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EAN : 9782081243163
245 pages
Flammarion (21/09/2011)
3.75/5   38 notes
Résumé :
1971. L'ethnologue français François Bizot est arrêté au Cambodge par les Khmers rouges : détenu pendant trois mois et condamné à mort, il est libéré grâce à l'intervention de son geôlier, un jeune révolutionnaire idéaliste du nom de Douch. 1988. En visitant l'ancien centre de torture de S21, Bizot découvre que son "libérateur" est responsable de la mort de milliers de personnes. 2003. Bizot revoit Douch pour la première fois. Un étrange dialogue se poursuit au-delà... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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François Bizot, ethnologue spécialisé dans l'étude du bouddhisme et de la civilisation khmère, avait dans un précédent ouvrage, le Portail, raconté comment en octobre 1971, en pleine guerre civile, il avait été arrêté au Cambodge par des miliciens khmers alors qu'il effectuait des recherches sur le bouddhisme. Soupçonné d'être un agent de la CIA, il était condamné à mort et conduit dans un sinistre centre de détention dont le chef est un certain Douch, un jeune homme de 27 ans. Détenu durant 3 mois, il doit sa libération à ce dernier alors que tous ses compagnons de voyage seront exécutés.
En 2009 François Bizot est appelé à témoigner lors du procès de son ancien tortionnaire arrêté en 1990. Dans le Silence du Bourreau, François Bizot aborde avec lucidité cette période et propose une réflexion sur cet homme, un révolutionnaire devenu bourreau. L'hypothèse menée par François Bizot est que derrière chaque tortionnaire existe aussi une part d'humanité. Un bourreau est avant tout un homme et l'auteur cherche ce moment clé qui le fait commettre des actes qualifiés de « monstrueux ».
La réflexion est passionnante mais le style reste difficile. Il m'a fallu relire certains passages plusieurs fois pour retrouver la trame de l'histoire. Néanmoins je suis allée jusqu'au bout.
Ouvrage captivant dont je recommande la lecture.
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François Bizot est le témoin-survivant qui a écrit l'excellent ouvrage de témoignage « le portail », suite à son incarcération entre le 10 octobre et le 25 décembre 1971, dans le camp d'extermination Communiste Khmer Rouge M.13. Dans ce premier ouvrage, il décortiquait sa confrontation intellectuelle et psychologique avec son bourreau, Douch. Douch étant devenu, lors du Génocide Cambodgien par les Khmers Rouges, entre le 17 avril 1975 et 1979, le tortionnaire-exterminateur de milliers de victimes dans le Centre de Torture de Tuol Sleng (S.21), un ancien lycée, à Phnom-Penh.

Dans ce nouveau récit, François Bizot approfondie encore davantage l'analyse de sa complexe relation avec son bourreau Douch, voulant s'efforcer de voir derrière le masque du monstre, du bourreau, celui de l'homme, de l'être humain. Douch était à cette époque totalement Idéologisé et enfermé dans un système de Terreur (le régime Totalitaire Communiste Khmer Rouge) dont il avait lui-même excessivement peur. François Bizot nous explique qu'à cette époque, Douch n'avait déjà plus aucune possibilité de faire marche arrière, non seulement par peur d'être exécuté à son tour, mais également dans le cadre de ses engagements par rapport à son groupe.
La contradiction que François Bizot assume pleinement réside dans le fait, qu'en parallèle, l'auteur reconnaît, bien évidemment, la TOTALE et INFINIE responsabilité de Douch dans l'horreur de ses crimes innombrables.

François Bizot se compare à travers ses quelques « mauvaises actions » (comme entre autres : le meurtre « sauvage » de sa chienne Sarah, qu'il adorait pourtant) dans son existence, avec la démarche exterminatrice de son bourreau Douch. En effet, François Bizot est persuadé qu'un être humain, suivant les circonstances de son existence, peut devenir potentiellement bourreau ou victime. Cette pensée ne le quitte plus depuis sa tragique expérience dans le camp M.13.
François Bizot décrit également cette étrange dépendance, voire cet attachement que la victime entretient parfois vis-à-vis de son bourreau, ce que l'on nomme aujourd'hui le « syndrome de Stockholm ».

