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EAN : 9781844846535
256 pages
Parkstone (17/09/2009)
4.5/5   4 notes
Résumé :
Katsushika Hokusai est sans doute l'artiste japonais le plus connu en Occident, et ce, depuis le milieu du XIXè siècle.. . . .Reflet de l'expression artistique d'une civilisation isolée, les oeuvres de Hokusai, qui furent les premières en provenance du Japon à émerger en Europe, influencèrent particulièrement les peintres impressionnistes, tels que Vincent Van Gogh. . . . .Considéré de son vivant comme un maître de l'estampe Ukiyo-e, Hokusai fascine par la variété e... >Voir plus
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Dans les deux hémisphères, c’est donc la même injustice pour tout talent indépendant du passé ! Voici le peintre, qui a victorieusement enlevé la peinture de son pays aux influences persanes et chinoises, et qui, par une étude, pour ainsi dire, religieuse de la nature, l’a rajeunie, l’a renouvelée, l’a faite vraiment toute japonaise ; voici le peintre universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l’homme, la femme, l’oiseau, le poisson, l’arbre, la fleur, le brin d’herbe ; voici le peintre, qui aurait exécuté 30 000 dessins ou peintures ; voici le peintre, qui est le vrai créateur de l’Oukiyô yé, le fondateur de l’École vulgaire, c’est-à-dire l’homme qui ne se contentant pas, à l’imitation des peintres académiques de l’école de Tosa, de représenter, dans une convention précieuse, les fastes de la cour, la vie officielle des hauts dignitaires, l’artificiel pompeux des existences aristocratiques, a fait entrer, en son œuvre, l’humanité entière de son pays, dans une réalité échappant aux exigences nobles de la peinture de là-bas ; voici enfin le passionné, l’affolé de son art, qui signe ses productions : fou de dessin... Eh bien, ce peintre — en dehors du culte que lui avaient voué ses élèves — a été considéré par ses contemporains, comme un amuseur de la canaille, un bas artiste, aux productions indignes d’être regardées par les sérieux hommes de goût de l’Empire du Lever du Soleil. Et ce mépris, dont m’entretenait encore hier, le peintre américain La Farge, à la suite des conversations qu’il avait eues autrefois au Japon avec les peintres idéalistes du pays, a continué jusqu’à ces derniers jours, où nous les Européens, mais les Français en première ligne, nous avons révélé à la patrie d’Hokousaï, le grand artiste qu’elle a perdu, il y a un demi-siècle.
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De ces volumes sur l’architecture, sur les peignes et les pipes, on pourrait rapprocher le Shingata Komon-tchô, Album de petits dessins pour nouveautés, publié en 1824.

Une série de planches, où l’ingénieuse combinaison de l’enlacement, de l’entre-croisement, de l’enchevêtrement de carrés, de ronds, de losanges, fait le décor de robes, et qui devait être suivi d’un autre volume consacré aux broderies qui n’a pas paru.

En tête de ce volume, la préface de Tanéhiko dit : « Les artistes qui dessinent librement, sont d’ordinaire maladroits avec le compas et la règle, et ceux qui font des dessins géométriques ne savent pas dessiner librement. Hokousaï, lui, fait tout bien, et il arrive à faire avec sa règle et son compas, à faire non pas seulement des dessins artistiques, mais encore des dessins d’une invention infinie. »
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Les sourimonos, les impressions moelleuses, où la couleur et le dessin semblent tendrement bus par la soie du papier japonais, et qui sont ces images à la tonalité si joliment adoucie, si artistement perdue, si délavée, de colorations pareilles aux nuages à peine teintés, que fait le barbotage d’un pinceau, chargé de couleur, dans l’eau d’un verre, ces images qui, par le soyeux du papier, la qualité des couleurs, le soin du tirage, et des rehauts d’or et d’argent, et encore par ce complément du gaufrage — obtenu, le croirait-on, par l’appuiement du coude nu de l’ouvrier sur le papier — ces images n’ayant rien de similaire dans la gravure d’aucun peuple de la terre, font une grande partie de l’œuvre d’Hokousaï.
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Albums d’amateurs.

Il existe nombre d’albums faits par des amateurs, avec des estampes, ou des sourimonos parus par série, tels que les Poètes, les Attributs du Cheval, les Scènes des rônins, les Tôkaïdo, les 36 Vues de Fouzi-yama, les Ponts célèbres, les 8 Vues de Liou-Kiou, les cent Poésies expliquées par la nourrice, les Fleurs, les Fleurs et Oiseaux, les Caricatures, etc.

