La maison De Balzac, nichée dans un coin de verdure, en face de la tour Eiffel, retrace sept années de l'existence du grand écrivain et les romans de sa Comédie humaine imaginée, mis au point et réécrits dans cette demeure.
La vocation de la maison, c'est de faire rayonner l'oeuvre prolixe et protéiforme de l'écrivain, de donner envie à tous et toutes de la lire et de faire comprendre aux visiteurs en quoi l'étude de ses caractères humains peut s'appliquer à toutes les époques et à toutes les sociétés, y compris à la nôtre.
Dans l'intimité feutrée de la demeure, en arpentant les escaliers et les planchers de bois craquant sous nos pas, Yves Gagneux, son directeur, Evelyne Maggiore, chargée des collections, des livres et périodiques, Séverine Maréchal, chargée des collections, inventaire et régie vont nous révéler l'écrivain au travail, son écriture et les notes de ses manuscrits originaux, ses éditions précieuses, celles traduites en langue étrangère qui le consacre comme un des écrivains les plus lus au monde.
L'occasion également de découvrir certaines oeuvres artistiques acquises par le musée, inspirées par des romans de la Comédie Humaine ; celles de la grande artiste franco-américaine Louise Bourgeois mais aussi les planches originales tout à fait étonnantes de Toshie Kihara, la célèbre dessinatrice de mangas.
Chefs d'oeuvre en Réserves est une création originale LACMÉ Production, développée en collaboration avec Paris Musées, d'après une idée originale de François Giannesini.
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Les réserves des musées sont semblables aux greniers de nos vieilles maisons de famille. Elles recèlent de trésors cachés. Chaque musée possède un mystère particulier ; le dévoiler c'est comprendre son histoire, celle de ses collections et de son fonctionnement. Avec ce hors-série inédit, conçu par Paris Musées et LACME, embarquez à la rencontre des chefs- d'oeuvre endormis des musées de la ville lumière.
Pour cette première saison, partez à la découverte des coulisses du Palais Galliera, des Catacombes, de la Maison de Balzac, du musée Carnavalet, du Musée de la Libération – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin, de la crypte archéologique de l'Île de la Cité, et du Musée d'Art Moderne de Paris.
Yves Gagneux
Yves Gagneux (Autre)/5 4 notes
Yves Gagneux (Autre)/5 4 notes
Résumé :
« Le mot seul gastronomie fait dresser toutes les oreilles ; le sujet est à la mode » écrivait Brillat-Savarin en 1826. C'est au XIXe siècle, en effet, que l'on voit se codifier un ensemble d'usages spécifiquement français, organisés autour des arts et des plaisirs de la table. Inévitablement, et savoureusement, la littérature s'en fait le reflet, des dîners mondains du comte de Monte Cristo au surréaliste repas de cheveux de Pieyre de Mandiargues, en passant par to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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A quoi tiennent les plaisirs de la table ?
Telle est la question que l'auteur se pose tout au long de cet ouvrage.
Ce qui garantit qu'une invitation à déjeuner ou à une soirée sera réussie tient autant au cérémonial et au décor qu'aux mets qui seront servis.
L'auteur tente ensuite d'analyser tout ce que cela englobe, comme le décor extérieur, la lumière, le mobilier, la vaisselle, les fleurs, le linge de maison, la qualité du service, la température de la pièce, la tenue des convives, l'excellence des mets et des vins, la conversation…..
L'auteur s'attache à montrer par des exemples pris dans la littérature tout ce qu'il avance, mais ces nombreux extraits, sortis de leur contexte perdent un peu de leur saveur.
On apprend par exemple que le foie de lotte était considéré au XIX ème siècle comme extrêmement délicat et que la lumière des bougies était flatteuse pour le teint.
La conclusion sera que loin d'être réservée aux seuls habitués des restaurants étoilés, la gastronomie est à la portée de tous ceux qui désirent s'essayer à cet art de vivre et apportent le meilleur d'eux-même le temps d'un déjeuner ou d'un dîner, pour que celui-ci deviennent un moment de bien-être et de convivialité inoubliable.
Pour l'auteur, la littérature a relevé l'importance sociale du repas, elle lui donne un statut supérieur au seul plaisir des sens.
