AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782360136032
179 pages
Riveneuve éditions (08/10/2020)
3.75/5   4 notes
Résumé :


Un soir d’avril, alors qu’un virus a poussé la moitié de la planète à se confiner chez soi, Sandrine traverse un Paris quasi-désert pour retrouver son amie Annie, convalescente : « Je reviens de loin, ma belle, je l’ai eu, enfin c’est plutôt lui qui m’a eue, et c’était pas une petite grippe… » C’est ainsi qu’une caissière et une jeune retraitée se mettent en tête de créer un collectif d’écrivains occasionnels : un journaliste, un ouvrier, un ancien r... >Voir plus
Que lire après Sans haine, sans armes, sans violenceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En préambule, merci aux éditions @Riveneuve et à @Babelio pour cet ouvrage reçu dans le cadre de la masse critique de janvier.
De HK, je connaissais le saltimbanque, chanteur engagé dont on retrouve d'ailleurs nombre de textes dans cet opus, façon de souligner sans doute la cohérence d'un parcours.
Voici l'auteur, dans cet ouvrage sur le monde d'après ... Sans doute écrit durant le confinement "dur" du printemps, Kaddour Hadadi choisit la forme du roman pour un sujet casse-gueule. A l'heure du "monde d'avec" le virus, toujours - hélas - bien présent, Hadadi s'essaye dans ce récit-chorus à imaginer des pistes pour un autre monde, qui ne reproduise pas les mêmes erreurs pour les mêmes effets.
Le style, la forme ne m'ont pas toujours convaincu. Parfois un peu facile, une succession de "contributions" d'un groupe imaginaire qui fait part de ses réflexions.
On peut ne pas être d'accord avec certains des constats de l'auteur. Encore qu'à titre personnel, je crois partager des idées ou des valeurs avec HK, au-delà d'une année de naissance commune.
Dénonciation de toutes les formes de violences, notamment institutionnelles, nécessité absolu d'un renouveau démocratique passant par une nouvelle constitution notamment, etc.
Quoi qu'il en soit, et malgré ses défauts, ses quelques ficelles un peu grosses à avaler, ce livre a au moins l'immense mérite d'exister et de poser un débat. Et le tout sans prétention, mais comme la simple contribution d'un citoyen du monde à un avenir qu'on espère meilleur ...
Commenter  J’apprécie          211
Livre écrit pendant le confinement, HK imagine un collectif de personnes de différents horizons qui vont imaginer un monde meilleur à la suite de ce confinement. le fil conducteur c'est une retraitée, Annie, touchée par la Covid qui décide de faire un livre, elle demande à ses amis d'inventer le monde d'après. Tout se fait par mail ou visio-conférence. le livre démarre très fort. Sandrine, une caissière, raconte ce que fut ce début de confinement, mal préparé.
Pas de langue de bois dans ce roman, l'auteur attaque, explique, imagine. Mais n'oubliez pas le titre. Sans haine, sans armes, sans violence. Juste une réflexion, posée sur le papier. Evidemment on ne peut lire ce livre sans avoir en tête les chansons.
Certains chapitres sont plus passionnants que d'autres. En fonction du sujet traité ou de la personnalité de " celui" qui écrit et qui questionne cette société. Ancien résistant, journaliste, retraitée, caissière, astronome amateur... Tous ces personnages du roman écrivent un scénario pour ce monde de demain.
Un roman, essai qui nous dit Pourquoi? Que changer?
ça égratigne un peu bien sûr même si cela manque de la vivacité et de l'enthousiasme de HK quand il chante. D'ailleurs chaque chapitre se termine par les paroles d'une chanson, comme une ponctuation. Lisez-les mais surtout écoutez HK vous comprendrez mieux son militantisme et sa générosité.
Un roman sincère qui s'ouvre sur une réflexion sur la Covid, notre époque, l'argent, le coût d'une vie, la colère. Un résumé de quelques mois bien bousculés. La suite est encore à vivre....
Je découvre l'auteur, le chanteur il y a longtemps que je le suis. Je découvre aussi une maison d'édition atypique (et indépendante).
Merci à Babelio pour cette masse critique et à Riveneuve pour l'envoi.


Commenter  J’apprécie          140
Tout d’ abord, je tenais à remercier les éditions @Riveneuve et @babelio pour ce roman que j’ ai reçu dans le cadre de la Masse critique du mois de janvier 2021.

Je connais HK par le biais de ses chansons en revanche, je n’ avais jamais lu ses livres, je vous présente son quatrième roman.
C𠆞st une chouette découverte !

La couverture de ce livre est superbe et originale, vous y découvrirez une gravure de l𠆚rtiste France Dumas.

C𠆞st une histoire qui a été écrite pendant le premier confinement.
Sandrine (caissière) et Annie (jeune retraitée) qui est en convalescence à la suite d𠆚voir choper le virus, décident de créer un collectif d’écrivains : un journaliste, un ouvrier, un ancien résistant, un enseignant en mathématiques, une historienne, une chercheuse et une avocate. Ensemble, ils vont écrire « l𠆚près »... Une fable contemporaine sur l'engagement de tous à construire ensemble le monde où nous voulons vivre après l'expérience du Covid 19.

