Avec Marc Graciano, Maylis de Kerangal, Christine Montalbetti & Martin Rueff
Table ronde animée par Alastair Duncan
Projection du film d'Alain Fleischer
Claude Simon, prix Nobel de Littérature 1985, est plus que jamais présent dans la littérature d'aujourd'hui. Ses thèmes – la sensation, la nature, la mémoire, l'Histoire… – et sa manière profondément originale d'écrire « à base de vécu » rencontrent les préoccupations de nombreux écrivains contemporains.
L'Association des lecteurs de Claude Simon, en partenariat avec la Maison de la Poésie, fête ses vingt ans d'existence en invitant quatre d'entre eux, Marc Graciano, Maylis de Kerangal, Christine Montalbetti et Martin Rueff, à échanger autour de cette grande oeuvre. La table ronde sera suivie de la projection du film d'Alain Fleischer Claude Simon, l'inépuisable chaos du monde.
« Je ne connais pour ma part d'autres sentiers de la création que ceux ouverts pas à pas, c'est à dire mot après mot, par le cheminement même de l'écriture. »
Claude Simon, Orion aveugle
À lire – L'oeuvre de Claude Simon est publiée aux éditions de Minuit et dans la collection « La Pléiade », Gallimard. Claude Simon, l'inépuisable chaos du monde (colloques du centenaire), sous la direction de Dominique Viart, Presses Universitaires du Septentrion, 2024.
Alain FleischerAlain Sayag/5
3 notes
Résumé :
Artiste contemporain, Alain Fleischer construit une oeuvre dense de photographe et de cinéaste, dans laquelle il développe son rapport à l'illusion de l'identité.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Alain Fleisher n'est pas le photographe vers qui, a priori, on va en s'émerveillant de ses images.
Elles sont complexes et ludiques. Un seul regard est insuffisant pour se les approprier.
Son propos artistique n'est pas notre compréhension instantanée de la scène proposée. Il a un questionnement « qu'est-ce que le reflet de ce reflet (photographie = reflet immobilisé du monde) ».
De l'exploration de ses idées, il nous rapporte ses vérifications, si « cela marche bien ». Alain Sayag le définit comme un artiste amuseur, à l'instar de Man Ray ou Marcel Duchamp. Mais, «i l faut payer pour voir ».
Et c'est en cela que son travail devient intéressant.
Elles sont complexes et ludiques. Un seul regard est insuffisant pour se les approprier.
Son propos artistique n'est pas notre compréhension instantanée de la scène proposée. Il a un questionnement « qu'est-ce que le reflet de ce reflet (photographie = reflet immobilisé du monde) ».
De l'exploration de ses idées, il nous rapporte ses vérifications, si « cela marche bien ». Alain Sayag le définit comme un artiste amuseur, à l'instar de Man Ray ou Marcel Duchamp. Mais, «i l faut payer pour voir ».
Et c'est en cela que son travail devient intéressant.
5 étoiles pour la recherche et la qualité des photos...
3 étoiles parce que son imaginaire m'est quelque peu inaccessible, trop codifié...
Moyenne : 4/5, pas mal quand même
3 étoiles parce que son imaginaire m'est quelque peu inaccessible, trop codifié...
Moyenne : 4/5, pas mal quand même
Citations et extraits (2)
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Les choses ne sont pas si simples, dans mon cas comme dans celui de beaucoup d'artistes utilisant la photographie, chaque image est le résultat d'un processus lent et compliqué, chaque oeuvre représente plusieurs journées de travail : rassembler les images qui seront réutilisées par projection, installer le dispositif, régler les lumières, faire les essais, réaliser la prise de vue, puis faire faire les tirages au laboratoire, c'est un processus analogue à la réalisation d'une mise en scène.
On rêve toujours d'un autre autre lieu, d'une autre vie, ces photos sont elles-mêmes des miroirs qui ouvrent la perspective illusoire d'une vie multipliée...si la véritable oeuvre d'art fonctionne comme une apparition, la vocation de l'artiste est de disparaître. Disparaître est un art, c'est pourquoi les artistes disparaissent mieux et plus complètement que les autres ; même si le rêve de beaucoup d'artistes est d'être partout, être nulle part est un idéal plus exigeant. Mais ce la n'est pas donné à tout le monde.
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