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EAN : 9782298176599
France loisirs (30/11/-1)
3.92/5   20 notes
Résumé :
Titre de la première édition : Les larmes de Rose
-

Rachel Clément, experte en objets d'art, est abattue chez elle, alors qu'elle était sur le point d'inaugurer une exposition consacrée à Marie-Antoinette, avec en pièce maîtresse le Coeur de la Reine, une bauge d'une valeur historique inestimable. Son ex-mari Marc, célèbre acteur, est retrouvé devant chez elle, les mains ensanglantées. Même si le couple, séparé depuis longtemps, entretenait une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman nous permet d'entrer dans le monde des arts, quelquefois interlope.
Myriam Giacometti a bâti son histoire autour du musée Pompidou de Metz, un peu en décalage, avec les éléments de l'Histoire ( XVIIIème), alors que cette institution est dédiée à l'art moderne.
Mon intérêt a baissé au fil des pages car j'ai vite découvert qui était l'assassin de Rachel Clément, en charge des expertise dans ce musée.
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Un bon polar sur fond d'art et de musée.
Ce n'est pas désagréable.
Experte en objets d'art au centre Pompidou de Metz ; Rachel est assassinée.
Son ancien mari, acteur charismatique est accusé, toutes les preuves sont contre lui.
Mais Rose, leur fille est persuadée de son innocence et va explorer toutes les pistes pour prouver son innocence.
Du suspens avec de nouvelles pistes auxquelles on croit mais qui ne sont pas les bonnes.
Un dénouement complètement inattendu.
Les personnages sont bien travaillés et leurs personnalités bien analysées.
Si le caractère de Rose m'a parfois agacé, je lui ai trouvé plein de circonstances atténuantes, et finalement, sa ténacité est payante.
J'ai eu beaucoup d'empathie et d'admiration pour Rachel.
Peut-être quelques maladresses parfois dans l'intrigue, mais vraiment sans conséquences.
L'art est omniprésent dans cette histoire qu'il enrichit.
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Après avoir lu et adoré "L'enquête de Lisa", un thriller évoluant dans le monde de l'opéra lyrique, c'est avec un grand plaisir que je retrouve la plume fluide de Myriam Giacometti dans ce second roman.
"Les larmes de Rose" nous entraine cette fois dans le milieu des oeuvres d'art et dans de vrais lieux en Lorraine, ce qui n'est pas pour me déplaire. Un décor qui sert à nouveau une intrigue bien ficelée où l'on apprend en parallèle que le marché de l'art n'échappe pas à certaines dérives frauduleuses.
Toujours mariés, mais séparés depuis longtemps, Marc, un acteur célèbre, se rend chez Rachel, experte en objets d'art, qui l'attend pour finaliser les papiers du divorce. Quelques minutes plus tard, un couple de jeunes amoureux, qui avait assisté à l'arrivée de Marc, alertent la police. Et pour cause, après avoir entendu un coup de feu, le couple a vu Marc sortir du domicile, les vêtements ensanglantés. Rachel est retrouvée morte à son domicile, tuée par arme à feu. Pour les policiers, l'affaire sera vite bouclée, il n'y a pas à chercher plus loin le meurtrier et le mobile. Marc, sujet à des crises de colères violentes, n'a pas accepté le divorce et a abattu sa femme de sang froid. Pourtant, malgré les faits accablants, seule Rose, sa fille, semble persuadée de l'innocence de son père et va dès lors commencer à mener sa propre enquête pour tenter de le réhabiliter. Mais sa quête de vérité ne va-t-elle pas l'aveugler au point de ne pas voir le danger qui menace ? Va-t-elle finir comme sa mère ?
Je n'en dirai pas plus si ce n'est que j'ai apprécié les nombreuses descriptions des personnages et des lieux, ses chapitres courts, passant d'un personnage à l'autre pour une plus grande fluidité, dont on a qu'une envie : tourner les pages pour connaitre la suite.
En résumé, Les larmes de Rose est un thriller haletant qui tient ses promesses avec une intrigue bien ficelée et un dénouement à la hauteur que je n'ai pas vu venir.
Je lirai donc avec plaisir le prochain roman de l'auteure.
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En apparences est le tout premier polar de Myriam Giacometti que je lis. J'avoue que cela décoiffe, le tout sans hémoglobine.

