Les formules élégiaques, élogieuses de
Daniel Pennac à son sujet m'ont poussé à courir acheter ce livre. Déception brutale. Qu'a-t-il fumé ? Ce livre est médiocre. Il est un ensemble de quelques nouvelles inégales en taille et en intérêt. La première est une trop longue description d'un amour d'un couple illégitime à travers le ressenti de la femme... Banal, lourd, n'apporte pas grand chose. Les autres nouvelles plus courtes tournent autour de l'amour, d'attachements, plus ou moins pas ratés, disons. Soyons clair, la seule nouvelle que j'ai appréciée est celle où il fait mention d'un lapin en peluche (parce que j'ai un lapin) et où il est question de paternalité. Les autres m'ont laissé indifférent ou énervé, comme peut m'énerver ce fatras contemporain de mots de magazines féminins... Parlez, écrivez vos sentiments, nanana. Oui ok, mais pourquoi publier ? Je ne comprends pas
Pennac, je ne le comprends presque pas du tout.
Le seul bon point dans ce recueil, c'est une certaine qualité de l'auteure de décrire par certaines formules bien senties, la tristesse ou le sentiment d'être "hors". Ce que je connais bien et ça oui, pas mal, mais pas assez, trop "parfois", oui, non, pas assez. Allez je commence à parler tellement mal que je vais m'arrêter là.