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Ça ne devrait pas une fois, mais ça est comme ça : la tristesse domine à la lecture de cet album, le dernier du tandem Uderzo Goscinny. La mort de Goscinny - le petit lapin de la dernière planche - met un terme à une collaboration à la tête de nombreux chefs-d'oeuvre de la bd franco-belge. Et la question posée après la citation de César pour savoir qui des belges ou des gaulois est le peuple le plus brave auquel il ait eu à faire semble un peu dérisoire...
Le scénario est malheureusement aussi mince que le graphisme est élaboré. de la couverture à la dernière planche Uderzo a travaillé le graphisme comme jamais. Mais dessiner ne veut pas dire raconter. Il manque à cet album un découpage à la hauteur des précédents. Empiler caricatures et références comme Obélix les casques gaulois ne fait pas un récit. On se régalera aux citations, qu'elles soient verbales ou graphiques, de l'inusable Pierre Tchernia au véloce Eddy Merckx en passant par Annie Cordy ou les Dupond/t. On sera ému par les clins d'oeil au patrimoine belge, de Bruegel aux moules frites en passant par la bière et le waterzoï. Mais, pour ma part, on restera très réservé sur une histoire qui ne démarre pas vraiment et nous conduit là où on l'attendait, sur une morne plaine.
Une grande émotion oui, mais pas un grand plaisir, non. Loin de là. Maintenant, on sait qu'Uderzo lui-même s'interrogeait sur la fin de cet album... et que d'autres viendront après qu'on pourrait encore plus regretter.
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Initialement prévu pour sortir en 1977, avec un rythme de parution annuel, cet album ne sortira que deux années plus tard, en raison du décès de René Goscinny survenu en novembre 1977. Il restait alors à Uderzo 8 pages à terminer dont la réalisation avait été bloquée par Goscinny en raison d'un différend avec Dargaud. Après la mort de Goscinny, Dargaud contraint Uderzo par voie de justice à lui remettre les planches manquantes, sous peine de dix millions de francs de dommages et intérêts (source : Wikipédia). Uderzo achève donc l'album seul, celui-ci ne sortira qu'en 1979 après une prépublication dans le journal le Monde.

Une excursion des irréductibles Gaulois chez les Belges, voilà bien dites voir la pièce manquante du puzzle pour nos deux champions de la bande dessinée franco-belge ! Cet album, on l'attendait tous, avec ses emprunts au patrimoine belge et ses références plus belges les unes que les autres : la chanteuse Annie Cordy, la bataille de Waterloo, les moules-frites, les choux de Bruxelles, le Manneken-Pis, Eddy Merckx, Hergé, Jacques Brel, et j'en passe, on peut trouver avec au moins nonante clins d'oeil et citations de la sorte, sais-tu, et ce ne sont pas là des carabistouilles !

Le scénario emprunte un chemin classique : Abraracourcix est vexé par les Romains qui considèrent que les camps retranchés entourant le petit village gaulois constituent désormais pour les légionnaires des endroits de tout repos, comparés à la campagne actuelle que mène Jules César contre les Belges. Abraracourcix décide pour en avoir le coeur net de se rendre sur place ; il est accompagné par Astérix et Obélix. Très rapidement, le trio rencontre des Belges et se mesure à eux, pour savoir quel peuple sera le plus « brave ».

Tout part d'une appréciation historique consignée par César dans son Commentaires sur la Guerre des Gaules : « de tous les peuples de la Gaule, ce sont les Belges les plus braves », rapportée par le légionnaire ressemblant à Pierre Tchernia à Astérix (page 8).