De plus, il reste hanté par la mort de ses deux compagnons d'infortune, Lay et Son, alors que lui a eu le « privilège » d'avoir survécu à cette tragédie (page 55) :

« Je hais ce moment de mon existence sans lequel j'aurais pu vivre serein, et avec suffisamment d'aplomb pour continuer à juger mes semblables. Quand nous nous sommes dit au revoir, d'un dernier signe de loin, le spectacle que je donnais de moi-même devenait si piteux que pendant un instant j'ai vraiment voulu croire, comme eux-mêmes en étaient convaincus sans me le dire, que ce départ, sous le couvert de ma libération, était bien mon dernier voyage, que je marchais à mon tour vers une mort imminente. »

En 1988, François Bizot visita l'horrible Centre de Torture que fut S.21, et reconnu à cette occasion, Douch, sur une photo.
Douch ne fut arrêté qu'en 1999. François Bizot ressentit alors le besoin viscéral d'écrire son premier ouvrage de témoignage « le portail », en 2000.
En 2003, l'auteur fut autorisé a rencontré Douch.

Une annexe passionnante figure à la fin de cet ouvrage fondamental. Celle-ci retrace la déposition partielle que François Bizot fit les 8 et 9 avril 2009, à Phnom-Penh devant les Chambres extraordinaires au sein des Tribunaux Cambodgiens, lors du Procès de Douch, notamment.
Cette déposition est particulièrement intéressante, puisque François Biot exprime avec une très grande honnêteté et sincérité, son positionnement contradictoire vis-à-vis de Douch.
Je laisse donc les paragraphes de fin à l'auteur. Ces citations sont donc extraites de sa déposition devant la Cour Pénale Internationale, car rien ne peut remplacer : sa sensibilité extrême, sa puissante intelligence, sa très profonde grandeur d'âme, sa terrible expérience, ainsi que son sens aigu de…, l'Humanisme (pages 208 et 209) :

« Je dois dire que ma rencontre avec Douch a marqué mon destin et toute ma réflexion, comme tout ce que je suis aujourd'hui, pour une raison simple ; et tragique. C'est que je dois désormais m'arranger comme je peux avec une donnée double, dont les deux aspects se contredisent atrocement en moi : d'une part un homme qui a été le porteur, le bras armé, d'une tuerie étatisée, et gros de tant d'horreurs commises que je ne peux pas imaginer me mettre aujourd'hui à sa place ; d'autre part celle d'un jeune homme dans lequel j'avoue que j'ai peur de pouvoir me reconnaître, qui a engagé son existence et son coeur en faveur de la révolution, pour un but dont la grandeur cautionnait dès lors l'idée que le crime n'était pas seulement légitime mais qu'il était méritoire ; comme dans toutes les guerres.
(…) Mon existence m'a amené à côtoyer l'un et l'autre des deux aspects de l'homme en même temps, et je ne peux pas me débarrasser de la pensée que ce qui a été perpétré par Douch aurait pu l'être par beaucoup d'autre. En voulant réfléchir à cela, il ne s'agit pas de minimiser un seul instant la portée, la profondeur, l'abomination du crime qui est le sien. »

Plus loin dans sa déposition, François Bizot précise encore davantage sa pensée : démontrant que pour percevoir et dénoncer l'ampleur de la monstruosité des Crimes d'un homme, il faut le présenter et le considérer comme un être humain « ordinaire », plutôt que comme un monstre qui serait parfaitement étranger à notre humanité (pages 226 et 227) :

« Ce que je veux dire par là, c'est que, pour prendre la mesure de l'abomination du bourreau et de son action – vous venez de citer le nom de Nuon Chea, ou celui de l'accusé -, je dis qu'il faut réhabiliter l'humanité qui l'habite. Si nous en faisons un monstre à part, dans lequel nous ne sommes pas en mesure de nous reconnaître, en tant qu'être humain, non pas en tant que ce qu'il a pu faire mais en tant qu'être humain, l'horreur de son action me semble nous échapper dans une certaine mesure. Alors que si nous considérons qu'il est un homme avec les mêmes capacités que nous-mêmes, nous sommes effrayés, au-delà de cette espèce de ségrégation qu'il faudrait faire entre les uns qui seraient capables de tuer et puis nous qui n'en sommes pas capables. Je crains malheureusement qu'on ait une compréhension plus effrayante du bourreau, quand on prend sa mesure humaine.
D'autre part, essayer de comprendre ce n'est pas vouloir pardonner. Il n'y a me semble-t-il aucun pardon possible. Au nom de qui peut-on pardonner. Au nom de ceux qui sont morts ? Je ne le pense pas. Et l'horreur de ce qui a été fait au Cambodge, qui n'est pas exclusive malheureusement à ce pauvre pays, c'est une horreur sans fond, et le cri des victimes doit être entendu sans jamais penser qu'il puisse être excessif. Les mots les plus durs qu'on peut avoir contre l'accusé sont des mots qui ne seront jamais assez durs. Il ne s'agit pas de vouloir pardonner ce qui a été fait. Il s'agit, dans ma démarche, qui n'a aucune raison d'être celle des victimes, d'essayer de comprendre le drame universel qui s'est joué ici, dans les forêts du Cambodge ; comme dans d'autres pays, ou à d'autres moments de notre histoire. Même l'histoire la plus récente. »