J'ai trouvé que cet ouvrage relevait davantage d'un travail universitaire ou d'une commande que d'un réel désir de partage avec le grand public, car j'ai trouvé l'ensemble très indigeste, pas vraiment agréable à lire.
Malgré une quantité de recherches impressionnantes et des analyses fines, cet ouvrage m'a semblé ennuyeux et lourd, et ce n'est pas le fait d'avoir mis des extraits d'auteurs tels que Balzac, Zola, Dumas, Maupassant, Daudet, Duras, Baudelaire, Proust, Flaubert, Blixen, Maurois et des dizaines d'autres qui l'ont rendu plus fluide et plus attractif à mes yeux.
J'ai trouvé dommage que ce livre, qui me tentait beaucoup, se soit révélé aussi sérieux et didactique, j'aurais davantage eu plaisir à le parcourir s'il m'avait mis l'eau à la bouche et m'avait donné envie de me replonger dans les livres mentionnés.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Vendemiaire pour cet envoi.
Telle est la question que l'auteur se pose tout au long de cet ouvrage.
Ce qui garantit qu'une invitation à déjeuner ou à une soirée sera réussie tient autant au cérémonial et au décor qu'aux mets qui seront servis.
L'auteur tente ensuite d'analyser tout ce que cela englobe, comme le décor extérieur, la lumière, le mobilier, la vaisselle, les fleurs, le linge de maison, la qualité du service, la température de la pièce, la tenue des convives, l'excellence des mets et des vins, la conversation…..
L'auteur s'attache à montrer par des exemples pris dans la littérature tout ce qu'il avance, mais ces nombreux extraits, sortis de leur contexte perdent un peu de leur saveur.
On apprend par exemple que le foie de lotte était considéré au XIX ème siècle comme extrêmement délicat et que la lumière des bougies était flatteuse pour le teint.
La conclusion sera que loin d'être réservée aux seuls habitués des restaurants étoilés, la gastronomie est à la portée de tous ceux qui désirent s'essayer à cet art de vivre et apportent le meilleur d'eux-même le temps d'un déjeuner ou d'un dîner, pour que celui-ci deviennent un moment de bien-être et de convivialité inoubliable.
Pour l'auteur, la littérature a relevé l'importance sociale du repas, elle lui donne un statut supérieur au seul plaisir des sens.
J'ai trouvé que cet ouvrage relevait davantage d'un travail universitaire ou d'une commande que d'un réel désir de partage avec le grand public, car j'ai trouvé l'ensemble très indigeste, pas vraiment agréable à lire.
Malgré une quantité de recherches impressionnantes et des analyses fines, cet ouvrage m'a semblé ennuyeux et lourd, et ce n'est pas le fait d'avoir mis des extraits d'auteurs tels que Balzac, Zola, Dumas, Maupassant, Daudet, Duras, Baudelaire, Proust, Flaubert, Blixen, Maurois et des dizaines d'autres qui l'ont rendu plus fluide et plus attractif à mes yeux.
J'ai trouvé dommage que ce livre, qui me tentait beaucoup, se soit révélé aussi sérieux et didactique, j'aurais davantage eu plaisir à le parcourir s'il m'avait mis l'eau à la bouche et m'avait donné envie de me replonger dans les livres mentionnés.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Vendemiaire pour cet envoi.
Amusant même si parfois c'est un peu tiré par les cheveux !
« Dîner voilà mon histoire,
La table est mon seul amour,
Manger, chanter, rire et boire
Voilà mon ordre du jour. »
Extrait du « Le Gastronome sans argent » de MM. Eugène Scribe et Brulay
J'ai pensé un moment m'ennuyer, eh bien non, c'était une lecture parfaite pour perfectionner mes connaissances littéraires dans le monde assez fermé de la gastronomie. Si je connais assez bien les auteurs classiques, j'ai très peu repéré dans mes lectures les passages où les plaisirs de la table étaient racontés et c'est clair qu'il faut avoir l'oeil aux aguets car il n'y en a pas beaucoup. Faut dire que ces auteurs avaient peu l'occasion de participer aux banquets que parfois ils décrivent juste sur base de lectures ou de ragots.
