Comme chaque été, Justin part en vacances sur l'île avec sa mère et
Jean-Marc, le beau-père très penché sur la boisson.
Le lieu de villégiature est un terrain avec deux caravanes.
Justin retrouve ses potes, sa clique, il travaille au supermarché rayon tomates blanches, faut bien trouver de l'argent pour se payer les bières.
Un jour,
Jean-Marc disparait, tout comme son vieux camion Citron.
Avec un langage cru, parlé, imagé comme le peut être celui utilisé quand on sort de l'adolescence, quand on vient d'un milieu “prolétaire”, Justin décrit son quotidien.
Il narre ses moments de lassitude face à son beau-père qui boit trop, de joie quand il retrouve sa bande dans des soirées sur la plage, son amour caché pour Noomi même si il sait que son physique d'ablette ne fait pas le poids face aux corps musclés des surfeurs.
Sa prise de conscience qu'il n'est pas du même milieu, de la même condition sociale que les “Jean-Eudes” qui vivent sur leurs bateaux.
C'est une fureur de vivre, d'exister, une amitié tendre, infaillible qui tiens ces gamins qui entrent dans le monde adulte comme sur un ring.
Il s'appelle
Justin Coudures, et il est loin d'être mort …