Un des textes majeurs du genre tout entier …
C'est le second tome de ce long roman de 4000 pages ( c'est un des plus long roman de l'histoire sourire ) et c'est aussi une courte et une bonne mise en place , d'un immense univers .
Le texte bien que pas très long en poche est assez suggestif .
Déjà une foule de personnages , plusieurs rameaux humains et différents habitats . Brefs un univers éblouissant .
Avec comme à l'habitude chez l'auteur des personnages assez réalistes . Ils donnent souvent l'apparence d'être vivants même s'ils ne brillent que quelques pages .
Dans le premier tome les contextes extraterrestres étaient très présents . Un des personnages principaux du roman , explore l'habitat alien d'une civilisation disparue .
L'humanité est principalement clivée en deux branches les Adamistes , qui sont hostiles à toutes les manipulations génétiques par trop transformistes et les Edenistes qui eux fusionnent en une communauté où même les corps et la morts n'ont plus beaucoup de sens et enfin , chez les Edenistes , c'est un contexte où les habitats spatiaux , les vaisseaux spatiaux sont conscients .
La civilisation humaine principale de cet univers ( celle qui inclus politiquement la terre ) , est assez sauvage et brutale . Elle repose sur beaucoup d'exclusion et sur beaucoup de détresse .
L'espace profond fonctionne un peu comme un rude dévidoir . La planète Lalonde , un nouvelle colonie , est de ce point de vue un monde de douleurs , de rapports de force , et d'efforts ardus pour simplement survivre .
L'expansion humaine s'est produit il y a quelques siècles et donc cette aire humaine est vaste et elle est fragmentée de divers points de vue , tels que celui de la civilisation ou bien de celui des régimes politiques ....
Du point de vue économique ou bien du point de vue civilisation en général on est dans une mouvance anglo-saxonne où ces aspects ont un parfum d'anarchie .
C'est assez « la vie des bêtes « , et c'est aussi le monde du libre entreprenariat et des agents économiques omnipotents . Où l'indépendance , l'adaptabilité et la compétence prime sur toute autre considération .
Cet univers fantastico-futuriste est aussi magique que réaliste et rationnel , même par la suite où on devra rajouter fantasque pour préciser sa description .
On n'est pas loin en effet , cependant et pourtant , d'une hard science assez poétique .
Si vous n'appréciez pas de lire la description évocatrice et conséquente d' une géante gazeuse ou bien celle d'une brusque accélération dans le vide , il y a des moments qui vous feront souffrir .
Si au contraire vous avez envie de vous nicher dans des descriptions évocatrices vous trouverez certaines pages sublimes .
Pour cette ( encore ) première partie de ce « cycle « le lecteur aborde l'exploration d'un mystère ( en partie archéologique ) qui sera par la suite lourd de conséquences .
Et il se produit sur Lalonde une singularité , une rupture dans le réel qui n'a pas fini de rompre , de tordre et de façonner la réalité en dévoilant au fil des centaines de pages , un véritable drame .
L'intrigue est pleine de rebondissements et c'est un cycle plein de vie et de personnages réels que l'on a vraiment l'impression d'accompagner dans les endroits les plus improbables et les plus surprenant ..
Je suis personnellement convaincu que ces milliers de pages , sont ni plus ni moins , le paradis , le pardès , le Walhalla , le nirvana , de l'amateur de space op ...
Dans ce tome émerge , la menace principale de la possession qui prendra au grès des développements ultérieures du cycle l'allure d'une véritable Parousie .
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L'ombre s'étend. L'Affinité sursaute, ébranlée. Les mondes galactiques entrent en guerre. Les Possédés, ces sortes de « vampire », se propagent tels des virus. L'incompréhension et l'impuissance sont partout. Les alliances se forment ou s'effritent. Dans ce deuxième tome, Hamilton déploie une action guerrière épique. Avec un sens de la mise en scène évident (je trouve toujours certaines situations et personnages manichéens, mais en même temps c'est parfaitement cohérent, donc…) Hamilton agite le shaker d'une dramaturgie et d'un récit martial à la foi réaliste et mythique. de nouveaux personnages surgissent (même si on peut penser qu'il y en a déjà beaucoup), ils viennent renforcer l'histoire, le point de vue presque métaphysique du propos. Car ici, il y a de tout : le pouvoir, l'argent, la politique, la science, la religion, l'amour, la connaissance, la rédemption, tous les sentiments ; tout est plongé dans la marmite bouillonnante d'un univers galactique en fusion. Je dois avouer, moi qui ne suis pas une experte, ni une lectrice assidue de ce genre de littérature, que j'ai du relire certaines descriptions de vaisseaux pour vraiment bien visualiser l'action et le décor. Car on ne peut pas dire qu'Hamilton soit avare de détails. Je voudrais aussi souligner quelques « chutes » de chapitre excellentes. Lalonde a toujours ma préférence : Lalonde sombre, Lalonde s'abat, Lalonde peut-elle être sauvée ? le monde des Edénistes est-il en train de s'effondrer ?
La suite au prochain épisode comme on dit….
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Nous sommes face à un monstre littéraire, un roman de plus de 6000 pages.
Cette critique est commune au 7 tomes sortis, je ne vais pas les critiquer un à un, de mon point de vue cela ne sert à rien.
Si vous voulez vous faire une idée, lisez le premier tome, et sachez que l'intrigue ne fait que démarrer, c'est ensuite que ça part dans tous les sens, avec je ne sais plus combien de personnages et d'histoires parallèles.
Les quelques défauts : des personnages principaux assez stéréotypés, un peu trop de scènes de sexe, et une tendance au deus ex machina que l'on retrouve aussi dans ses autres romans mais qui passe très bien la plupart du temps.
Et plein de qualités, une imagination folle, un monde (des mondes pour être plus précis) extrêmement bien décrit, des développements scientifiques dans tous les sens, du Sens of Wonder en veux tu en voilà, des aventures dans tous les sens.
C'est pour moi la quintessence du Space Opera. Un roman énorme dans tous les sens du terme.
Je pense qu'il faut l'avoir lu si on aime la SF un peu grandiose.
L'auteur arrive même à donner une dimension Fantastique à un Space Op, ce qui pourrait en retenir certains, mais dans les faits ça passe très bien.
Je ne vais pas vous spoiler l'histoire, ce serait dommage.
Si vous avez un peu d'argent et beaucoup de temps devant vous, allez-y, c'est Grandiose !
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- Non, aucune excitation là-dedans. Le plus grand danger est celui d’une panne mécanique. C’est parfois mortel.
Tu as l’excitation. La réussite. Ione m’a raconté beaucoup de tes voyages. Triomphe dans l’anneau Ruine. Grande gratification. Actes de courage.
Ione cessa de glousser pour se mettre à toussoter.
Tu es une allumeuse, ma fille.
Requête : forme incorrecte d’accès aux mâles humains ? Louer le caractère, puis admiration stupide des hauts faits ; selon tes instructions.
Oui, c’est bien ce que j’ai dit. Mais peut-être pas de façon aussi littérale.
Je hais les Adamistes, dit Lori. Seuls des Adamistes peuvent faire ça à leurs semblables. Ils le font parce qu’ils ne se connaissent pas. Ils ne s’aiment pas, ils ne connaissent que le désir et la peur.
Non, tu es trop parfait à mes yeux .Grand , fort, jeune , beau , et parti dans huit jours. Comment pourrais-je laisser passer une telle occasion?
Vidéo de Peter F. Hamilton