D'autres caricatures, plus ou moins officielles, vont suivre. Dans cet album, Goscinny et Uderzo renouent avec les fondamentaux (caricatures, citations, nombreux clins d'oeil…), peut-être avec excès, mais on ne peut qu'apprécier le contraste produit avec le précédent album (Obélix et Compagnie) qui était de ce point de vue un peu austère. Citons donc les personnages qui apparaissent comme autant de « guest stars » : Pierre Tchernia (pages 7 et 8) ; Annie Cordy dans le rôle de Nicotine (page 21 et suivantes) ; les Dupond et Dupont annonçant l'arrivée de Jules César (page 31) ; le Manneken-Pis, perpétuelle victime d'une envie urgente (pages 33 et 34) ; Eddy Merckx en messager pulvérisant les records de vitesse (page 39) ; Harry James, trompettiste de jazz américain interprète de la chanson St. Louis Blues, qui selon moi donne ses traits au légionnaire Saintlouisblus (pages 24 et 25) et dont la réplique « ça chauffe ! » pourrait évoquer sa spécialité le « jazz hot », variété de jazz laissant beaucoup de place à l'improvisation. Saintlouisblus fait bouillir de l'huile et lance la première étape d'une longue réflexion conduisant à la recette des moules-frites imaginée par Gueuselambix dans l'album.

Plusieurs acteurs, en effet, vont contribuer sur une vingtaine de pages à faire émerger l'idée de cet incontournable trésor national belge. Seul Goscinny, scénariste génial, pouvait imaginer et insérer mine de rien dans le récit principal une histoire parallèle sur plus de vingt pages. Saintlouisblus fait chauffer son huile bouillante et tombe dans les pommes, Gueuselambix retient l'idée des pommes frites dans l'huile (page 25). Barbe-rouge le pirate échoue sur une plage avec un vestige de son bateau coulé : un ensemble de planches où sont restées accrochées des moules (page 26). Gueuselambix parle de son idée de pommes frites à sa femme Nicotine (page 28). Barbe-rouge veut faire valoir sa neutralité et réclame le remboursement de son bateau coulé auprès d'un centurion romain (page 27) puis de Jules César (page 38), en exhibant les planches garnies de moules. On retrouve les pirates et leurs planches sur le champ de bataille de Waterloo (page 44), qu'ils abandonnent sur le terrain en raison des bombardements nourris. On apprend plus loin qu'Obélix a récupéré les planches et leurs moules comme un souvenir de la bataille (page 46). Il les montre à Gueuselambix qui a alors l'idée d'associer les moules aux pommes frites !

Le lecteur appréciera également l'adaptation de deux célèbres tableaux : « Campagne de France, 1814 » d'Ernest Meissonier (à ne surtout pas manquer lors de votre prochaine visite au Musée d'Orsay) et « La Noce Paysanne » de Pieter Bruegel (l'original est visible au Musée d'Histoire de l'art de Vienne).

Le premier tableau a visiblement inspiré la vignette montrant l'armée de César se dirigeant vers la plaine de Waterloo, Jules César prenant ici la place de Napoléon 1er (page 39). le cheval blanc de « l'imperator » avançant en tête de cortège, la jambe avant gauche levée, la couleur orangée de la couverture servant de selle, l'alignement des chevaux des généraux qui escortent leur empereur, le ciel gris, les fantassins en arrière-plan, tout y est…

Le second tableau est représenté sous forme parodique sur une pleine page (page 47). Il met en scène les principaux protagonistes de l'album, dans la position des personnages de Bruegel : Obélix qui se lèche les babines et se frotte les mains devant tant de nourriture, Astérix qui se sert dans un plat de volailles, Abraracourcix qui discute avec Gueuselambix, une corne de cervoise à la main, Vanendfaillevesix prêt à avaler un poulet, Idéfix qui lape une écuelle… Malheureusement, selon une tradition bien connue et toujours regrettable dans les albums d'Astérix, aucune femme ne participe à cette « petite fête » (contrairement au tableau d'origine), et on ne verra donc pas Nicotine, elle qui pourtant aime tant servir de la nourriture à ses hôtes !

