Frédéric a pressenti, par Voltaire, l'importance politique des écrivains. En devenant philosophes, ils ont cessé d'être de purs artistes pour exercer une action grandissante sur l'opinion, sur l’État et sur la société.
"Les auteurs, écrit-il, sont, en un certain sens, des hommes publics ; leurs écrits se répandent dans toutes les parties du monde, et, connus de tout l'univers, manifestent aux lecteurs les idées dont ils sont empreints. Vous publiez vos sentiments ; leur beauté, les charmes de la diction et de l'éloquence, en un mot tout ce que le feu des pensées et la force de l'élocution peuvent produire d'achevé, frappe vos lecteurs ; ils en sont touchés et bientôt par votre heureuse impulsion tout un monde respire cet amour du genre humain. Vous formez de bons citoyens, des amis fidèles, des sujets qui, abhorrant la rébellion, sont zélés pour le bien public. Que ne vous doit-on pas !" (A Voltaire, 4 novembre 1736.)
Souvent les fidèles incriminaient la doctrine de leurs pasteurs. Des Poméraniens parlaient de chasser le leur parce qu’il ne croyait pas fermement à la résurrection des corps. (Réponse de Frédéric II) : « Que le curé reste. Si au jour du jugement dernier, il ne veut pas ressusciter, il n’aura qu’à demeurer couché. »
(p. 316)
Un règne diffamé
Rencontre de Jean FELLER avec
Pierre GAXOTTE (dans sa propriété d'Amboise) pour évoquer le
roi Louis XV que l'historien et académicien s'efforce de réhabiliter.
Au pied d'un tableau de Louis XV,
Pierre GAXOTTE explique pourquoi il admire ce Roi, son règne, son temps. C'est un
roimoderne, égalitaire. le 18ème siècle était progressiste. le règne de Louis XV est un règne...