Je n'ai pas beaucoup apprécié cette lecture et j'en suis bien déçue. Je n'ai pas souvenir d'avoir lu grand- chose de Montaine auparavant.
Le premier texte ne m'a pas passionné mais pas vraiment déplu. En revanche je n'ai pas aimé le second à cause de son écriture “à sauts et à gambades” ou pour mieux dire passant du coq à l'âne. Des moyens de transport, il en est question, mais de tas d'autres choses aussi en particulier il revient sur les "cannibales" par un passage qui commence par “Notre monde vient d'en découvrir un autre…” et qui est le plus intéressant de tout le livre.
Mais que d'informations sans intérêt : peu me chaut à moi, femme de la fin du XXe siècle et du début du XXIe, qu'un seigneur du XVIe n'ait aimé se déplacer qu'à cheval. Par ailleurs, c'est bien un homme de la Renaissance dont les références sont grecque et latine, ce qui n'est plus notre cas.
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Après avoir longtemps bien traité leurs prisonniers, et de toutes les commodités dont ils se peuvent aviser, celui qui en est le maître fait une grande assemblée de ses connaissants ; il attache une corde à l'un des bras du prisonnier, par le bout de laquelle il le tient, éloigné de quelques pas de peur d'en être offensé, et donne au plus cher de ses amis l'autre bras à tenir de même ; et eux deux, en présence de toute l'assemblée, l'assomment à coups d'épée. Cela fait, ils le rôtissent et en mangent en commun, et en envoient des lopins à ceux de leurs amis qui sont absents.
"[...] ce sont ceux que nous avons altérés par notre artifice et détournés de l'ordre commun que nous devrions appeler plutôt sauvage..."