Ces dessins n’ayant pas été édités en albums, ils entrent dans la classification des estampes et des sourimonos.

Les noms arbitrairement donnés à ces albums, ne sont pas acceptés par nous.
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Mais, mieux encore que ces kakémonos, que ces makimonos, que ces panneaux, des documents plus révélateurs, pour étudier Hokusaï, pour se rendre compte de ses procédés, pour pénétrer le secret de son art, se trouvent dans trois ou quatre albums, appartenant à Hayashi et renfermant les projets, les croquis, les esquisses de ses dessins terminés - de tout cela, que le XVIIIème français appelait les premières pensées d'un peintre.
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« Je serai poète, écrivain, dramaturge. D'une façon ou d'une autre, je serai célèbre, quitte à avoir mauvaise réputation. » Oscar Wilde (1854-1900) était un homme de parole : il fut poète, écrivain et dramaturge, il eut une mauvaise réputation et il est célèbre. […] le jeune Wilde, élève brillant, entre au Trinity College de Dublin avec une bourse […] et suit des études classiques : histoire ancienne, philosophie et littérature. Il commence à voyager et découvre l'Italie et la Grèce. […] Il s'installe à Londres et fréquente les milieux élégants intellectuels. […] Il se fabrique une image d'esthète : […] ses tenues vestimentaires de dandy font fureur… Oscar Wilde est à la mode. […] il fait une tournée de conférences sur « l'esthétisme » aux États-Unis, avant de séjourner à Paris où il rencontre Hugo (1802-1885), Daudet (1840-1897), Zola (1840-1902), Edmond de Goncourt (1822-1896) (qui le décrit comme « un individu de sexe douteux »), Verlaine (1844-1896), et les peintres Pissarro (1830-1903), Degas (1834-1917) et Jacques-Émile Blanche (1861-1942). […] […] Un second voyage à Paris lui permet de rencontrer Mallarmé (1842-1898), Pierre Louÿs (1870-1925), Marcel Schwob (1867-1905) et André Gide (1869-1951). Juillet 1891 marque le début d'une liaison qui ne se terminera qu'à la mort De Wilde : Alfred Bruce Douglas (1870-1945), « Bosie », vient d'entrer dans sa vie. […] Accusé de sodomie, Wilde […] est arrêté et jugé, […] déclaré coupable d' « actes indécents » et condamné à la peine maximale : deux ans de travaux forcés. […] Wilde séjourne dans plusieurs prisons […]. Au bout de quelques mois, son état de santé lui vaut d'être dispensé de travaux forcés proprement dits. Ne pouvant payer les frais de justice du procès […], il est condamné pour banqueroute et ses biens sont vendus aux enchères. […] En 1900, un abcès dentaire dégénère en méningite et Oscar Wilde meurt le 30 novembre après avoir reçu, à sa demande, l'absolution d'un prêtre catholique. le convoi funèbre est composé de quelques artistes anglais et français, dont Pierre Louÿs ; Wilde est enterré au cimetière de Bagneux. Ses restes seront transférés au Père-Lachaise en 1909. » (Dominique Jean dans Oscar Wilde, Maximes et autres textes, Éditions Gallimard, 2017)
« […] Les aphorismes traduits ici ont été publiés en 1904, quatre ans après la mort de leur auteur, par Arthur L. Humphreys, qui s'appuyait sur un recueil « analogue » qu'il avait lui-même publié en 1895 sous le titre Oscariana : Epigrams. […] le recueil de 1904 s'intitulait simplement Sebastian Melmoth, Oscar Wilde n'étant mentionné qu'entre crochets. […] Cet ensemble donne un aperçu de la pensée et de l'esprit De Wilde, et si les aphorismes sont parfois contradictoire, ils n'en sont pas moins - précisément - le reflet exact de sa personnalité. Wilde, en public, offrait un tel feu d'artifice de mots d'esprit et de paradoxes que le poète Yeats (1865-1939) a dit qu'il donnait l'impression de les avoir préparés à l'avance […]. » (Bernard Hoepffner)
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Références bibliographiques : Oscar Wilde, Aphorismes, traduits par Bernard Hoepffner, Éditions Mille et une nuits, 1995
Oscar Wilde, Pensées, mots d'esprit, paradoxes, traduits par Alain Blanc, Éditions V
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