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EAN : 9782370471031
244 pages
Editions Lajouanie (01/03/2019)
3.91/5   49 notes
Résumé :
Ça ne devait être qu’un jeu pour oublier la rupture. Une manière pour deux amies déçues par l’attitude des hommes de se venger en orchestrant le canular de leur vie : sélectionner huit candidats sur le site de rencontres Love Corner et les mettre à l’épreuve pour une récompense en or… Regina ! Mais lorsque le faux profil conçu pour être un redoutable appât devient une cible et que les prétendants disparaissent les uns après les autres, Leila et Gwen réalisent que l’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Quand tu fais connaissance avec Frédéric Ernotte et que tu lis son premier roman, tu te dis que tu ne le regarderas plus jamais de la même façon.
Quand tu es dans le 3ème et qu'il l'a écrit avec un complice, n'ayons pas peur du mot (!), tu es sur tes gardes.
Malgré tout, c'est tellement flippant que tu te dis que tu ne t'habitueras jamais à tant de cruauté (chez un garçon qui a l'air si gentil !).
Ce roman est addictif. Il ne faut le commencer que quand tu sais que tu as du temps pour le lire. Sinon, forcément, tu vas empiéter sur ton temps de sommeil !
J'ai beaucoup aimé. Mais j'ai placé la barre très très haut avec Frédéric Ernotte et ses idées totalement originales dans ses deux premiers romans. du coup, même si l'issue est totalement imprévisible (j'attends celui/celle qui prétendra avoir découvert la fin à moins de 20 pages de la fin... et encore), j'ai une légère préférence pour ses deux premiers.
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Comme indiqué sur la couverture, c'est un roman policier mais pas que ! En effet, à l'ère des nouvelles technologies et de notre hyper-connectivité au monde virtuel, on ne peut s'empêcher à y voir une certaine critique de notre rapport à Internet et aux réseaux sociaux notamment.

Deux amies, dont l'une vient de larguer son petit-ami volage, décident de se venger de la gent masculine en organisant un jeu via un site de rencontres. Elles mettent en place un faux profil qui sera la récompense de ce jeu vengeur aux conséquences dangereuses puisque les prétendants tomberont comme des mouches

Quand j'ai vu que les deux personnages principaux étaient des filles mais que les auteurs du livre étaient deux hommes, Frédéric Ernotte et Pierre Gaulon, j'ai eu peur qu'ils tombent parfois dans le cliché facile avec des dialogues assez mièvres. Erreur de ma part car ils se sont attelés à une écriture fine et qui ne tombe pas dans l'absurde. Visiblement, ils se sont bien fait aider ou leur part de féminité a su ressortir 😉 Leurs deux plumes ont su s'associer pour un ensemble cohérent et addictif.

Dévoré en moins de deux jours, le suspens est présent et les chapitres courts fait que l'enquête file à toute vitesse. Il existe une autre raison qui fait que ce roman noir est vraiment de qualité : son final. Prise de risques par ses co-auteurs, je l'ai adoré! Alors que je m'étais remuée les méninges pensant avoir trouvé le coupable idéal dès le premier tiers du livre, finalement, j'en suis tombée de ma chaise et ça, j'apprécie beaucoup!

Lu dans la cadre du Prix des Lecteurs des librairies Club.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Une petite ville tranquille comme il y en a tant. Deux amies d'enfance, célibataires. Un pub, leur lieu de ralliement. Une idée folle : s'inscrire sur un site de rencontre, pour voir et s'amuser. Des conséquences… qu'elles n'avaient pas vu venir.

Alors que Leila rumine une rupture dont elle n'arrive pas à se relever, Gwen, sa meilleure amie, l'entraîne malgré elle dans ce qui ne doit être qu'un jeu. A partir d'un faux profil, appâter des prétendants et leur proposer des épreuves pour choisir le meilleur d'entre eux.
Mais très vite, elles perdent le contrôle et le jeu dérape.

Dès le départ, le lecteur est happé par l'histoire et l'envie de savoir lequel des prétendants trouvera grâce aux yeux des jeunes femmes. L'histoire démarre sur les chapeaux de roue et garde un bon rythme jusqu'au bout. Des indices parsèment les pages, parfois menant vers de fausses pistes. On se prend au jeu de l'enquête, on doute, on pense avoir trouvé et puis une révélation vient tout changer.

le changement de narrateur d'un chapitre à l'autre apporte un point de vue différent sur les événements et les éclaire ou les complexifie selon le bon vouloir des auteurs. Tout est minutieusement dosé et la structure du récit, sans faille, fait progresser le lecteur vers une fin qui apporte un point d'orgue idéal au récit.