Confer également d'autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème, de :
– Kèn Khun de la dictature des Khmers rouges à l'occupation vietnamienne ;
Thierry Cruvellierle maître des aveux ;
François Bizotle Portail ;
– Malay Phcar Une enfance en enfer : Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980 ;
– François Ponchaud Cambodge année zéro ;
– Claire Ly Revenue de l'enfer : Quatre ans dans les camps des Khmers rouges ;
– Sam Rainsy Des racines dans la pierre ;
– Pin Yathay Tu vivras, mon fils ;
– Philip Short Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar.
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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Comment peut' on survivre quand on a échappé au pire ? Comment peut on être un libérateur pour les uns et un bourreau pour les autres, comment peut on tenter de comprendre les faits d'hommes, qui deviennent des bourreaux ? Sont-ils encore des hommes ou y a-t-il des situations et des circonstances qui peuvent expliquer ces actes ?
Après avoir écrit « le portail », François BIZOT revient sur ce qu'il a vécu au Cambodge mais aussi sur ces questionnements personnels par rapport aux comportements des hommes. Il donne d'ailleurs des exemples de ses propres comportements, lors de son enfance et adolescence.
Comment un homme peut il devenir un bourreau pour les uns et une homme « bon » pour d'autres ?
François BIZOT a rencontré Douch au début du pouvoir des khmers rouges. Il fut arrêté par les khmers rouges et incarcéré dans un camp, son gardien était Douch. C'est Douch qui le gardait prisonnier mais c'est lui aussi qui l'a libéré et ainsi sauvé de la mort.
Puis Douch est devenu le directeur bourreau de la sinistre et célèbre prison M21.
L'homme qui l'avait libéré et lui a sauvé la vie est devenu l'un des bourreaux les plus effroyables du 20e siècle.
François BIZOT est appelé à témoigner lors du procès de Douch en 2009.
Il nous décrit alors avec tact et délicatesse ses doutes, ses questionnements.
Sans jamais être donneur de leçons, il décrit et tente de comprendre comment un homme reste tout de même un homme, même quand il a été un bourreau.
Le silence du bourreau est un témoignage poignant.

A ré-écouter l'émission « hors champs »de Laure Adler et de sa rencontre avec François Bizot,
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« Derrière le masque du monstre il faut s'efforcer de voir l'être humain. »
Ayant lu l'été dernier le portail, et l'ayant apprécié, j'avais naturellement envie de m'intéresser d'un peu plus près à ce qu'avait à nous dire François Bizot à ce même sujet.
Si le portail relatait son vécu au Cambodge, ici, nous sommes dans le registre de la réflexion, du questionnement.
Il y a eu quelque chose de dérangeant à lire ce livre, pour l'ambiguïté qui ressort des propos de son auteur.
François Bizot, qui fut retenu au Cambodge, quelques moins en 1979, et libéré sous "l'influence favorable" de celui qui fut jugé, il y a peu pour actes de torture et de barbarie, et considéré comme responsable de milliers de mort. Douch a été le bourreau, mais aussi celui qui l'a libéré. Si l'auteur peut faire preuve d'empathie, il ‘y a aucun dédouanement de sa part.
Comment faire la part des choses ? Comment devient-on une figure du mal absolu alors qu'on a été un homme lettré, éduqué ?
Il est difficile à entendre qu'un homme puisse être ni tout à fait bon, ni tout à fait mauvais. Il est difficile à concevoir qu'en chaque bourreau, persiste une part d'humanité.
C'est à cela que François Bizot s'attèle dans cet ouvrage, fort bien écrit et documenté. Sa réflexion s'articule autour de 5 chapitres repentant chacun une période historique déterminante. La lecture n'en est pas aisée ; j'ose dire que ce n'est pas un ouvrage grand public, et qu'il est préférable d'en avoir lu auparavant le Portail pour bien s'imprégner de ce dont il est question.



Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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François Bizot, ethnologue français en mission au Cambodge, a été fait prisonnier par les Khmers rouges en 1971.
Son geôlier s'appelle Douch. Il parle français car il a étudié en France. Les 2 hommes ont presque le même âge (28 et 30 ans). Finalement F Bizot sera relâché au bout de 3 mois, mais pas ses 2 collègues cambodgiens.