L'album se termine en beauté, avec une évocation de la bataille de Waterloo (qui comme chacun sait se situe en Belgique et n'a été remportée ni par Jules César, ni par Napoléon d'ailleurs). La voix off déclame, en les parodiant, les vers de Victor Hugo retraçant la déchéance de Napoléon dans le recueil Les Châtiments. On y va franco-belge dès le départ : « « Waterzooie, waterzooie, waterzooie ! morne plat ! » (page 39, l'un des jeux de mots les plus magnifiques de la série selon moi) ; on continue avec : « D'un côté c'est Rome... et de l'autre l'exubérance. Choc sanglant ! Des héros Toutatis trompait l'espérance » (page 40) ; « le soir tombait ; la lutte était ardente et noire
César avait l'offensive et presque la victoire ; Il tenait les Belges acculés sur un bois » (page 43) ; « Soudain joyeux, il dit... – Volfgangamadéus ! C'était Astérix » (page 43) et ainsi de suite, cela continue jusqu'à la page 45, dans cette magistrale adaptation, on notera que Rome remplace l'Europe, l'exubérance remplace la France, Toutatis remplace Dieu, Volfgangamadéus remplace Grouchy et Astérix remplace Blücher… Tout est donc bien à sa place, et Victor Hugo est remercié comme il se doit pour sa collaboration dans la préface de l'album.

Notons encore quelques désopilants clins d'oeil : « La garde meurt et ne se rend pas » (allusion à Cambronne, page 45) ; « Un cheval pour César » (allusion au Richard III de William Shakespeare, où le roi perd son cheval sur le champ de bataille et en demande un autre, page 45) ; « Dans ce plat pays qui est le mien, nous n'avons que des oppidums pour unique montagnes » (allusion au plat pays de Jacques Brel, page 20) ; « nous devons nous pencher sur Pisae… » (on fait rapidement le tour de Pise et on se penche sur ses problèmes chez les sénateurs, page 29).

Sur la dernière vignette, apparaît un petit lapin blanc qui s'éloigne tristement (page 48). On voit également un hibou jeter un oeil par le trou de l'arbre où se trouve ligoté Assurancetourix.

J'avais annoncé lors d'une précédente chronique que je reviendrais sur la symbolique de ces petits personnages récurrents. Les petits animaux de la dernière page, lapins et hiboux, s'étaient regroupés pour se moquer de la pancarte électorale xénophobe dans le Cadeau de César (1974). le lapin blanc qui apparaît ici symbolise René Goscinny, qui quitte pour toujours la série. Son épouse le surnommait couramment « mon lapin ». le premier animal qui apparaît dans la série en train d'observer le banquet est un lapin curieux, dans Astérix chez les Bretons (sorti en 1966).

Le hibou symbolise par ailleurs Uderzo. On constate qu'un premier hibou a élu domicile dans l'arbre du banquet dans La Grande traversée (1975). Il réapparaît à nouveau dans le Grand Fossé (1980). On reverra une famille de hiboux quitter la forêt et revenir habiter dans l'arbre creux dans l'Odyssée d'Astérix (1981), en grimpant à la queue leu-leu sur Assurancetourix. le hibou s'étonnera de l'absence d'Assurancetourix, remplacé par Cétautomatix dans Astérix chez Rahàzade (1987). Il réapparaît pour les dernières fois sous la plume d'Uderzo dans Astérix et Latraviata (2001) et dans le Ciel lui tombe sur la tête (2005). Enfin, on le verra quitter définitivement son arbre, baluchon à l'épaule comme il était venu, alors que non loin de là Idéfix hurle à la mort, dans Astérix et le Griffon (2021), dessiné sous la plume de Didier Conrad qui rend ainsi un hommage symbolique à Albert Uderzo, comme ce dernier avait pu le faire pour René Goscinny.

