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Whyborne & Griffon tome 7 sur 9

Steve Mcwin (Traducteur)
EAN : 978B096L3XZ1J
289 pages
Reines-Beaux (20/10/2021)
4.25/5   6 notes
Résumé :
Retrouvez Griffon et Whyborne au cœur d’une nouvelle enquête explosive...

Entre la générosité (soudaine et plus qu’étrange) de son père et sa propre promesse hâtive d’aider Christine à organiser son mariage, Percival Endicott Whyborne a déjà beaucoup de souci à se faire.
Lorsqu’un mystérieux codex offert au Ladysmith attire l’attention d’un culte meurtrier, il se retrouve en pleine course contre la montre pour en découvrir les secrets.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce septième opus ouvre sur une enquête de Griffon, mandaté par un pauvre homme qui croit avoir été possédé afin de permettre le vol d'une carte ancienne antérieure à la fondation de la ville de Contresens, pendant ce temps Whyborne aide à trier les livres reçus à l'occasion d'une donation au musée, et un codex du XVème siècle l'intrigue assez pour qu'il l'emmène afin d'essayer de le décrypter, et les tentatives pour le lui voler se manquent pas. Les deux événements vont vite sembler liés et les meurtres horrifiques commencent à se multiplier - nos héros vont de nouveau devoir faire face à une secte pratiquant la magie la plus noire, mais quel est leur but ?


Nous retrouvons avec plaisir l'ambiance historique de cette série où les progrès rythment les aventures de nos héros.
1901, l'Oldsmobile Curved Dash vient de sortir, une voiture ultra moderne que Griffon a acquis grâce aux actions que lui a offertes le père de Whyborne, qui semble vouloir renouer les liens avec son fils. Si le père et l'époux de Percival sont friands de nouvelles technologies, pensez donc, ce monstre biplace muni d'un guidon et d'une manivelle latérale peut atteindre 32 km/h !, … ce n'est pas vraiment quelque chose qui met en confiance notre sorcier qui est plutôt effarouché par l'engin comme beaucoup de personnes de l'époque.
Alors que Christine qui doit se marier dans quelques jours avec Iskander est de plus en plus à cran, Whyborne regarde avec méfiance les efforts de son père pour renouer les liens familiaux, mais c'est sans compter avec cette secte de sorciers maléfiques, qui nous amènent de nouvelles horreurs accompagnées denouveaux monstres, alors qu'en arrière plan il est question d'une divinité du chaos et des Maîtres issus de l'au delà qui pensent à reprendre la direction de la Terre.
Comme dans la littérature populaire de l'époque nos héros ne sont pas toujours très futés, une manière de faire rebondir l'action et d'augmenter le suspens.