L'auteur brosse le portrait de toute une galerie de personnages - au caractère bien trempé - imbriqué les uns dans les autres par des liens d'amitié. Amitié entretenue depuis l'enfance, même si parfois, la vie les a plus ou moins séparés.

Myriam Giacometti s'attache plus particulièrement au caractère psychologique des ses personnages en décrivant leurs faiblesses ainsi que leurs points forts. Mine de rien, chacun d'entre eux prends marques, tout en se détachant des autres à tour de rôle, et, surtout sans prendre le dessus sur les autres protagonistes.

Conclusion, l'enquête policière avance sans que l'on s'en rende compte On arrive ainsi tranquillement au dénouement final. En bref, un excellent polar.

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Je rédige ce commentaire pour donner mon avis personnel et ne pas simplement réstituer un résumé.
Pour commencer, j'ai apprécié la façon dont été abordés les personnages. Il s'agit de chapitres courts qui par conséquent m'ont donné envie de les enchaîner sans m'arrêter. A chaque chapitre, un nouveau personnage est abordé avec l'impression de rentrer dans sa vie. En effet, Myriam Giacometti nous détaille des faits anecdotiques sur la vie d'un personnage qui pourtant ne nous paraît pas si important dans le récit. On découvrira bien évidemment par la suite le pourquoi du comment.

J'ai adoré le thème autour de l'art, c'est un thème assez rare que je ne n'avais pour l'instant pas eu l'occasion d'explorer. le "contexte" d'un livre est essentiel pour avoir une base sur laquelle poser une histoire. Et je dois dire que j'ai été plongé dans ce thème inspirant, il est vrai que j'apprécie entrevoir un côté historique.

Ensuite, vers la fin du roman avant que les personnages ne comprennent qui était le coupable, j'avais déjà d'énorme doute sur une personne en particulier. Mais à ma grande surprise, il ne s'agissait pas du tout de la personne en question. Alors, ne lâchez rien, vous verrez que cela est bien plus complexe.