Même si j'aurais souhaité que certains personnages soient un peu plus développés, j'ai beaucoup aimé l'histoire racontée par Frédéric Ernotte et Pierre Gaulon. Ecrire à quatre mains est une gageure, plus encore lorsque l'on travaille à distance. Mais le pari a été relevé et tenu de bien belle façon. Tout est réuni pour capter puis captiver le lecteur.

Ce roman à suspens, réussi et addictif m'a fait passer un très bon moment.
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Les deux font la paire. Il fallait oser se lancer dans un projet d'écriture à quatre mains alors que les deux auteurs sont séparés par près de 1 000 kilomètres. Un monde… Mais les distances sont abolies quand on a la même passion.

Je connais Frédéric Ernotte pour avoir lu et apprécié ses deux premiers romans : C'est dans la boite et Ne sautez pas !. Deux livres qui n'avaient déjà pas grand-chose à voir l'un et l'autre, si ce n'est la manière assez singulière d'écrire de l'auteur belge. Je n'avais pas encore lu le sudiste Pierre Gaulon avant ce jour.

Comme des mouches est à l'image des précédentes histoires d'Ernotte, inclassable. Je préfère donc ne pas le caser dans une boite, au risque de tout faire sauter.

Présenté comme un thriller, il l'est sans l'être, une version Canada Dry. N'attendez pas une intrigue complexe à s'arracher les cheveux, ni de la violence à tous les étages. L'intrigue se veut noire mais pas que… (pour paraphraser le slogan de l'éditeur).

Il y a des morts, du suspense, un tueur mystérieux, mais ce ne sont vraiment pas ces ingrédients-là qui ont suffi à contenter l'amateur de thriller que je suis. Je dirais même que là n'est pas le propos, ni l'intérêt.

C'est bien l'écriture et le ton qui font de ce roman noir une bulle de distraction. Il ne faut pas y chercher autre chose qu'un sympathique moment de divertissement.

Les deux auteurs ont la langue bien pendue pour décrire les relations humaines (et amoureuses) 2.0, avec leur intrigue qui pousse au meurtre.

On sent qu'ils se sont bien amusés à entrer dans le corps de papier de deux trentenaires déçues des hommes et qui se lancent dans un jeu pour gentiment se venger. Un jeu qui dérape quelque peu…

C'est parfois un brin caricatural, mais ça détend (je parle des zygomatiques…). Les deux qui font la paire (je parle d'auteurs…) jouent avec les situations, à coups de bons mots, gros ou plus fins. Et souvent les fléchettes font mouche, même si j'aurais aimé y trouver une intrigue plus travaillée.

Comme des mouches un roman pétillant, pétulant parfois, pétaradant à quelques moments, qui atteint ce qui semble être son seul objectif : divertir. Frédéric Ernotte et Pierre Gaulon ont vraiment fusionné, et leur corps à corps (où on ne sait jamais qui est qui) fait sourire davantage que frissonner, tout en ne perdant jamais le rythme. D'où le sentiment d'une sympathique lecture, sans prétention.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Une histoire de vengeance qui tourne mal. Une jeune femme, aidée par sa meilleure amie, monte un canular sur un site de rencontres pour se moquer des hommes.
Femme bafouée est dangereuse, et certains hommes font le comprendre à leur dépend.

Ce roman écrit à quatre mains est plutôt bien construit et assez additif malgré quelques manques de précisions sur certains points.
On suit volontiers les deux amies aux réparties parfois cocasses.

Ici l'homme n'a pas le beau rôle et les deux auteurs ne se gênent pas noircir le tableau ; ça vole plutôt bas et c'est assez jouissif parfois. Sauf que la blague tourne au cauchemar et que c'est une histoire qui fini mal, très mal.

