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EAN : 9782363080752
220 pages
Arléa (26/03/2015)
3.7/5   5 notes
Résumé :
George Pearl, fameux architecte new-yorkais, décide de vendre son agence et de s'exiler à Rome pour jouir d'une retraite bien méritée. Il est riche, célibataire et ne se fait aucune illusion sur ses frères humains, ce qu'il clame haut et fort d'où son surnom mérité de George Pearl Harbor. Mais le misanthrope qu'il aspire à être est singulièrement entouré. Il ne se passe pas un jour sans qu'il consigne dans le journal qu'il a entrepris d'écrire les démêlés cocasses q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Sur la couverture du deuxième roman de Eliane Saliba Garillon, je suis d'emblée bien accueillie par un de mes illustrateurs préférés. Voutch a en effet croqué, sans légende cette fois-ci, ce qui pourrait résumer le personnage principal : un sacré chardon à approcher avec prudence. Mais au-delà de la couverture de ce « Journal Impubliable de George Pearl » ?

George Pearl, architecte new-yorkais à la réussite exemplaire, a vendu son agence pour profiter d'une retraite bien méritée à Rome… loin de ses concitoyens. Riche, célibataire sans enfant et d'une lucidité positivement cynique, il est fier de son surnom plein de promesses : George Pearl Harbor. Libre de son temps et retiré des affaires, il se consacre chaque jour à l'écriture du journal intime dont nous sommes les bienheureux lecteurs. Il y raconte ses démêlés avec sa soeur pique-assiette, sa femme de ménage Benita qui veut le marier ou sa nièce ingrate… sans oublier les e-mails cocasses échangés avec le locataire mielleux de la maison familiale qui écrit une biographie du philosophe Henry David Thoreau, ce grand apôtre… du renoncement au monde. Toutes ces rencontres donnent lieu à un festival de répliques d'une causticité « pearlienne », à l'humour aussi cinglant que perspicace… et on finit par s'attacher à ce personnage qui n'a finalement de misanthrope que la note de « tête » comme pourraient le dire les parfumeurs. Derrière le premier sillage, on va découvrir une autre générosité. La surprise va également venir des visites impromptues et surnaturelles de Laurel : quelle est leur raison et vers quelle issue cet « émissaire » emmène-t-il notre George Pearl ? Je ne vous ferai pas l'affront d'en dire plus…

Cela se sirote plus qu'agréablement mais pas seulement : cela nous interroge constamment sur ce que nous appelons la franchise et l'hypocrisie, la misanthropie et la bienveillance, la bonté ou la gentillesse… George Pearl Harbor nous dit dans son journal : « Se montrer gentil est l'arme des pauvres. J'ai toujours préféré me montrer juste. C'est l'arme des rois. » Exagère-t-il quelque chose qui a son fond de vérité ? Merci en tout cas à Monsieur Pearl de n'avoir pas pu faire le nécessaire pour empêcher la publication de son sacré journal.
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« Moi j'ai très vite compris que l'unique obstacle à l'ascension humaine était la bêtise, et que le luxe était le seul antidote à la promiscuité. »
Délicieusement cynique, furieusement drolatique, le lecteur se délectera de ses 200 pages fines, amusantes et émouvantes, choquantes et vraies. Sourire et bonne humeur garantit.
« J'ai toujours eu tendance à surpayer mon personnel pour éviter d'en changer ne croyant pas à la fidélité gratuite. »
Le célèbre architecte George Pearl vend son affaire et se retire à Rome. Mais l'on ne se retire jamais assez loin…Famille, amis, épistolier, solitude, et autres quémandeurs viennent frapper à sa porte.
« La chance de posséder un bien est largement contrebalancée par le devoir de traiter avec des locataires, et les résidences secondaires sont un luxe apprécié surtout par ceux qui n'en n'ont pas –laissées vides, elles génèrent une flopée de charge d'entretien et à peine louées, on a envie de les retrouver vide. Les propriétaires sont une race enviée à tort. »
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George Pearl, surnommé Pearl Harbor « Pearl était tellement insupportable qu'on le surnommait Pearl Harbor » célèbre architecte new yorkais a vendu son agence pour s'établir à Rome et jouir d'une retraite tranquille. L'homme, un brin misanthrope et misogyne n'a jamais voulu se marier et essaie de fuir ses semblables « Je n'ai jamais pu cacher leur vérité aux imbéciles »
Pourtant sa solitude est souvent interrompue par des visites opportunes ou pas. La plus surprenante est celle régulière de celui qu'il appel Laurel, ectoplasme ? Ange gardien ?
Ce livre est vraiment savoureux, spirituel, drôle, mais pas que. Un petit plaisir de lecture qui se lit rapidement. Cela fait du bien, une bouffée d'oxygène.

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George Pearl, fameux architecte new-yorkais, décide de vendre son agence et de s'exiler à Rome pour jouir d'une retraite bien méritée. Il est riche, célibataire et ne se fait aucune illusion sur ses frères humains, ce qu'il clame haut et fort, d'où son surnom mérité de George Pearl Harbor.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« La chance de posséder un bien est largement contrebalancée par le devoir de traiter avec des locataires, et les résidences secondaires sont un luxe apprécié surtout par ceux qui n’en n’ont pas –laissées vides, elles génèrent une flopée de charge d’entretien et à peine louées, on a envie de les retrouver vide. Les propriétaires sont une race enviée à tort. »
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« Je pense que la race des employés de maison est la seule qui n’a pas connu d’évolution depuis l’antiquité. Une insatisfaction chronique, indépendante de n’importe quel bon ou mauvais traitement, caractérise ses membres. Les complexes d’infériorité ont la vie dure. »
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« Il n’y a plus de médecins, mon cher, seulement des interprètes de rapports, qui slaloment prudemment pour éviter les fautes professionnelles. Le tout est de perdre ses patients légalement. »
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« Moi j’ai très vite compris que l’unique obstacle à l’ascension humaine était la bêtise, et que le luxe était le seul antidote à la promiscuité. »
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