Ces très chers voisins

L'action se passe dans un immeuble du 16ème Arrondissement de style haussmannien. Nous avons la concierge Portugaise, la Quadra exécrable, une famille et 4 enfants, et au dernier étage un Mexicain et une Américaine.

Pétronille est un femme de 47 ans , acerbe, odieuse, qui vit seule par choix car elle ne supporte personne. Riche héritière, elle a su faire fructifier ses actif avec détermination et une poigne de fer.

Cookie, un jeune femme de 35 ans, a quitté son pays suite à un divorce assez difficile à accepter. Elle se donne un an à Paris pour tourner la page.

Il nous reste notre Mexicain, Miguelito, chauffeur d'un riche banquier. Il a suivi son patron en France.

Voila tout ce petit monde ensemble, qui va apprendre à se découvrir.

Ce roman est une comédie, un brin banal et standard ! Mais, il reste très fidèle à ce style, il est distrayant, léger et ne vous demande pas un gros investissement émotionnel. Il est bourré de cliché mais entre deux romans un peu costaud...
Lien : http://lesciblesdunelectrice..

A la recherche d'un paisible roman, capable de vous détendre en seulement quelques lignes, de vous faire rire à en pleurer, voyager, aimer et sangloter ?
Ne cherchez plus, Ces très chers voisins... réunit toutes ces caractéristiques en un minimum de pages.

Ce roman au titre équivoque raconte la vie d'un immeuble cossu Parisien, dans le 16ème arrondissement, cachant sous ces toits, des personnalités bien atypiques. Ce livre contient trois voix différentes, trois résidents originaux, qui vont devoir partager leur pavillon et cohabiter dans un même espace spatial. Pétronille Pignon, LA locataire type ; grognon, détestant ses voisins (voire la terre entière), jalouse, marginale et solitaire. Viens ensuite Miguelito, un Mexicain ne parlant pas un mot de français, enjoué et bosseur, qui s'est installé dans l'immeuble grâce à son patron, qu'il conduit partout où il le souhaite. La dernière et plus effacée des locataires est une Américaine, professeur des écoles, venue se réfugier en France suite à un divorce douloureux.

Ces trois personnages aux antipodes les uns des autres sont les symboles respectifs de l'image stéréotypée des habitants de leur pays respectif. Toutes les caractéristiques et idéaux sont réunis pour faire de ces locataires banals des clichés nationaux.

L'histoire n'a rien d'intriguant ; ils vivent chacun leur vie quotidienne séparément, ne se croisant qu'au détour de l'ascenseur commun, de l'accueil de la concierge ou de la rue adjacente. On en apprend plus sur leurs personnalités, assez pour comprendre qu'une réelle cohabitation serait chose impossible. Dans la première partie du livre, leurs vies se déroulent sous nos yeux, peuplés par moment de convergences où les personnages se rencontrent en coup de vent, au détour d'un chemin, sans se prêter plus d'attention que ça.

Et pourtant, Eliane Garillon ajoute du piment à son récit en faisant naître une douce histoire d'amour entre la terrible Pétronille et le mexicain expatrié. Ne vous fiez pas à ce ton doucereux ; l'auteure incorpore à son récit un énorme quiproquos, qui perdure durant de nombreux chapitres et qui est s'avère bien plus drôle qu'il n'y paraît de primes abords.

L'humour est certainement le genre prédominant de Ces très chers voisins.... Un humour léger, que l'on pourrait facilement qualifié de naturel, sans exagération ni fioritures.

L'auteure s'est malheureusement aventurée en masse dans le second degré, se noyant dans le trop-plein, en écrivant une histoire abracadabrante concernant certaines cendres d'amour, qui auraient un pouvoir romantique ne laissant personne indifférent. Ça aurait pu marcher, j'en conviens, mais le vice était trop enclenché et en total désaccord avec le thème initial. Cette dissonance m'a un peu gênée, quoiqu'elle ne m'est pas empêchée d'apprécier ma lecture.

Eliane Garillon explore avec simplicité et humour les facettes d'une vie en appartement, soumise aux lois des multiples voisins. La seconde partie s'écarte lentement du sujet, mais reste agréable à découvrir et permet de passer un moment paisible et drôle.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..

Jusqu'à la page 80, la syntaxe "exotique" m'avait convaincue que l'auteur devait être canadienne. Renseignement pris, c'est une ex-publicitaire. le doute persiste donc : est-elle fâchée avec la langue française, ou non métropolitaine et son éditeur dépourvu de correcteur ? ... Quoi qu'il en soit, j'ai persisté quelques pages en diagonale, puis quand j'ai constaté qu'elle était aussi approximative avec ses personnages( la cousine hérite soudain du prénom de la meilleure amie) qu'avec la langue, je suis passée direct au dernier chapitre, curieuse de voir comment cette guignolerie allait se terminer, et je n'ai pas regretté qu'il me soit tombé des mains à la moitié. D'autant que j'avais (enfin !) l'Au-revoir, là-haut de Lemaitre à me mettre sous la paupière, et là, par contre, je me suis régalée ! Pourtant, le 4e de couv était engageant : Pétronille vient de fêter ses 47 ans. Son niveau de tolérance envers les autres est égal à zéro. C'est juste ma jumelle !!!!! La prochaine fois, je ferai plus attention à l'éditeur, ça m 'apprendra ! En bref, si vous avez une PAL de 3 mètres, peu de temps à y consacrer, et que vous détestez le perdre, votre temps, passez allègrement votre chemin !

Ce roman est l'histoire de Pétronille Pignon, 47 ans, vieille fille qui a hérité de l'appartement familial dans le XVIème arrondissement de Paris au décès de ses parents. Quelque peu aigrie, elle ne supporte ni ses voisins, ni les enfants de ses voisins. Elle se désespère de l'arrivée d' « étranger » dans son immeuble : un jeune homme mexicain et une trentenaire américaine, tous deux occupants les chambres de bonnes au 6ème étage de l'immeuble. Elle est intolérante, psychorigide jusqu'au jour où elle va trouver l'amour qui va totalement la métamorphoser. Mais cette transformation va-t-elle réellement durer dans le temps ? Ne va-t-elle pas regretter ses nouveaux choix de vie loin des mondanités parisiennes ?
Un livre qui se dévore en deux temps trois mouvements.

L'intrigue de ce livre est... plutôt loufoque, je ne vois pas quel autre mot employer. le récit se fait à trois voix, un chapitre pour chaque personnage chacun leur tour et sous forme différente (Cookie écrit des emails, Pétronille est la narratrice et le point de vue de Miguel est raconté à la 3ème personne).
Le style est agréable, le texte truffé de références littéraires et musicales (c'est toujours gai de lire un livre un peu cultivé) mais je cherche toujours l'intérêt de cette histoire tirée par les cheveux. Elle a au moins le mérite de surprendre, car on ignore totalement où l'auteure va nous emmener et plusieurs hypothèses m'ont traversé l'esprit.
J'ai quand même passé un bon moment, je me suis attachée aux personnages, même si toute cette histoire est tellement bizarre que je peine à en faire la critique.