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EAN : 9782368466339
Steinkis Editions (01/06/2023)
3.87/5   30 notes
Résumé :
" La seule chose que je sais de la famille de mon père,
c'est que son grand-père, Abraham, a été tué par un Arabe."

Fraîchement diplômé, un peu paumé et déboussolé par son retour en Israël, Asaf se plonge dans une enquête intime sur un sombre souvenir familial... Le meurtre de son arrière-grand-père par un jeune Arabe qu'il avait adopté. Une histoire souvent entendue, mais jamais questionnée.

À travers ces récits parallèles, As... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Club N°54 : BD non sélectionnée
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Asaf Hanuka revient ici sur son histoire personnelle et familiale, sous la forme de deux récits parallèles.

D'un côté, en 2001, Asaf a fini ses études de BD en France et revient en Israël.

Il doit réintégrer le domicile parental et trouver du travail.

Mais cela ne va pas de soi.

Parallèlement, il enquête sur une partie de son histoire familiale.

Dans les années 30 sont grand-père est assassiné par un jeune arabe qu'il avait adopté.

C'est la première BD de cette sélection que je lis.

J'ai été attirée par le sujet et le bandeau "Le récit puissant d'une quête personnelle, historique et politique".

Mais l'entrecroisement des récits m'a perdue, je n'ai pas trouvé la puissance du témoignage.

Virginie
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Très beau récit sur une enquête personnelle, qui dans le contexte actuel devient universelle.

J'en conseille vivement sa lecture !

David
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Bon livre qui m'a d'une part fait mieux connaitre la géographie de ce pays, et d'autre part une partie de son histoire.

Jérôme
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Une enquête familiale qui se transforme en récit à la fois intime et universel.

Très beau et d'une actualité brûlante !

Marine
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Après des études de bande-dessinée en France, l'auteur israëlien revient à Tel Aviv où vivent ses parents. En recherche d'emploi, désoeuvré, il entame des recherches pour comprendre ce qui est arrivé à son arrière grand-père maternel, Abraham.

La famille d'Abraham vivait depuis des générations à Tibériade. Dans les années 20, il tenait un magasin de vêtement. Un jour, il trouva un jeune orphelin arabe, Sayed, qui mourait de faim. Il le prit sous son aile, lui offrit un toit et à manger en échange de menus travaux, et l'éleva comme son fils.

En 1936, Abraham est assassiné. C'est le début de la rébellion des palestiniens contre les juifs venus d'Europe. Autant ils s'entendaient bien avec les juifs arabes qui vivaient depuis des générations en Palestine, autant ils refusent la venue des "nouveaux" juifs issus du sionisme, qui pactisent avec l'Angleterre et veulent les chasser de leur terre.

Sayed disparait après ce meurtre, et, sans que ce soit officiel, beaucoup l'accuse d'avoir tué son père adoptif.

L'auteur va faire des recherches, interroger son père ou sa tante, pour essayer de comprendre ce qui a pu se passer.

Les pages de gauche, en noir et blanc, racontent l'histoire de l'auteur, de son retour en Israël dans les années 2000, de sa quête, ses recherches familiales.

Les pages de droite, en couleur, reprennent l'histoire de la famille à partir de 1929 mais aussi l'histoire du sionisme, des premières communautés juives en Palestine et le début du Jihad.

J'ai aimé voir en parallèle les interrogations de l'auteur, qui se dépeint comme un jeune homme torturé, et le passé familial et national trouble.

