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Manuela Dumay (Traducteur)
EAN : 9782846390699
254 pages
Ambre (27/12/2005)
3.62/5   44 notes
Résumé :

Elevée de façon très stricte par le roi et la reine qui se montrent des parents aussi sévères qu'affectueux, la douce princesse Victoria grandit en rêvant d'être un jour secourue par son Prince Charmant ; comme toutes les jeunes filles de ses contes de fées préférés. Et quand le prince arrive effectivement, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où elle découvre que son prince est loin d'être aussi charmant que dans ses... >Voir plus
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Ne vous fiez pas au titre car bien que l'on pourrait croire qu'il s'agit d'un beau conte de fées où tout est bien qui finit bien, s'il y a une part de vérité là-dedans, ce n'est pas le thème principal. Ce livre en cache en réalité un autre qui relève plus de la philosophie, de la réalité de la vie et d'un récit initiatique qui amènera le lecteur, tout comme la Princesse à s'accepter soi-même au lieu de vouloir faire changer les autres.

L'intrigue est simple : il s'agit de l'histoire d'une Princesse qui épouse son Prince charmant (jusque là, tout va bien) jusqu'au jour où elle se rend compte que son Prince n'est pas exactement celui qu'elle croyait et qu'il a deux personnalités. Tel le Dr Jekyll et Mister Hyde, celui-ci peut à la fois se montrer doux et affectueux mais aussi cruel et ce, sans qu'elle comprenne pourquoi.
Sur les conseils du Docteur, représenté ici sous la forme d'un hibou, la Princesse prend donc ses cliques et ses claques et décide d'entreprendre un voyage très périlleux en s'engageant sur le chemin de la Vérité. Celui-ci s'avère en effet escarpé et parfois même dangereux mais c'est l'unique moyen pour elle de pouvoir enfin retrouver son Prince.

Magnifique ouvrage écrit sur un ton de légèreté mais qui nous fait prendre conscience de nombreuses réalités de la vie. Marcia Grad réussi avec brio à inculquer de nombreuses notions philosophiques dans un livre écrit à la manière d'un conte de fées. A découvrir !
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Ce conte en forme de récit initiatique a pour vocation de retracer simplement le chemin psychologique de toute femme entreprenant une thérapie. Les métaphores dessinent au cours du roman un certain nombres de difficultés standards rencontrées au cours d'une vie, et la conclusion propose des solutions générales mais pertinentes.

On suit le parcours d'une jeune princesse de sa tendre enfance jusqu'à ce qui pourrait s'apparenter à son passage à la vie d'adulte. Les questions du conformisme social, des illusions, des idéaux inatteignables, des déceptions amoureuses, des incompréhensions propres aux relations humaines, du rapport au père et à la mère sont abordées de manière pédagogique les unes après les autres. Il semble que toute femme puisse en retirer honnêtement quelque chose pour elle-même .
L'auteur a également publié Le tueur de dragons au cœur lourd chez le même éditeur que je suppose être l'équivalent masculin de ce support de thérapie.

Si l'on excepte l'intérêt thérapeutique du roman, La princesse qui croyait aux contes de fées peut s'avérer dans un premier temps horripilant, le ton adopté par l'auteur (ou le traducteur) est franchement infantilisant, et le style littéraire présente peu d'intérêt, les clichés sont également très nombreux. L'ensemble a le mérite d'être efficace et n'a de sens que si le livre est lu jusqu'au bout.
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Un roman initiatique sous forme de conte où l'on suit la princesse Victoria dans sa quête de la vérité.
J'ai lu ce roman sur deux semaines, je n'ai pu m'empêcher en même temps que Victoria de parcourir plusieurs pans de ma vie pour les analyser sous un autre angle. Ce livre est pertinent d'évidences qui pourtant -même si nous les savons au fond de nous- ne sont pas si évidentes que ça à mettre en application dans notre quotidien.