J'ai passé un bon moment de lecture et malgré quelques bémols, je vous le recommande .
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
e me penche par-dessus l’écran, mais Gwen le retire rapidement de mon champ de vision. Son attitude laisse présager le pire. Aussi loin que je m’en souvienne, elle a toujours eu en elle un grain de folie qui attire l’attention de tout être vivant cent mètres à la ronde. Dans une foule, Gwen est un point de repère. En réalité, elle est le point de repère. Depuis notre enfance, ses cheveux sont passés par tous les tons de l’arc-en-ciel. Parce qu’il faut, selon elle, tester pour se faire une opinion. Sa garde-robe est plus colorée que le carnaval de Rio. Elle aime récupérer, associer et puis recommencer avec de nouveaux tissus. Gwen s’habille en adéquation avec son humeur et, comme elle dit, un jour n’est pas l’autre. Malgré quelques tailles de différence, la petite fille que j’ai rencontrée à l’école lorsque je suis arrivée à Berry est assise devant moi. Je la voyais bien évoluer dans le milieu de la mode, mais elle a préféré s’asseoir à mes côtés sur les bancs de la fac de droit. J’étais contre cette idée idiote. Je ne voulais pas qu’elle me suive alors que sa passion pour les fringues aurait pu révolutionner les podiums. Elle m’a toujours soutenu que toutes les passions ne sont pas destinées à devenir un métier. Sujet tabou. Fin de la discussion.
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À quelques mètres sur la droite, Gwen, assise à sa table préférée, lève la main comme une étudiante excitée à l’idée de répondre aux questions d’un professeur bourré de charme. Son chignon rebondit sur son crâne à mesure qu’elle réitère ses appels. Ses lunettes aux montures plus brillantes qu’une boule à facettes manquent de glisser sur le bout de son nez. La vue de mon amie désamorce immédiatement l’état d’alerte que mon corps avait enclenché. Je souris et après avoir replacé une mèche de cheveux derrière l’oreille, m’assieds à la place qui m’est réservée à proximité du Shamrock en bronze fixé sur la colonne centrale du pub en l’honneur du XV du Trèfle. L’emblème de l’équipe d’Irlande de rugby fait bien un mètre de côté. Le patron a vu grand pour cette pièce incontournable de la décoration. Le drapeau ne suffisait pas à contenter les fans et, ici, ce que supporter veut, supporter l’obtient.
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Une boule de stress gonfle dans ma poitrine et mes entrailles se soudent en un nœud dur. Depuis ma rupture avec Michaël, il y a près d’un mois, je ne peux m’empêcher de pénétrer dans un lieu familier en me demandant s’il ne s’y trouvera pas. Inquiétude absurde et partiellement infondée étant donné que mon ex s’est installé dans une ville, éloignée de près de 50 km de Berry, où je poursuis ma petite vie de trentenaire. Pourtant la crainte perdure, comme si la simple vue des lieux que nous avons partagés renvoyait inconsciemment à mon esprit la douleur de sa trahison. Je soupire. Même ce satané bar me rappelle le gars dont j’ai supporté les soirées PlayStation et les caleçons à côté de la panière à linge. Et moi qui, pauvre idiote, croyais finir ma vie avec lui…
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Les plis de son visage s’éclairent soudain comme si elle venait d’être gagnée par une illumination divine. On pourrait presque voir une ampoule au-dessus de sa tête surmontée de la légende : EURÊKA !

– Tu m’as bien dit que tu ne supportais pas qu’on se soit joué de toi, n’est-ce pas ? C’est marrant, parce que j’ai pensé à quelque chose. Ça devrait te remonter le moral.

D’un geste, elle s’empare de son ordinateur et pianote sur le clavier. Mon instinct sent la mauvaise idée arriver.

– Qu’est-ce que tu fais ?

Gwen me fait signe de patienter une seconde, puis me dévisage et se remet à taper sur les touches.

– Je ressuscite une vieille amie à nous.

– Quoi ? Qu’est-ce que t’es en train de fabriquer ?
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A titre personnel, le remède inconditionnel à de nombreux problèmes reste le placard à bonbons sur lequel je suis appuyée. Je me décale de quelques centimètres pour l'entrouvrir et saisir les M&M's. Je dépose provisoirement le couteau sur mes cuisses et j'explose le paquet pour libérer les otages. Je les trie par couleur. Une fois les petits tas créés, j'attribue une peur à chacun d'entre eux. Oui je les engloutis pour faire disparaître les peurs.
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Extrait de la conféence "Magie, mages, magiciens...entre le Bien et le Ma l!" avec Nathalie Dau, Pierre Gaulon,Adrien Tomaset Cindy van Wilder.
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