Ce livre est un roman polyphonique.
J𠆚i ressenti beaucoup de sincérité et de tendresse. Cette envie et cette vision de changer les choses dans le pays dans lequel nous vivons par le biais de l’écriture est intéressante même si j𠆚i trouvé que parfois ça manquait un peu de crédibilité. Je dois admettre que la plume de HK m𠆚 envoûtée et m𠆚 captivée tout le long de ma lecture. Sa plume est fine, délicate et très poétique aussi.
Les chapitres sont courts et se terminent avec un texte poétique très bien écrit.
La trame est bien construite.
Cet homme est un militant dans l’âme, sans haine, sans armes, et sans violence... le titre est parfaitement bien choisi.

Ce roman est plein d’humanité, sans prétention, joliment bien écrit avec beaucoup de sincérité, de liberté, d’énergie positive et de tendresse.
J𠆚i aimé et passé un très bon moment au côté d𠆚nnie, et de ses amis. Ils sont inspirants... J𠆚i aimé également la mixité des personnages.. Parfois, j𠆚vais l’impression d’être avec eux... Je partage les mêmes valeurs et les mêmes convictions alors oui c𠆞st vrai j𠆚voue que moi aussi j𠆚urais aimé écrire cette fable avec eux ;)
Ce roman mérite d’être lu d𠆚utant plus, durant la période laquelle nous traversons... Ce sujet reste actuel.
Cette énergie positive m𠆚 fait du bien, cette solidarité me donne l𠆞nvie et redonne l𠆞spoir de vivre ensemble dans un monde meilleur.


Vous pouvez retrouver mes chroniques détaillées sur mon blog juliechronique.wordpress.com
Commenter  J’apprécie          80
Avec ce court roman, on revient sur les expériences communes récentes, et très différentes pour chacun de nous, celles d'une menace de mort, d'un confinement, puis d'un déconfinement.
Kaddour Hadadi nous propose une petite piqure de rappel, il nous rafraîchit la mémoire. Portée par ses personnages, on revit surtout une espérance "folle" que beaucoup d'entre nous ont ressenti.
Un livre feel-good, un vaccin contre la résignation, un bon moment de lecture, parsemé fort à propos des textes de plusieurs de ses chansons.

Comme toute l'oeuvre d'HK, ce texte est engagé et politique. Sans prétention littéraire, avec beaucoup d'humilité et d'humanité, par les simples voix de Sandrine, d'Annie et des autres, il nous incite, comme toujours, à ne rien lâcher de nos rêves.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il faudra, je crois, si on veut réinventer notre société, que l'on change notre rapport actuel aux personnes fragiles. Et ce faisant, qu'on retrouve d'une certaine manière, l'âme de ce pays. On dit souvent que la France est le pays des droits de l'Homme, on oublie de rappeler que la France est aussi le pays de la Sécurité sociale. Le pays des services publics et de la solidarité entre générations. Il nous faut retrouver ce chemin-là.
Commenter  J’apprécie          120
Je pense que vous connaissez sans doute cette citation de Don Hélder Câmara sur les trois formes de violence : "La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire qui naît de la volonté d'abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeller violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue."
Commenter  J’apprécie          40
Souvent, il arrive que des gens brillants vous pondent des textes tellement incompréhensibles qu'on se demande s'ils ne l'ont pas fait exprès, de sorte à ce que seuls les gens de leur "niveau intellectuel" puisse comprendre. Ce doit être ça la définition du mot "élitisme", j'irai vérifier.
Moi (Sandrine), les gens trop brillants, j'ai toujours eu tendance à m'en méfier, préférant de loin ceux qui nous éclairent, en exprimant les choses humblement, avec le souci de partager le plus largement possible leur façon de voir, pour que nous puissions "grandir ensemble".
Commenter  J’apprécie          40
Je pense personnellement que la violence est un piège, et que lorsque l’on y succombe, c𠆞st souvent un aller sans retour. Je hais toute forme de violence, je connais ses fracas, ses déchirures à l’âme et au corps, ses marques sur la peau, sur le visage et au plus profond des cœurs. C𠆞st pourquoi je la combats d’où qu𠆞lle vienne. Mais je ne considère pas que toutes les violences sont égales, qu𠆞lles se valent. Je ne dis pas qu’il y en a des plus légitimes ou des plus nobles, non, je dis qu’il y en a qui sont des causes premières, sources de mille et une autres formes de violence. (P78)
Commenter  J’apprécie          30
On dit souvent que la France est un pays des droits de l’Homme, on oublie de rappeler que la France est aussi un pays de la Sécurité sociale. Le pays des services publics et de la solidarité entre générations. Il nous faut retrouver ce chemin là. (P108)
Commenter  J’apprécie          80

Videos de HK (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  HK
Vidéo de HK
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (11) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3673 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..