperman entraîne ses lecteurs à New York, alors que, après Pearl Harbour, les États-Unis viennent de déclarer la guerre successivement au Japon puis à l'Italie et à l'Allemagne (décembre 1941). Bloqué dans le port de New York à cause de la guerre, le très luxueux paquebot français le Normandie est détruit par un mystérieux incendie alors que les Américains l'avaient réquisitionné comme transport de troupes. Qui a mis le feu ? les sympathisants nazis ? la mafia qui tient les docks ? un ouvrier maladroit ?

Le même jour, le 9 février 1942, Woodrow Cain arrive dans cette ville qu'il ne connaît pas. Il débarque directement de sa campagne (la Caroline du Nord), il a un accent très prononcé et il ne connaît pas les codes en vigueur ici. le voilà promis au bizutage par une équipe de flics pas tous sympathiques, d'autant que le nouveau venu est, paraît-il, pistonné par un grand ponte. Et Cain a bien besoin d'aide… On comprend qu'il sort d'une sale histoire où semblent mêlés sa femme, son équipier et ? Il y a eu un mort ? des morts ? Bref, une vraie galère. Pour couronner le tout, dès l'arrivée de Cain, son chef, pas du tout bienveillant, lui impose une enquête sur un inconnu assassiné sur les docks. Qu'il se débrouille comme il peut !

Un narrateur à la troisième personne assure presque tout le récit, mais dans le prologue et dans 9 des 43 chapitres, un narrateur à la première personne prendra la parole, Maximilian Danziger, l'écrivain public éponyme du roman. Personnage original, mal fagoté, parfois mal embouché, il exerce ce métier parce qu'il parle plusieurs langues et qu'il est instruit, mais aussi (surtout ?) parce qu'il se montre plein de compassion pour tous ces migrants, souvent illettrés, qui ont besoin de lui pour leur lire les lettres qu'ils reçoivent et écrire celles qu'ils veulent envoyer. En contrepartie, il reçoit un peu d'argent (peu) et conserve dans son bureau des milliers de lettres… et de secrets. Dès 42, il est très bien renseigné sur ces effroyables convois qui circulent en Europe. J'ai adoré la différence subtile de ton et de niveau de langue quand c'est l'écrivain public qui s'exprime ! On comprend au fil de la lecture que Danziger veut dissimuler son passé. Se cache-t-il vraiment ? Que ou qui fuit-il ? On a envie de le connaître mieux dès qu'il prend la parole.

« Lorsqu'ils terminent un roman qui associe le réel et l'imaginaire, certains lecteurs se posent inévitablement la question de savoir ce qui est vrai ou pas. Dans le cas de celui-ci, beaucoup de choses le sont, notamment l'alliance contre nature que [le Service du renseignement militaire de la marine américaine] et le procureur Frank Hogan ont conclue avec la Mafia pour protéger le port de New York contre les entreprises de sabotages et les sous-marins ennemis », écrit Dan Fesperman dans sa « Note de l'auteur ». Suivent les noms de plusieurs mafieux plus ou moins célèbres que nous avons rencontrés dans le roman : Lucky Luciano, Meyer Lansky, Albert Anastasia, Socks Lanza, etc., ainsi que des avocats, des hommes d'affaires, des procureurs, etc. Même le personnage de Danziger est inspiré (librement) d'un personnage réel !

J'ai bien aimé ce roman qui m'a entraînée dans une époque trouble que je connais peu. Bien sûr, j'avais entendu parler des sympathies nazies de Charles Linberg et je m'étais un peu renseignée après avoir lu le Complot contre l'Amérique de Philip Roth. Je savais que Ford et GM avaient activement travaillé avec le IIIe Reich, même pendant la guerre, mais je ne connaissais pas les visées patriotiques de la mafia pendant le conflit ! le fond historique est donc passionnant. Aux deux-tiers du roman (ce sera mon bémol), je me suis un peu perdue dans la quantité de personnages cités, mais pas forcément développés. Pour sa part, Cain se révèle extrêmement attachant malgré ses manquements et ses maladresses. C'est aussi le cas de Danziger, que vous préférerez peut-être, comme moi, appeler familièrement Sacha. Dan Fesperman est l'auteur de 11 romans dont 3 seulement sont traduits en français. On peut vraiment se demander pourquoi…

Challenge multi-défis 2019 # 73
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critiques presse (1)
Actualitte
18 avril 2018
Un thriller ancré dans un morceau d’histoire peu connu. L’écrivain public de Dan Fesperman, bien plus qu’un morceau de l’Histoire…
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Soyez remercié, inspecteur Cain, de condescendre à me recevoir. Je ne suis là que pour remplir mon devoir de citoyen. Plus précisément, je pense être en mesure de vous assister dans le cadre de vos enquêtes.
Cain, qui commençait tout juste à s’habituer aux accents locaux, ne connaissait pas celui-là. Ce discours-là semblait naître quelque part en Russie, traverser l’Allemagne, faire un petit crochet à Rome avant d’atterrir à Brooklyn dans la bouche d’un serveur de delicatessen
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Voyant Cain approcher, l'un d'eux avertit ses collègues, qui reculèrent, exposant les jambes nues d'une femme, légèrement pliées. Sa culotte noire, satinée, était déchirée à hauteur de la cuisse. Cain avait déjà vu une peau blanche et diaphane comme celle-ci. Une boule dans la gorge, il reconnut bientôt Angela Feinman, dont la tête dessinait un angle improbable, affreux, avec son cou. Il comprit qu'elle avait la nuque brisée.
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Il y a deux ans, pendant l’été, juste avant que la Wehrmacht occupe Paris, un dîner a été organisé au Waldorf Astoria par les dirigeants de General Motors , de Ford et de plusieurs compagnies pétrolières, en l’honneur d’un délégué du ministère des Affaires étrangères allemand. Ils ont célébré le début d’une nouvelle ère pour le libre-échange. Et ils ne se cachaient pas, il y a eu des articles dans tous les journaux. Leur idéologie commune était l’argent, pas le national-socialisme. Naturellement, aujourd’hui, ils ne se montreraient pas publiquement, mais je doute qu’ils aient mis de côté leurs ambitions commerciales. (p. 340)
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Les gars sourient tous, car il s'en va au bras d'une certaine Maria, une poupée aux cheveux noirs, belle des pieds à la tête, une de ces femmes fatales dont la seule présence annonce déjà des larmes. Vous pouvez parier à coup sûr qu'elles ne couleront pas sur ses joues, car on sait que les poupées ne pleurent pas.
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Le barman a de nouveau rempli les chopes de liquide mousseux, pendant que les policiers se rapprochaient de M. Cain, ravis par son geste généreux. J'ai remarqué qu'il avait aperçu son image dans le miroir incliné qui, au plafond, dominait le comptoir, et je me suis demandé si, à cet instant, il se voyait comme nous le voyions tous : une grande asperge au visage émacié, manquant d'un petit peu d'expérience, et qui, au terme d'un long hiver, avait gardé du soleil sur les joues, vestiges d'heures passées dans les champs et les routes poussiéreuses de son sud natal. Sa coupe de cheveux trahissait le péquenaud fraîchement débarqué de la cambrousse. Dans cette salle peuplée d'individus aux origines lointaines, il était le seul véritable étranger.
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Vidéo réalisée par l'Agence à l'occasion de la publication de «L'écrivain public» de Dan Fesperman aux Éditions du Cherche-midi.
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