Alors tout y passe, de l'art de dresser la table, d'élaborer la liste des invités, de faire le plan de table et bien sûr d'imaginer le menu qui sera le plus approprié à la situation et si cela paraît parfois surréaliste, je peux vous affirmer que tout ces points restent d'actualité si vous voulez faire une fête réussie :-p Mais pour moi, la partie la plus humoristique de cet ouvrage reste quand même la description des différents types de personnages que l'on rencontre dans ces réunions, toujours il faut le dire, un peu gastronomique ;-) du glouton au gourmand, du gourmet au gastronome, du pique-assiette averti à l'invité jaloux qui dénigre tout, on retrouve là toute une société qui n'a point disparu aujourd'hui :-)
En attendant, voici un essai qui complète bien ma collection spécialisée en cuisine. Des livres de cuisine, bien sûr, aux recueils de critiques gastronomiques sans oublier la Poésie de la table, les Mesnagiers du Moyen-Age, les Arts Ménagers modernes et les Almanachs anciens source de nombreuses recettes de nos grands-parents, j'arrive maintenant à me faire une belle idée de l'importance de la cuisine à travers les âges ainsi que de l'évolution des us et coutumes dans ce domaine si particulier et qui, pourtant, touche tout le monde.
Un tout tout grand merci à Babelio et aux éditons « Vendémiaire » pour ce bel ouvrage qui a vite trouvé sa place dans ma bibliothèque :-)
« Dîner voilà mon histoire,
La table est mon seul amour,
Manger, chanter, rire et boire
Voilà mon ordre du jour. »
Extrait du « Le Gastronome sans argent » de MM. Eugène Scribe et Brulay
J'ai pensé un moment m'ennuyer, eh bien non, c'était une lecture parfaite pour perfectionner mes connaissances littéraires dans le monde assez fermé de la gastronomie. Si je connais assez bien les auteurs classiques, j'ai très peu repéré dans mes lectures les passages où les plaisirs de la table étaient racontés et c'est clair qu'il faut avoir l'oeil aux aguets car il n'y en a pas beaucoup. Faut dire que ces auteurs avaient peu l'occasion de participer aux banquets que parfois ils décrivent juste sur base de lectures ou de ragots.
Alors tout y passe, de l'art de dresser la table, d'élaborer la liste des invités, de faire le plan de table et bien sûr d'imaginer le menu qui sera le plus approprié à la situation et si cela paraît parfois surréaliste, je peux vous affirmer que tout ces points restent d'actualité si vous voulez faire une fête réussie :-p Mais pour moi, la partie la plus humoristique de cet ouvrage reste quand même la description des différents types de personnages que l'on rencontre dans ces réunions, toujours il faut le dire, un peu gastronomique ;-) du glouton au gourmand, du gourmet au gastronome, du pique-assiette averti à l'invité jaloux qui dénigre tout, on retrouve là toute une société qui n'a point disparu aujourd'hui :-)
En attendant, voici un essai qui complète bien ma collection spécialisée en cuisine. Des livres de cuisine, bien sûr, aux recueils de critiques gastronomiques sans oublier la Poésie de la table, les Mesnagiers du Moyen-Age, les Arts Ménagers modernes et les Almanachs anciens source de nombreuses recettes de nos grands-parents, j'arrive maintenant à me faire une belle idée de l'importance de la cuisine à travers les âges ainsi que de l'évolution des us et coutumes dans ce domaine si particulier et qui, pourtant, touche tout le monde.
Un tout tout grand merci à Babelio et aux éditons « Vendémiaire » pour ce bel ouvrage qui a vite trouvé sa place dans ma bibliothèque :-)
L'auteur nous plonge avec délice dans une histoire de la gastronomie et de ses mentions dans la littérature. Une réflexion documentée, une écriture vulgarisée mais très précise et truffée d'anecdotes. Un livre à dévorer, notamment si on est amoureux des lettres et amateur de bonne chair.
Citations et extraits (3)
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La littérature ne restitue donc pas une image précise du repas gastronomique mais elle permet d'appréhender sa diversité gastronomique.
Que les pièces soient charmantes, richement décorées ou austères, intimes ou grandioses, leur esprit modifie le regard porté sur l'ensemble du repas et joue sur l'appréciation des mets, des convives ou de la conversation. A l'inverse, la réussite d'une réception rejaillira sur la perception des lieux.
Lorsque les invités découvrent une opulence pour eux exceptionnelle, l'impression que leur laisse cette abondance est rarement bonne, et beaucoup réagissent soit en se sentant écrasés, soit au contraire en considérant leur hôte avec mépris.
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