Une bande-dessinée sur la mémoire, qui montre comment l'arrivée des colons juifs a détruit l'équilibre délicat qui existait entre les juifs et les musulmans, tous deux arabes.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Un récit parallèle qui raconte le retour difficile en Israel d'Asaf, jeune diplômé en France, qui a du mal à vivre dans la maison de ses parents et à trouver un boulot. Pour s'occuper, il décide d'enquêter sur la mort d'Abraham, son grand père. Selon la légende familiale, il aurait été tué par un jeune musulman nommé Ben Sion qu'il avait quasi adopté. Ca c'est la version de l'oncle d'Asaf, mais bizarrement le père d'Asaf n'y crois pas. Cela se serait passé en 1936 quand la Palestine commençait d'être une terre d'asile pour les juifs d'Europe.
Asaf nous raconte en parallèle l'histoire mélée d'Abraham, Leah sa fille et du jeune Ben Sion (dont ce n'est pas le vrai nom) qui aboutit à la mort de son grand père mais évidemment cela ne s'est pas passé comme la légende le racontait. Et aussi que le mystère n'était pas si épais que cela.
Une histoire familiale prenante et touchante alliée à un graphisme précis et plaisant. A lire!
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2001, Asaf est de retour chez ses parents. Ses études françaises en BD terminées, il rentre en Israël, retrouve sa chambre, ses affaires... Un retour aux sources un peu perturbant que l'auteur met en scène en l'associant à une enquête familiale.
Une enquête sur la famille de son père, sur des souvenirs abordés mais jamais vraiment questionnés: Son arrière-grand-père aurait été tué par un jeune orphelin arabe qu'il avait adopté. 
Dans une succession de scène courtes, en alternant scènes de 2001 en noir et blanc et scènes de la fin des années 20 en couleurs, Asaf Hanuka dépasse le simple récit intime. Il nous brosse un pan de l'histoire d'Israël en éclairant la relation entre les juifs et les arabes.
Cela donne un album étonnant, émouvant et instructif. On y suit un jeune homme un peu paumé qui cherche sa voie professionnelle tout en remontant dans un passé familial trouble. Et au moment où il se demandera pourquoi il est rentré, il croisera une femme...
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Après quelques années en France, Asaf revient vivre chez ses parents en Israël. Il retrouve sa chambre d'ado et ces parents qui ont vieillis.
Il ne trouve pas de sens à sa vie, il est un peu paumé. Il décide d'essayer de comprendre pourquoi son arrière grand père a été tué par un arabe.
Il mène une enquête familiale entre passé et à présent.
C'est instructif, l'auteur dessine un pan de l'Histoire d'Israel et de la relation entre les juifs et les arabes avec beaucoup d'humanité, ce dont nous manquons actuellement.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (6)
BDGest
10 novembre 2023
S’étalant sur quatre générations, "Le juif arabe" est fait de nuances et constitue une parfaite illustration de la complexité du sujet.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
18 juillet 2023
L'auteur israélien est en plein cœur du problème qui est la base même du conflit qui frappe son pays depuis sa création, l’histoire de la Palestine, la mixité. Le Juif Arabe donne à Hanuka de raconter à la fois le passé de sa famille, [...] des événements tristes qui la marqueront à jamais et en parallèle l’affrontement permanent de deux peuples qui en fait n’en font qu’un.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Culturebox
04 juillet 2023
Les zones d’ombre de l’histoire familiale d’Asaf Hanuka deviennent le théâtre d’ombres de tout un pays. Son dessin clinique et son découpage extrêmement précis, disent aussi sa volonté de décrire au mieux ces mémoires fragmentées.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeMonde
04 juillet 2023
Une période fragile, mais harmonieuse, qu’Asaf Hanuka reconstitue délibérément en couleurs, déployant même parfois des teintes chatoyantes pour magnifier le souvenir d’une cohabitation oubliée.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
04 juillet 2023
L’auteur de “K.O. à Tel Aviv” s’est penché sur son histoire familiale. Et plus précisément sur le destin de son arrière-grand-père, assassiné dans ce qui était encore la Palestine.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeMonde
26 juin 2023
Mêlant les temporalités avec une grande aisance, jouant astucieusement de sa palette de couleurs, l’auteur n’oublie pas, comme dans ses précédents albums, de se peindre dans la peau d’un loser angoissé, peu aidé en cela par l’instabilité politique qui l’entoure
Lire la critique sur le site : LeMonde

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Videos de Asaf Hanuka (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Asaf Hanuka
Condamné à la "vita blindata" pour se protéger de la mafia depuis la publication de son best-seller "Gommora" (2006, Mondadori) l'écrivain italien Roberto Saviano se raconte dans "Je suis toujours vivant" (2022, Gallimard/Steinkis), une autobiographie graphique dont il signe le texte, et Asaf Hanuka les dessins.
Traumatisé enfant par une mort violente, Roberto Saviano a choisi de dénoncer la terreur subie par Naples, au péril de sa vie.
#robertosaviano #mafia #cultureprime _____________
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