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Enquête de Xanti Sopuerta tome 2 sur 11
EAN : 9782350683140
256 pages
Cairn (04/07/2013)
2.67/5   6 notes
Résumé :
Rugby, Biarritz, Bayonne. Saison catastrophique.
Serge Caracas, président de Biarritz Olympique, a senti le danger et battu le rappel. Jacques Gafas, président de l'Aviron Bayonnais lui a emboîté le pas. Derrière eux, les maires de Biarritz, Bayonne et Anglet. Repas à Hendaye. Pan, pan! Deux coups de feu claquent. Face aux maires, les deux présidents. L'un s'écroule, l'autre pas.
Xanti Sopuerta (prononcez Chanti!) va donc délaisser guides gastronomique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce polar, Jacques Garay place son intrigue dans le milieu de l'ovalie.

Après une saison catastrophique, le Biarritz Olympique et l'Aviron Bayonnais doivent prendre des décisions drastiques. Une fusion des clubs rivaux paraît la seule solution pour survivre et rester dans la course.
Ce projet soutenu par les maires de Biarritz, Bayonne et Anglet est bien engagé. Reste quelques détails à régler.
Une réunion discrète est prévue à Hendaye avec les protagonistes pour clarifier les derniers détails. Seulement voilà, un projet tenu très secret qui ne l'est pas tant que ça, puisque Jacques Gafas président de l'Aviron Bayonnais est assassiné pendant le repas. Serge Caracas président du Biarritz Olympique échappe de peu au 2ème tir.

Branle bas de combat pour Xanti Sopuerta (auteurs de guides gastronomiques et chroniqueur au journal local) et son ami le commissaire Seignosse.

L'enquête s'annonce difficile et la complicité de Xanti et petit poulet (le commissaire Seignosse) sera bien utile pour démêler les fils de cette pelote.

Comme d'habitude, j'ai retrouvé dans ce polar ce qui me plait dans l'écriture de Jacques Garay : de l'humour, de l'autodérision, des jeux de mots (et d'ailleurs je ne suis pas sûre de les avoir tous débusquer....) , le pays basque en couleurs, ses mets et ses vins.
un très bon moment de lecture.

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Jacques Garay est un très bon écrivain d'ambiance, moins en ce qui concerne l'écriture de romans policiers (selon mon goût).
J'aime le pays Basque. Parcourir cet ouvrage c'est parcourir, retrouver ou découvrir ce pays, ses ambiances, ses personnages. J'ai adoré le chapitre expliquant la rivalité entre bayonnais et biarrots, il est à la fois drôle et instructif.
Jacques GARAY aime sa région.
C'est un homme d'esprit, à la langue fine (parfois un peu trop, certaines subtilités, à trop l'être, peuvent échapper aux lecteurs) et à l'humour léger.
L'intrigue est en fait un prétexte à la découverte des personnages et des paysages. Pour le coup, l'intrigue est fine mais pas au bon sens du terme.
Bref ce n'est pas un polar, ni un vrai roman policier.
Que ferait le personnage principal sans son réseau d'amis? Pas grand chose. Il n'a de talent que ses amis. le personnage n'est pas assez étoffé.
J'ai trouvé les passages entre le personnage principal et sa dulcinée sans intérêt, voire mièvres... hormis encore une fois si l'on se place du côté de l'ambiance.
Bref un avis mitigé. Certains passages et itérations semblent baclés, comme le dénouement de l'histoire, très bof bof...
Je trouve cela dommage car le potentiel est là. Toute la matière est là mais des efforts à faire pour allier ambiance et roman policier à l'intrigue consistante et développée. Léo malet l'a fait. Jacques Garay peut le faire.. à la basquaise.
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La lecture de "Coup tordu à Sokoburu" a été laborieuse. Et pourtant ça avait si bien commencé. J'ai souri en reconnaissant très bien les lieux décrits, les vieilles rancoeurs entre Bayonnais et Biarrots, mais après.... moi je me suis ennuyée et je n'ai pas été sensible aux traits d'humour de l'auteur. Dommage....
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Laver son honneur et faire la lessive pour son fils, dans la même machine, il y avait de quoi se faire mousser. Et quand l’aventure sportive mettait les deux protagonistes en scène, il ne fallait pas louper le lever de rideau, quitte à payer les machinistes pour un clap de fin radical.
Voilà, tout était dit. Milliardaire et pourtant misérable, Khodorovitch n’était pas du bois dont on fait les flûtes, les potences plutôt.
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Quand les évènements vous dépassent, feignons d’en être les instigateurs, disait Talleyrand. Si je leur avais fait comprendre que je n’étais pas au jus, ils m’auraient pris pour un jambon et se seraient dit que j’étais au rencard, donc même plus bon à être renseigné. C’est quand tu es au courant de tout, ou que tu fais semblant de l’être, que les gens te parlent. Sinon, ils pensent que tu as décroché et ne te disent plus rien.
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Des histoires, il y en a eu des tonnes, il y en a des tas, et il y en aura des tombereaux. Jouer sous les mêmes couleurs ne fera jamais disparaître cette rivalité citadine. Elle prendra d’autres aspects, l’imagination des Biarrots et des Bayonnais étant sans limite en la matière. Elle demeurera, du moins faut-il l’espérer. Car la vie, ce n’est pas que le rugby, même si à Biarritz et à Bayonne, il compte beaucoup. Les gens s’adapteront, c’est sûr, et le Rouge et le Bleu flotteront longtemps à tous les mâts, surtout celui que Biarrots et Bayonnais ont fiché en plein cœur, à jamais.
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Sur terre, la différence saute aux yeux. Il en est de même dans l’eau. Le Bayonnais se baigne tandis que le Biarrot nage. Le Biarrot se joue des rouleaux de l’océan. Le Bayonnais lui, ne flotte qu’en piscine ou dans la Nive. Et même si pour lui Biarritz est Bayonne Plage, on ne le voit pas sur le sable biarrot à Miramar, à la Grande Plage, au Port Vieux, à la Côte des Basques, à Édouard VII ou à la Milady. On le trouve plutôt à Anglet.
Tout donc oppose les deux villes, et en plus le rugby !
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Ce ne sera plus la guerre, mais il demeurera encore des guéguerres, pour alimenter la chronique, faire travailler les neurones et ne pas laisser retomber le soufflé de la raillerie qui brûle encore toutes les langues dès lors qu’il sort du four.
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