L'auteure ici pointe du doigt l'absurdité des croyances qu'on nous force à ingérer depuis la naissance. On vit dans une société qui ne supporte pas les différences et qui pourtant nous pousse sans cesse à être une personne différente de celle que l'on est vraiment. Vivre une existence qui n'est pas la nôtre, c'est se résigner à vivre dans une vie illusoire et mensongère.

En empruntant le chemin de la vérité, il faut se préparer à accepter de vivre des moments de déséquilibres et d'inconfort, accepter de déconstruire nos croyances. C'est accepter de se jeter à l'eau quitte à boire la tasse de temps en temps, c'est s'autoriser à lâcher prise pour être surpris, c'est monter la première marche même si on ne voit pas tout l'escalier. L'auteure déconstruit une à une les fausses croyances parasites à notre bonheur: celle de la perfection, celle de l'amour idyllique. Notre vérité, c'est d'être parfait dans son imperfection, exprimer pleinement et librement qui nous sommes dans notre plein potentiel. C'est renoncer à l'amour idéal, celui consiste à avoir besoin de l'amour des autres pour se sentir bien pour le remplacer par l'amour inconditionnel de soi. Notre bonheur ne dépend de personne d'autre que nous. Personne ne viendra nous sauver, il n'existe pas de chevalier servant, il n'y a que nous et cela suffit. On se suffit à soi-même.
Apprendre à s'aimer dans sa globalité nous permet d'aimer les autres de la même manière. La vérité réside dans la connaissance de soi. Savoir qui on est, c'est avoir la maîtrise de sa vie.

Pour vivre sa vérité, il faut accepter de mettre de côté ce qu'on avait prévu en faveur de ce qu'on mérite. Ayons foi en notre coeur, lui sait.
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Dans ce conte initiatique, Marcia Grad déconstruit le mythe de l'histoire d'amour parfaite, souvent très présente dans l'enfance des petites filles.

Nous découvrons une douce princesse, Victoria, élevée de façon très stricte par ses parents : elle se doit en effet d'être parfaite si elle veut un jour rencontrer le prince charmant.

Aussi, lorsque Victoria rencontre ce dernier, après des années d'efforts, de retenue, elle pense vivre son conte de fées.
Mais le Prince va se révéler jaloux, colérique…

Un soir de profonde tristesse, alors qu'elle a depuis des mois tenté de tout mettre en oeuvre pour aider son prince à redevenir l'homme doux et attentionné qu'il a parfois été, elle rencontre une chouette qui parle et joue du banjo.
Elle va alors se laisser entraîner sur le chemin de la Vérité, chemin parsemé d'embûches, d'épreuves qui vont la conduire à la découverte d'elle-même.

Une métaphore assez réussie pour évoquer l'importance de la connaissance de soi et de sa propre acceptation comme préalable à la recherche du bonheur.

Certes ce conte initiatique est moins riche que le chevalier à l'armure rouillée mais il pose au lecteur quelques questions fort justes.
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"Elevée de façon très stricte par le roi et la reine qui se montrent des parents aussi sévères qu'affectueux, la douce princesse Victoria grandit en rêvant d'être un jour secourue par son Prince Charmant ; comme toutes les jeunes filles de ses contes de fées préférés. Et quand le prince arrive effectivement, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où elle découvre que son prince est loin d'être aussi charmant que dans ses contes. Sur les conseils d'une chouette délicieuse qui chante et joue du banjo, la princesse part sur le Chemin de la Vérité, un chemin parsemé d'embûches et de défis qui mène à la découverte de soi. Ce livre s'adresse à toutes celles qui, marquées par leurs blessures d'enfance, pensent qu'elles ne sont pas à la hauteur ou se sont soumises à un prince "désenchanteur". Il leur montre en effet que les nouveaux départs et une fin heureuse sont toujours possibles."