L'écriture est fluide, les personnages et l'atmosphère du milieu et de l'époque sont biens rendus, le scénario reste dans la logique de l'intrigue. de la magie, des monstres, des traîtrises, le tout enrobé de romance sans qu'elle soit invasive, un roman d'aventures qui satisfera certainement de nombreux types de lecteurs …
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Ce tome-là se déroule à Contresens. La puissance de Whyborne a attiré l'attention sur lui : de sa famille Endicott qui veut sa peau et qui le considère comme une abomination, de la ville qui a compris que la prophétie "Un pour la terre, et un pour l'océan" les concernait sa soeur jumelle et lui et des jaloux... qu'il doit démasquer au cours de cette histoire. L'univers de Lovecraft est plus présent aussi car les Maîtres pourraient revenir et rien ne fait le poids face à ces horrifiques entités du panthéon noir imaginées par celui-ci. Ce tome annonce des événements plus sombres.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il se leva, renversant au passage la chaise sans y prêter la moindre attention. La sombrevue me présentait Whyborne comme un spectacle ardent d’yeux consumés par des flammes bleues et d’un entrelacs incandescent formé par ses cicatrices. Il respirait de manière saccadée, prenant de grandes inspirations, les lèvres entrouvertes, et je distinguais le contour rigide de sa verge à travers son pantalon. J’étais pétrifié par son regard bestial et autoritaire auquel je ne pouvais que me soumettre.
Je m’agenouillai, les mains tendues vers son entrejambe. Il m’avait devancé, ses longs doigts s’affairant déjà sur les boutons. Il se libéra d’une main, et de l’autre m’attrapa par la nuque, ses doigts serrant fermement mes cheveux. D’ordinaire, j’aurais pris mon temps, admirant et taquinant son membre, mais ce soir, j’ouvris simplement la bouche et le laissai y entrer.
Sa poigne se fit plus forte sur mes cheveux, à la limite entre le plaisir et la douleur.
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Whyborne poussa un cri, que je ressentis dans ma propre gorge. Son pouls semblait tambouriner dans ma poitrine à côté de mon cœur. Des éclats d’émotions et des fragments d’idées jaillirent dans mon esprit, s’illuminant un instant et s’éclipsant trop vite pour que je les comprenne.
Le borgne mugit et fit un bond en arrière, son tentacule fouettant l’air comme si nous l’avions brûlé. Le monde tout autour de moi s’éclaira à nouveau, illuminé par les arcanes. Whyborne taillada l’air de sa main, et la toile collante du maléfice fut anéantie dans une décharge magique, consumée par la puissance du maelström.
Les quatre autres cultistes poussèrent des cris et lâchèrent leurs baguettes. Christine prononça une salve d’injures cinglantes, alors que son fusil tirait quasiment au moment même où les couteaux d’Iskander fendaient l’air.
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— Morbleu, Whyborne ! s’exclama-t-elle quand elle nous vit. Je te laisse seul un après-midi, et tu participes à une fusillade avec M. Durfree ?
— Tu t’en veux simplement d’avoir manqué cela, répliqua-t-il. Et ce n’est pas comme si tu amenais ton fusil au musée.
— Certes, mais j’ai toujours un pistolet dans mon sac à main.
— Cela attendra, Christine, intervint Iskander. Messieurs, avez-vous des nouvelles ?
J’opinai du chef.
— Oui. Et nous avons bien des choses à nous dire. Voulez-vous nous retrouver à la maison ? Je crains toutefois que l’automobile ne puisse transporter que deux personnes.
— Christine peut monter avec toi, lança Whyborne. Iskander et moi prendrons le tramway.
Il était aimable de sa part de laisser Christine faire un tour.
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Quittant l’aile, nous débouchâmes dans le grand hall d’entrée avec ses présentoirs d’animaux et d’hommes disparus. Visiblement encouragé par sa tentative réussie de nous ralentir, l’homme renversa une petite vitrine d’armes néolithiques.
Cela provoqua sa perte. Iskander ramassa l’une des lames en obsidienne, s’immobilisa pour viser et la lança.
Le tranchant aiguisé de la pierre volcanique fendit sans peine le manteau, la chemise et le bras du larron. Il poussa un cri de douleur atroce, la valise lui échappant des mains.
— Arrêtez-vous tout de suite ! somma l’un des vigiles depuis l’autre extrémité du hall.
Le voleur ignora l’ordre et l’arme qui le braquait, filant à la place par la petite porte qui jouxtait la grande entrée. Elle n’avait pas encore été verrouillée, et il eut disparu en un rien de temps. Le gardien se mit à sa poursuite, mais je doutais qu’il puisse rattraper le bougre à travers la foule du soir.
— Au moins n’a-t-il pas pu emporter ce qu’il y avait dans la valise, dis-je en m’agenouillant pour l’ouvrir. Excellent tir, comme toujours.
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— Quel genre de créature ferait… une chose pareille ?
— Rien qui ne soit naturel, murmura Griffon.
Il continuait à inspecter la blessure de bien plus près que ce qui m’était tolérable.
— Inspecteur Tilton, j’en déduis que votre homme n’a rien vu lorsqu’il est revenu aux cellules ?
— Rien d’autre que Lambert et une immense mare de sang.
Je fus parcouru d’un frisson. Qu’est-ce qui aurait pu mutiler ainsi cet homme avant de disparaître de la sorte ? Et tout cela dans une cellule fermée, en outre ?
— Inutile de faire en ma présence la moindre conjoncture sur ce qui a pu causer cela, lança Tilton qui me fixait désormais. Je ne veux pas le savoir. Le certificat de décès mentionnera une crise cardiaque. D’ordinaire je ne vous importunerais pas, Dr Whyborne, mais étant donné l’implication de M. Flaherty, j’ai pensé que vous voudriez peut-être en être informé.
L’assistant ne semblait en aucun cas surpris par la situation. Combien de corps troublants étaient discrètement étiquetés de la mention « crise cardiaque » ?
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