Pour suivre la chronologie de ce livre qui va de 1963 à 2011, il convient de se remémorer quelques dates et événements :

De 1971 à 1975, le régime des Khmers Rouge mis en place par Pol Pot sévit au Cambodge. Douch est le directeur du centre de détention et torture de Tuol Sleng (S.21) à Phnom Penh et est responsable de plus de 12 000 morts. Au total 1,7 millions de cambodgiens meurent en 4 ans (Déportation, massacre, torture, famine, maladie ...) soit un quart de la population.

1988 - François Bizot visite le centre de Torture S.21, et reconnait Douch, sur une photo.
1999 - Douch est retrouvé et inculpé de génocide.
2001 - François Bizot écrit ses souvenirs de détention au camp M.13 dans « le Portail », 30 ans après les faits.
2003 - L'auteur rencontre Douch en prison.
2010 - F Bizot témoigne au procès. Il écrit ce livre « le silence du bourreau ».
Douch sera condamné à 30 ans de prison (alors que 40 ans étaient demandés).
2011 - En appel, les avocats de Douch demandent son acquittement.

En parallèle de l'histoire officielle, F Bizot a fait parvenir son livre ‘Le Portail' à Douch et a été autorisé à le rencontrer. Il existe entre les deux hommes une relation complexe et contradictoire (Douch n'ayant pas fait exécuter son prisonnier). Syndrome de Stockholm ?
Cependant F Bizot reste lucide face à tant de monstruosité. Il s'interroge sur le Mal et essaie de voir l'humain derrière le bourreau, car si l'on considère que les tortionnaires sont des êtres humains ordinaires (et non pas des monstres) il devient possible de les juger.
Poursuivant sa réflexion et son analyse, l'auteur examine ses propres mauvaises actions qu'il n'arrive pas à oublier (en 1963, étant donné qu'il ne pouvait pas l'emmener en voyage, il tue lui-même sa petite fennec Sarah, qu'il avait apprivoisée et qu'il aimait tant …).

Tout homme, à un moment donné pourrait-il devenir un meurtrier ?
---
Le Cambodge est de nouveau d'actualité, car Douch est le dernier khmer rouge vivant à être jugé, et il vient de faire appel (jugement en février 2012).

En librairie et sur les écrans :
« L'élimination» Roman de Rithy Panh et Christophe Bataille – éditions Grasset 2011.
« Duch, le maître des forges de l'enfer » film documentaire du cinéaste Rithy Panh.
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critiques presse (3)
Bibliobs
19 décembre 2011
Sans complaisance ni faux-semblant, l'auteur dénoue le fil de l'innocence perdue et des fraternités impossibles. Jusque dans l'infâme gratitude à quoi il l'oblige, son tortionnaire continue ainsi de le tourmenter. Une confession odieusement magnifique.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
14 novembre 2011
Bouleversante réflexion sur le Mal autant que témoignage historique, Le silence du bourreau est un livre essentiel car il ne craint jamais de déranger. Loin de crier vengeance, François Bizot ne cache pas en effet son empathie pour son ancien geôlier, dont il refuse la prétendue "perversité" - solution trop simple, trop hypocrite. Empathie, mais pas absolution. Car "on ne peut rien pardonner à l'Homme" - pas même lorsqu'il exprime des remords plus ou moins sincères.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
20 octobre 2011
Ce livre d'une puissance rare raconte, par l'exemple, ceci, que nous refusons de voir : l'humanité du monstre. Un témoignage capital, à mettre d'urgence entre toutes les mains.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
A mesure que l'on observe sans feindre la monstruosité des autres, on finit tôt ou tard par la reconnaître en soi.

Le bourreau khmer rouge, dans le même uniforme soudain que le bourreau nazi, dévoile sa sensibilité et ses doutes, expose en plein jour les caractères fondamentaux de son humanité, de quelle manière il fut un homme violent, lâche, léger; et par là profondément humain.
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Derrière le masque du monstre il faut s’efforcer de voir l’être humain.
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Réaffirmer, au risque d'être taxé d ' hérésie, la vérité devant laquelle nous reculons depuis les origines : l'humanité du monstre.
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Un autre homme était toujours mon semblable, jusque dans l'abîme
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Derrière le masque du monstre il faut s'efforcer de voir l'être humain.
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INVITE PLT FRANCOIS BIZOT
Pour la sortie de son livre "Le Portail", plateau avec François Bizot, ethnologue français et membre de l'Ecole française d'Extrême-Orient, qui a été fait prisonnier en 1971 par les Khmers rouges. Il y raconte ses 3 mois de détention dans un camp de prisonnier à TUOL SLENG.
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