J'achève ici une étape de mon challenge personnel qui est de publier sur Babelio les 40 critiques des 40 albums parus. Les 24 critiques concernant les albums d'Astérix scénarisés par Goscinny (hors compilations des fonds de tiroir qui viendront plus tard) sont maintenant bouclées, et il me reste encore 6 critiques à produire sur les 16 albums suivants. Avancement : 34/40.

En conclusion, sais-tu, cet album est dans la série un incontournable une fois (j'imite l'accent belge avec plus ou moins de bonheur), de par sa richesse et parce qu'il occupe une place très particulière en tant que dernier Astérix réalisé par les deux créateurs. Uderzo, en plein désarroi, s'interroge pour décider s'il doit ou non poursuivre la série.

A lire ou à relire sans modération, en ayant bien en tête le contexte particulier de l'époque et en prenant soin de réviser ses classiques.
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Après la Bretagne, l'Hispanie, l'Helvétie et la Corse, Astérix et Obélix partent découvrir la Belgique. Dans un festival de couleurs et de textes cocasses et savoureux, les auteurs livrent un nouveau florilège de références et de clichés autour des lieux cités et des personnages, égratignant gentiment au passage certaines personnalités belges, connues dans les domaines du spectacle, de l'art et de la culture. La gastronomie belge, omniprésente dans l'histoire, ne sera pas non plus épargnée et le trait d'humour se retrouvera jusque dans le nom d'un des deux chefs : Gueuselambix. A la fin de l'album, le magnifique dessin du banquet au village belge est un pastiche d'un tableau du peintre et graveur belge, Pieter Brueghel, dit l'Ancien.

Publié en 1979, deux ans après la disparition de Rene-Goscinny, Astérix chez les Belges est la vingt-quatrième aventure d'Astérix. Pour dire au revoir au regretté scénariste, Albert-Uderzo a dessiné dans la dernière case de l'album un petit lapin qui part en pleurant...
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Pour l'instant un de mes tomes préférés d'Astérix !
Abraracourcix prend la mouche de façon si drôle ! Une guerre d'ego commence entre les Gaulois et les Belges et honnêtement c'est savoureux, bourré d'humour et de petits clins d'oeil à nos voisins . J'ai beaucoup aimé que les deux peuples soient décrits comme étant si proches au niveaux des coutumes (passion pour : manger et se taper dessus) et de leur état d'esprit. Et puis, même César pète les plombs, rien que pour cela ça vaut le détour.
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Dans ce tome, c'est la rivalité France / Belgique qui est abordé. Nous sommes à la fois rivaux et à la fois ami.
Le concours pour départager les plus brave est drôlement rigolo. de manière générale, j'ai beaucoup ri. Surtout à la fin avec César. On a des moments très cocasses.
Une agréable lecture, un bon moment de détente.
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Album numéro 24 qui reprend la recette éprouvée du voyage chez les voisins (qui a donné les meilleurs résultats). C'est aussi le chant du cygne de Goscinny décédé pendant son élaboration.Le prétexte trouvé (une phrase des commentaires de César) est assez mince mais permet le festival habituel sur les stéréotypes culturels et linguistiques .A noter l'abondance des guest stars ( Hergé,Mercx, Bruegel…) .Bon album.
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Difficile de répondre à la question : qui sont les plus braves? les Belges ou les Gaulois. Jules César avait dit surement dans un moment d'égarement que c'était les Belges. Une carabistouille comme une autre. L'égo d'Abraracourcix n'accepte pas de laisser dire ça. Pour ça, il faut qu'il aille voir ce qu'il en est. Astérix, Obélix et Idéfix vont l'accompagner pour limiter la casse. A partir de là, débute une aventure rythmée d'attaque de camps romains. Les gars n'ont pas besoin de potion magique pour en démonter un ou même une garnison. Mais notre trio n'a rien à leur envier. On s'amuse de cette compétition hors du commun. Surtout qu'elle se conclut avec la présence du boss, Jules César, véxé comme un poux d'avoir été battu par ces gars qui souhaitent juste s'amuser. Son jugement est sans précédent : "Les plus braves, je ne sais pas! Ce que je peux vous dire, c'est que vous êtes aussi fous les uns que les autres!!"

