Extrait d'un article de "La Bretagne" du 18/09/2015: ...on a retrouvé une " boîte à crâne" en Bretagne, pour une femme décédée en 1942... Quand les cimetières étaient engorgés, les bretons pouvaient conserver le crâne d'un parent dans ces boîtes, en bois, surmontées d'une croix... Année 1934: lors d'une sortie scolaire, Fanch et ses camarades découvrent un crâne dans le sable. Leur maître d'école va le garder, et faire son enquête. ( Jadis, quand le corps d'un noyé était dans un état avancé de décomposition , on ne pouvait que l'enterrer dans le sable, hors d'atteinte du flot...Toujours à cause de l'exiguïté des cimetières, qui étaient réservés aux habitants du canton). Les enfants croient que c'était un pirate et qu'il y a un trésor à découvrir. Fanch va récupérer le crâne et dès lors, va faire d'horribles cauchemars. On assassine son père devant lui, on le kidnappe, on le frappe...Il aperçoit même des êtres décharnés au fond de la cale du sloop de son père, et un visage sombre dans l'eau noire. Quelle est cette malédiction ? A Douarnenez, on ne parle pas que de la légende de la ville d'Ys, mais aussi de l'Anaon, le peuple des morts. Une fille étrange et un géant surveillent Fanch, qui devra pénétrer dans la forêt maudite, pour espérer en finir avec ses cauchemars. A qui appartient ce crâne? A un noyé qui n'a pas eu de sépulture décente ? Un pirate? Un damné ?
Commenter  J’apprécie         200
Premier tome du second cycle des "Chasseurs d'écume".
L'histoire est en marche et Fanch, le fils de Jos est maintenant un grand garçon qui ne va pas tarder à devenir mousse.
Lors d'une visite avec sa classe, le chien de l'école découvre un crâne qui va être au centre de bien des remous.
Je n'ai pas trop été convaincue par ce tome que j'ai trouvé maladroit...dans les autres tomes, l'important était le fond, l'évolution du monde de la pêche à la sardine à travers le vécu de Jos et de sa famille.
Ici, cette histoire de crâne me semble un peu moyenne...si c'est pour dénoncer le trafic d'esclave au XVIIIe siècle, c'est un peu léger et si c'est pour dénoncer la peur de de l'être différent, c'est un peu léger également.
Le seul élément historique est l'apparition des moteurs sur les bateaux et des balances pour peser les pêches.
Bref, j'ai eu l'impression que les auteurs cherchaient une trame qui leur permette d'introduire leur nouveau héros et je n'ai pas trouvé ça très réussi.
Côté dessin, c'est aussi moyen que dans les tomes précédents mais, en plus, dans ce tome, les enfants se ressemblent tous et il est impossible de distinguer Fanch de son rival ce qui alourdi encore plus l'histoire.
Il y a aussi un problème au niveau de la mise en couleurs. En effet, le personnage Noir a la même couleur de peau que les Bretons...Bref, pas le meilleur de la série
Commenter  J’apprécie         110
J'ai bien aimé ce tome qui laisse un peu de côté l'univers de pêcheurs et des conserveries avec leurs luttes sociales. L'histoire se concentre sur Fanch, fils de Jos, le patron de pêche, et la découverte d'un mystérieux crâne sur la plage de Concarneau vient perturber le quotidien des élèves de l'école des garçons.
L'histoire est très romancée (beaucoup plus que dans les précédents tomes), mais elle a au moins le mérite d'évoquer le commerce triangulaire qui a permis l'enrichissement de certains ports (pas les ports de pêche comme Concarneau, mais bon...). Et puis j'ai aimé la façon dont les enfants construisent tout un mythe autour du mystérieux crâne et se lancent dans une véritable aventure sous l'oeil bienveillant des parents.
Côté pêche à la sardine, vu que c'est quand même le thème central de la série, on voit le premier bateau de la flottille être équipé d'un moteur, non sans réticences de tous les côtés : prix du moteur alors qu'on n'est même pas sûr que ce sera un bon investissement, inquiétude pour le bruit et le mouvement des hélices qui pourraient faire fuir les sardines, peur que le poisson soit "pollué" par la fumée, etc.
Du coup, j'ai hâte de lire le prochain tome, dès demain...
Commenter  J’apprécie         110
Les premières innovations arrivent également dans le milieu de la pêche. Malgré la suspicion de son équipage, Jos motorise sa chaloupe sardinière. Pendant ce temps là son fils court la campagne avec ses copains.
Dans ce tome 5 nous revoyons donc Jos qui a l'esprit d'innovation parmi tous les bretons un peu réfractaire aux changements. Il tente de former son fils lorsque celui-ci n'est pas en classe ou à jouer aux pirates avec ses copains.
L'histoire se lit avec plaisir et l'on ressent bien la vie de l'époque.
Le dessin est toujours le même. Il n'est pas aisé de reconnaitre les personnages, notamment les enfants qui se ressemblent tous. Fanch, le fils de Jos, est facilement confondable avec son jeune rival. Un peu dommageable.
Commenter  J’apprécie         90
Je suis un peu déçue par ce tome.
Jusqu'à présent chaque lecture de cette série, était centrée sur un combat des pêcheurs de sardines, ou de leurs épouses travaillant dans les conserveries.
Ici, le sujet autour de la vie des pêcheurs et de la modernisation de la flotte passe totalement au second plan. L'histoire principale étant autour d'un groupe d'enfant et de la découverte d'un crâne sur la plage. Ce qui fait revenir quelques siècles en arrière pour avoir l'explication de la présence de ce crâne à cet endroit, mais est ce inspirée d'une réalité ? ou totalement imaginaire ?....
J'ai donc un peu perdu ce qui faisait pour moi l'intérêt de cette série. Dommage
Commenter  J’apprécie         30
- Les siècles passent, et les conserveurs continuent à s'enrichir sur le dos des marins. Ils se construisent des manoirs pendant que des hommes risquent leu vie en mer.
Mais la révolution contre l'oppresseur couve en profondeur, prête à éclater... comme le granite, prêt à affleurer en surface grâce au jeu de l'érosion qui décape les roches sous- jacentes.
Son corps fut enseveli sur la plage, mais ses souffrances avaient été telles que son âme se mit à errer.
Qu'est ce qui soude les hommes? Un but commun? Une quête? ou la simple compréhension qu'ensemble ils sont meilleurs pour affronter le monde?
En complément de la lecture de l'outil 70, François Debois, coauteur de la boîte à outils du Chef de projet (3e édition), détaille l'équilibre à avoir entre temps dédié à la divergence et temps voué à la convergence, grâce à la règle « un tiers/un tiers/un tiers » : reformulation du défi/divergence (production d'idées)/convergence (solution).
--- Je découvre le livre : http://www.dunod.com/ean/9782100819676
*********************************
Retrouvez-nous sur :
--- https://www.dunod.com
--- Facebook : https://www.facebook.com/editionsdunod/
--- Twitter : https://twitter.com/DUNOD
--- LinkedIn : https://fr.linkedin.com/company/dunod
--- Instagram :
https://www.instagram.com/dunod_editeur/
https://www.instagram.com/bienetredunod/
+ Lire la suite