AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782082030069
174 pages
Flammarion (02/04/1992)
4.36/5   11 notes
Résumé :
À Berlin, avant la chute du mur, les anges Cassiel et Damiel veillent sur les humains et recueillent depuis des siècles leurs monologues intérieurs et tout ce qui chez eux traduit une recherche de sens et de beauté. Ils ne voient le monde qu'en noir et blanc, et ne peuvent qu’assister aux événements, sans rien sentir, goûter, toucher. Ils ont vu le début de la lumière, des rivières, des animaux. Quand le premier homme est apparu, ils ont découvert avec lui le rire, ... >Voir plus
Que lire après Les ailes du désirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Handke à la plume, Wenders à la caméra: résultat, un chef d'oeuvre inoubliable.

J'aime relire ce texte: les images du film, immanquablement, naissent sous mes paupières et mes pensées ...sont peut-être entendues par un ange à l'oeil triste, au loden éculé, qui aurait la belle gueule marquée de Bruno Ganz...
Commenter  J’apprécie          285

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pourquoi suis-je ici et pourquoi...pas là ?
Quand commença le temps et où finit l'espace ?

La vie sous le soleil n'est-elle pas...qu'un rêve ?

Ce que je vois, entends et sens, n'est-ce pas... simplement l'apparence d'un monde devant le monde ?
Le mal existe-t-il vraiment et des gens qui sont vraiment les mauvais ?

Comment se fait-il que moi qui suis mois, avant de devenir, je n'étais pas, et qu'un jour moi...qui suis moi, je ne serai plus ce moi que je suis ?
Commenter  J’apprécie          100
Je ne pourrais pas dire qui je suis. Je n'en ai pas la moindre idée. Je suis quelqu'un sans origine, sans histoire, sans pays et j'y tiens. Je suis là, je suis libre, je peux tout m'imaginer. Tous est possible. Je n'ai qu'à lever les yeux et je redeviens le monde.
Commenter  J’apprécie          170
Voix d'Homer: Raconte, Muse, le conteur, l'enfantin, l'antique, dérivé au bord du monde et fais qu'en lui se reconnaisse chaque homme. Avec le temps ceux qui m'écoutaient sont devenus mes lecteurs, ils ne sont plus assis en cercle, mais à part soi, et l'un ne sait rien de l'autre. Je suis un vieillard à la voix cassée, mais le récit s'élève encore des profondeurs et la bouche entr'ouverte
répète, avec force et évidence, une liturgie où personne n'a besoin d'être initié au sens des mots et des phrases...
Commenter  J’apprécie          80
Cette approche du film rappelle ce que Wim Wenders disait en 1982 : « Je rejette complètement les histoires, parce que pour moi elles n’apportent que des mensonges, rien que des mensonges et le plus grand mensonge est de mettre de la cohérence là où il n’y en a pas. Pourtant, le besoin que nous éprouvons pour ces mensonges est tellement fort qu’il est inutile de les combattre et de mettre ensemble une séquence d’images sans une histoire – sans le mensonge d’une histoire. Les histoires sont impossibles, mais il est impossible de vivre sans elles. » Thomson et Bordwell identifient cette opposition comme reposant sur une lutte entre le besoin narratif et cette recherche d’une révélation visuelle instantanée et immédiate. Ce n’est d’ailleurs pas surprenant que le film s’achève sur une dédicace à « Yasujiro, François et Andreï » : Ozu, Truffaut et Tarkovski ayant su, selon Wenders, réconcilier le narratif avec une beauté pictoriale.
Commenter  J’apprécie          20
Pourquoi tous ne voient-ils pas dès l'enfance les passages, portes et interstices, en bas sur terre et en haut au ciel ?
Si chacun les voyait... il y aurait une histoire sans meurtre ni guerre.
Commenter  J’apprécie          60

Videos de Peter Handke (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Peter Handke
Découvrez l'entretien de Peter Handke, prix Nobel de littérature 2019, consacré au volume Quarto, "Les Cabanes du narrateur. Oeuvres choisies".
Depuis cinquante ans, Peter Handke bâtit une « oeuvre influente qui explore les périphéries et la spécificité de l'expérience humaine ». Embrassant toutes les formes de la littérature, elle présente comme constante une fidélité à ce qu'il est, c'est-à-dire un homme de lettres, un promeneur dont la création ne peut prendre forme que grâce à la distance propice, paradoxalement, à une plongée dans l'intériorité des personnages, à la description imagée et vivante de la nature, à l'attention au quotidien. Pierre angulaire du patrimoine littéraire d'Europe centrale, servie par un style tranchant et unique, cette écriture se définit par le besoin de raconter — faux départs, difficiles retours, voyages, etc. — la recherche d'une propre histoire, de la propre biographie de l'auteur qui se fond dans ses livres : « Longtemps, la littérature a été pour moi le moyen, si ce n'est d'y voir clair en moi, d'y voir tout de même plus clair. Elle m'a aidé à reconnaître que j'étais là, que j'étais au monde. » Cette édition Quarto propose au lecteur de suivre le cheminement de l'écrivain à travers un choix qui comprend des récits qui l'ont porté sur le devant de la scène littéraire dans les années 1970-1980 comme d'autres textes, plus contemporains, imprégnés des paysages d'Île-de-France, et reflets de son écriture aujourd'hui. Et, le temps d'une lecture, de trouver refuge dans l'une de ses cabanes.
En savoir plus sur l'ouvrage : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Quarto/Les-Cabanes-du-narrateur
+ Lire la suite
autres livres classés : allemagne de l'estVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (38) Voir plus



Quiz Voir plus

Livres et Films

Quel livre a inspiré le film "La piel que habito" de Pedro Almodovar ?

'Double peau'
'La mygale'
'La mue du serpent'
'Peau à peau'

10 questions
7096 lecteurs ont répondu
Thèmes : Cinéma et littérature , films , adaptation , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}