Outre les scènes de combat, ce qui compte est l'angle alimentaire. Comment tenir sans bien manger? Leurs repas n'ont rien à envier à ceux du village gaulois. On y voit des énormes sangliers rôties très appétissants. Et les légumes allez-vous me dire? Figurez-vous que chez Boetanix et Amoniake, on mange du brassica, une forme de choux vert. Avant le grand combat, au menu c'est du waterzoï, une soupe-poulet qui est d'un autre ordre que des kilos de viande. ""Waterzoï waterzoï... morne plat". René Goscinny qui adore les jeux de mots et les références à la culture populaire, ose affirmer enfin les origines de la fameuse frites. Pourquoi ne pas mettre des pommes de terre dans de l'huile chaude? le scénariste évoque même un problème de sécheresse assez importante via le sénateur Sousentendu : "Mes chers collègues, les planteurs de brassica de la région de Pisae sont dans une situation angoissante due à la sécheresse persistante". Jules César ne pourra y donner suite à cause du conflit belgo-gaulois. "Tu sais où tu peux mettre la brassica?". On peut être surpris du choix du sujet pour une bd de 1979. Et l'échange se conclut sur une remarque amusante : "Supprime la dernière intervention de César. Comme citation pour les générations à venir, ça me ferait le plus mauvais effet." Alors que "J'irais, je verrais et je vaincrai!" c'est beaucoup plus classe. L'Histoire l'a prouvé d'ailleurs. le clin d'oeil assez drôle est l'inclusion de Dupont et Dupond avec le style graphique d'Hergé. On pourrait s'étendre encore longtemps sur des détails importants et astucieux. Ce dernier de tome de Goscinny est un régal langagier.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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J'avais commencé la série d'Asterix quand je les lisais avec mon fils et puis il est passé aux mangas, et moi je suis retournée à mes propres livres.
Me voilà plongée dans cette nouvelle aventure (enfin ancienne plutôt) et quel plaisir de retrouver ce petit village et surtout nos 3 personnages Astérix, Obelix et Idefix (don't Je guette ses expressions à chaque page).

Les voilà partis en Belgique, histoire de montrer leur suprématie dans la terreur auprès des romains envahisseurs.

Toujours autant de plaisir à lire les jeux de mots, à déchiffrer les clins d'oeil culinaires, linguistiques et culturels.

Astérix est toujours intemporel.
Petite anecdote pour reboucler avec mon intro : Mon fils s'est replongé dedans.
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Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petibonum...

Abraracourcix est furibard : César s'est permis de dire que de tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. Pire, les terribles Gaulois ne font même plus peur aux nouvelles recrues du camp de Laudanum…

Baluchon à l'épaule, le chef, accompagné d'Astérix et Obélix, se rend sur le champ en Belgique. Là, il jette un défi aux Belges : le peuple le plus brave sera celui qui détruira le plus grand nombre de camps romains. Et voilà César désigné arbitre d'un duel historique !
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Quelle euphorie ! En effet, César affirme dans son récent ouvrage que les Belges sont les peuples les plus redoutables contre lesquels il a dû se battre. Et cette indication ne plaît pas du tout aux gaulois du village Armoricain que l'on connaît bien ! Aussitôt, Abraracourcix part pour la Belgique avec ses deux plus solides guerriers montrer aux Belges (et à Jules), qu'eux aussi sont redoutables !
Ce n'est pas un de mes albums favoris (je préfère lorsque l'action se déroule au coeur du village entre quiproquos et calembours). Mais il fait très bien le travail ! le dernier tome pour lequel Goscinny a réalisé le scénario, il marque la fin d'une époque et est toujours aussi agréable à relire les années après !
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