La série n'est malheureusement pas terminée mais abandonnée. On ne saura jamais quel est le sort qui attend la ville de Brougue sur laquelle sont bâties toutes ces intrigues qui se combinent.
Le dessin de Franz est assez caractéristique. J'aime bien son trait qui a de la personnalité. C'était incontestablement un grand dessinateur.
Néanmoins, côté scénario, cela flanche un petit peu. On essaye de recoller les morceaux après avoir construit un premier tome indépendant. Les révélations vont pleuvoir dans le second tome comme des cheveux sur la soupe. On n'y croit pas une minute.
Par ailleurs, chaque tome porte le titre d'un enfant : c'est un peu artificiel dans la mesure où le lecteur n'en saura pas plus notamment sur le troisième compagnon par exemple.
Il y a de bonnes idées dans Brougue mais exploitées un peu maladroitement surtout au niveau du scénario. Pas mal tout de même sans mériter un conseil d'achat.
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Dans ce premier volume, on découvre la cité de Brougue par le regard de Goff qui arrive comme apprenti chez maître Félémius dans son atelier de dessin, sculpture, conception et ingénierie.
La Renarde est présente comme une mascotte dans l'atelier mais on ne connaît pas trop sa place exacte sauf qu'elle n'est pas la dernière à participer aux escapades nocturnes des étudiants avec la bienveillance du maître.
Mais la rumeur court d'une menace ennemie qui pille et incendie les hameaux alentour... permettant à l'armée bleue dirigée par "Le Bleu" de montrer son pouvoir.
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- Allons, les enfants ! C'est bon pour ce soir. Tout le monde au lit ! ... Les plus hardis savent par où quitter l'atelier sans que je le sache pour courir et les bouges et la gueuse... Qu'ils n'oublient pas de bien refermer la poterne et de reposer la barre... Bonne nuit !...
- Goff... avec cette tignasse, tu as vraiment l'air d'un sauvage !
- Je sais... mais... je t'ai déjà expliqué que je ne pouvais pas les couper avant de...
- Viens donc ! Nous allons arranger ça tout de suite !
- ?!?... Oh ! Ah ! Ah !
La cité de Brougue est la proie de nombreux troubles dont Goff et Renarde, deux jeunes gens, seront les témoins...
Vous pourriez - avec vos méthodes - me faire dire n'importe quoi... mais peut-être pas la vérité ! (p.24)
Cette ville semble inconsciente de ce qui peut se passer au-delà de ses portes... il faudrait peut-être que le malheur soit devant ses yeux ou, pire, qu'il la frappe directement dans sa chair ou dans son or pour qu'elle réagisse ?!... (p.21)