Pour conclure, bien sûr, j'ai déjà lu des romans policiers qui m'ont beaucoup plus emporter et qui sont devenus des coups de coeur. Néanmoins, ce roman était agréable.
Je ne dénigrerais jamais un livre car derrière ce cache un auteur qui a passé des heures parfois interminables et qui y a donné tout son coeur. On ne peut imaginer le travail colossale fourni.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Dans la profession, il était d'usage de transmettre un rapport oral à l'officier de police judiciaire ou au procureur à l'issue de l'autopsie afin qu'ils disposassent imédiatement des éléments néessaires à la poursuite de l'enquête. Il fallait en moyenne un mois pour produire le raport et l'envoyer.
- J'allais le transmettre au commissaire Laune. Pourriez-vous le lui donner ? Cela évitera des frais supplémentaires.
Kenza acquiesa d'un signe de la tête.
Ils se saluèrent chaleureusement, puis l'inspectrice quitta l'école de police avec soulagement. Il était 16 heures lorsqu'elle rejoignit sa voiture. Avec un peu de chance, elle éviterait les embouteillages liés à la sortie des bureaux.
Kenza posa l'enveloppe du docteur Chouvert sur le siège passager, puis mit le contact. Soudain, son pied lâcha la pédale d'embrayage. Une irresistible curiosité s'empara d'elle. Avec mille précautions, elle décolla l'enveloppe sans la déchirer, et se saisit du document qu'elle contenait.
Comme prévu, il donnait la date du décès et de la levée du corps, relatait les examens externes et internes pratiqués, décrivait les lésions constatées, et concluait sur les circonstances de la mort. Kenza lut attentivement le rapport et les annexes. Lorsqu'elle eut fini, elle jeta littéralement les feuilles sur le côté passager, oubliant le soin qu'elle avait apporté dans le décollement de l'enveloppe.
Ses doigts se mirent à trembler, et une grimae de stupéfaction déforma sa bouche.
- Alors ça ! s'exclama-t-elle à voix haute.
Je ne m'y attendais pas du tout !
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La tempête faisait rage depuis une heure. Le vent s’engouffrait dans les branches, qui virevoltaient dans la nuit. Le tonnerre grondait au loin, tandis que la pluie devenait de plus en plus forte. Les gouttes qui tambourinaient à la fenêtre produisaient un bruit concis, violent.
Pelotonnée sous les couvertures, Rose se répétait qu’elle n’était plus un bébé. Il était ridicule de penser que la branche dénudée du vieux hêtre agitée par le vent était le doigt osseux d’une sorcière maléfique qui se cachait derrière le mur et qui voulait entrer dans la maison. À six ans, elle était en âge de comprendre que les monstres et les sorcières n’existaient que dans son imagination. C’était sa maman qui lui avait dit cela quand elle se précipitait dans son lit après avoir fait des cauchemars, et sa maman avait toujours raison.
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- Viens, dit-elle en se retournant. Montons dans le bureau et finissons-en.
Elle grimpa les marches à vive allure, l'homme sur ses pas. Arrivée dans la pièce au premier étage, elle fit le tour de la belle table en merisier de style Louis XVI et prit place sur la chaise. En tirant sur la poignée du tiroir, elle confessa :
- Ca m'a pris pas mal de temps avant de comprendre que c'était la meilleure chose à faire. Mais maintenant, je n'ai plus aucun doute.
Sans savoir pourquoi, elle stoppa net ses mouvements. Un frisson parcourut sa nuque. Quelque chose dans l'attitude raide et contractée de l'homme en face d'elle clochait. Pourquoi restait-il immobile et ne s'asseyait-il pas ? Rachel releva la tête. Elle lâcha les feuilles paraphées qu'elle tenait dans sa main et déglutit difficilement.
- Qu'est-ce que ça signifie ?
Le canon d'un pistolet brillait par intermittence dans la lumière du réverbère qui clignotait.
- Je suis désolé, mais je n'ai pas le choix.
Elle eut à peine le temps de réagir et de tenter une action désespérée pour se défendre, mais ce fut trop tard. Le bruit sec d'une détonation retentit.
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Nicolas avait toujours su qu’il serait directeur de musée. Dès qu’il avait pu se plonger dans les livres, il avait été subjugué par les tableaux représentant les grands personnages historiques. Plus tard, en cours de dessin, quand il avait commencé à étudier l’art abstrait et que tous ses camarades demeuraient dubitatifs devant ces formes irrégulières, lui avait compris le sens caché des peintures, des sculptures et des objets d’art en général : ils étaient créés pour divertir les gens. Comme une star de la musique donnant le meilleur d’elle-même sur scène, comme un écrivain racontant l’histoire la plus captivante possible, l’artiste produisait une œuvre susceptible de faire réagir les personnes qui la regardaient, de les pousser à réfléchir, à rêver ou à s’interroger.
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Incapable de rester en place, elle retourna à son bureau, s’abjurant mentalement de se calmer. Elle savait que son niveau de stress n’était pas essentiellement dû à sa surcharge de travail. C’était son rendez-vous du soir qui la mettait dans un état pareil. Le rendez-vous et les papiers qui l’attendaient, dans le fond du tiroir. Cette pensée ne la rendait ni triste ni amère. Bien au contraire. Le sentiment qui prédominait à l’évocation de son futur divorce était plutôt le soulagement. Aucune émotion négative. Peut-être simplement le fugace regret de ne pas avoir régularisé la situation plus tôt.
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