Ce livre m'a été offert il y a quelques années maintenant et après avoir lu la quatrième de couverture j'avoue que je m'attendais à y trouver tout autre chose.
Certainement une véritable histoire, avec de vrais personnages.
Un conte de fées résolument moderne, valorisant l'idée que le bonheur existe et qu'il n'est jamais trop tard pour y accéder malgré les désillusions que la vie met sur notre chemin.
Au lieu de ça, l'auteure nous plonge dans une sorte de récit initiatique, à mi chemin entre l'essai philosophique et l'article sur le développement personnel.
Si la morale est louable, la sauce ne prend pourtant pas.
La Princesse Victoria/Vicky est exaspérante, inintéressante et passe près de 200 pages à geindre.
Aucun des autres acteurs de cette fable ne sort véritablement du lot (excepté le hibou)!
La lecture est laborieuse et ennuyeuse et n'apporte aucun enseignement exception faite de quelques phrases à méditer.
Un livre déjà oublié...
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
"L'expérience n'est pas toujours synonyme de vérité car elle est colorée par le regard de chacun.
C'est dans le silence de notre esprit que nous entendons la vérité.
La douce voix qui parle à notre coeur
dans un murmure est celle du Créateur
qui se manifeste en nous et essaie de nous faire prendre conscience de notre vraie nature, de ce que nous sommes appelés à être
et que nous savons déjà."
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La princesse vit un homme qui se déplaçait à quatre pattes en effectuant des petits bonds.
-Qu’est-ce qu’il fait ? demanda-t-elle en sortant sur le perron pour mieux voir

-Oh, ça? C’est un prince. Il se prend pour un crapaud, lui dit Willie comme si de rien n’était. Si vous trouvez cela bizarre, attendez de voir le crapaud se promener avec sa grande cape, son sceptre et sa couronne. Il se prend pour un prince. Je vous avais prévenue que par ici les gens sont dans la plus grande confusion. Même les fleurs ne savent plus où elles en sont.

-Les fleurs? Mais comment les fleurs peuvent-elles être dans le confusion?

-C’est facile, dit Willie elles se sentent coupables.

-Mais de quoi une fleur peut se sentir coupable? demanda la princesse d’un air sceptique

-De profiter des rayons du soleil, de prendre de l’espace, d’absorber par leurs racines la nourriture de la terre.

-Et pourquoi devraient-elles se sentir coupables de cela?

-Parce qu’elles pensent qu’elles n’en valent pas la peine

-Mais ne savent-elles pas à quel point elles sont belles et elles sentent bon? Et tout le plaisir qu’elles nous procurent? Je n’oublierai jamais les heures merveilleuses passées au milieu des roses.

-Oui mais ces fleurs là ne connaissent pas leurs propre valeur… »
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Ils arrivèrent bientôt devant un singe qui se tenait sous un arbre au bord d’une grande mare.

-Attends, je vais t’aider, sinon tu vas te noyer, dit le singe en sortant un poisson de l’eau au creux de la main. Le singe posa ensuite le poisson sur une branche avec mille précautions.

-Que fait-il? Il va mourir le poisson! s’exclama la princesse.

– Il croit qu’il aide le poisson, lui répondit Willie

-Est ce qu’on peut faire quelque chose?

– Ce n’est pas la peine, ici les poissons ont appris à se tirer d’affaire, quand les singes veulent les aider.

-Vous voulez dire que ça arrive souvent?

Ouais, mais il y a pire. Car si vous pensez que c’est terrible de voir un singe qui veut aider un poisson… attendez de voir ce qui se passe quand une personne veut en sauver une autre (…)

La princesse et Willie regardèrent le poisson se libérer d’un bond et plonger gracieusement dans la mare avant de disparaître sous l’eau.

– Je vois ce que vous voulez dire: les poissons savent très bien s’en sortir » (…) »
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"_La vérité guérit? s'enquit la princesse.
_Assurément. C'est le médicament le plus pur et le plus puissant de tout l'univers."
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"Une fois que ti as décidé d'être heureuse, entraîne-toi à l'être même si au début tu dois faire semblant."
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