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sur 916 notes
En 1642, à Boston, dans une communauté puritaine, Hester Prynne est accusée d'adultère. Son mari est présumé mort et Hester a eu un enfant avec un autre dont elle refuse de dévoiler le nom. Elle doit donc porter jusqu'à sa mort la lettre majuscule A sur son sein, emblème de son ignominie. Mais son mari, qui n'a pas sombré au fond de l'océan comme tout le monde le pensait, revient et désire trouver l'identité de cet homme pour se venger. Quant à Hester, il estime que la vie qu'elle mène avec sa fille, exclues par tous, est un châtiment suffisant.
Nathaniel Hawthorne dénonce l'hypocrisie et le mode de vie des puritains du XVIIe siècle de la Nouvelle Angleterre dans ce grand classique. En même temps, il met au pilori ses propres ancêtres, juges et magistrats ayant condamnés des sorcières à Salem, et dévoile les actes intolérants dont ils auraient pu se rendre coupables. Hawthorne créé également un héroïne remarquable et analyse finement sa psychologie. Hester est opiniâtre, prête à se sacrifier pour protéger celui qu'elle aime et se révèle bien plus généreuse et exemplaire que ceux qui la fuient pour sa présumée immoralité. le style est exigeant et très beau. L' auteur nous plonge dans un Boston où la religion gouverne tout, l'homme de dieu est idolâtré et où les sorcières se retrouvent à minuit dans la forêt. La Lettre écarlate est une lecture marquante et un coup de coeur pour moi.
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La lettre écarlate c'est l'histoire d'une femme qui porte sa "honte" de la manière la plus fière qui soit dans une époque ou l'adultère est sauvagement condamné.

C'est un récit fort et touchant, avec une grande cruauté et une vraie condamnation sociale.

C'est enfin un magnifique roman que je ne regrette pas d'avoir lu.
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Voilà un roman classique que je suis contente d'avoir lu dans le cadre d'une lecture commune du Challenge 19ème siècle mais qui me laisse un sentiment mitigé.
La lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne date de 1850 mais raconte une histoire qui commence en 1642, ce qui fait un double décalage temporel par rapport à l'époque actuelle.

Le prologue est une annonce de l'auteur, une sorte de contextualisation du roman à proprement parler. J'ai trouvé cet enchâssement autobiographique beaucoup trop long avec la description de son lieu de travail, les douanes du Port de Salem, sa ville natale pour laquelle il a de l'affection même si elle évoque les sorcières. Il décrit les bâtiments et les personnages qui y travaillent par leur fonction. Cela donne une ambiance impersonnelle et je n'ai pas aimé le mépris qu'il a pour les vieux fonctionnaires qui travaillent aux douanes quand lui reprend la plume. Parce que Nathaniel Hawthorne, inspecteur en chef des douanes, a trouvé par hasard un vieux bout de tissu avec un A écarlate accompagné de feuillets et cela lui redonne l'envie d'écrire. Il s'adresse donc aux lecteurs.

Le point de départ de son roman est assez glaçant. Hester est une jeune femme mise au pilori pour avoir mis au monde un enfant hors mariage. le fruit de son péché, sa petite Peal, est née dans la honte de l'adultère et la société puritaine d'une colonie de la Nouvelle Angleterre la condamne à porter la lettre A sur sa poitrine, comme une marque au fer rouge. Les matrones regrettent qu'elle ne soit pas condamnée à mort et, alors qu'on est au 17ème siècle, cela rappelle que des femmes sont lapidées pour les mêmes raisons encore aujourd'hui. C'est terrible et cela donne envie de révolte.
Pourtant, elle va accepter son sort et sublimer cette lettre en la brodant de fils d'or, un savoir-faire qui lui permet de trouver un emploi de brodeuse pour survivre avec sa fille.
S'il est question d'humilité dans l'attitude d'Hester, je la trouve quand même trop soumise et je ne la comprends pas. J'ai eu envie qu'elle se révolte, d'une part contre son mari qui est revenu au village sous une fausse identité et qui cherche à se venger de l'amant, homme faible qui porte le poids de sa culpabilité.

Toute cette moralité religieuse est assez écoeurante. Pour autant, j'ai particulièrement apprécié les chapitres qui se passent dans la forêt, entre les arbres et le ruisseau, où l'atmosphère est poétique. On se rend compte qu'Hester s'est sacrifiée par amour et qu'elle garde une certaine lucidité sur la situation.
Si le suspense augmente dans les derniers chapitres, la fin n'est pas à mon goût bien que l'écriture riche de Nathaniel Hawthorne soit agréable à lire.



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Comme souvent, j'ai attaqué cet ouvrage méconnu par pure curiosité envers ce classique de la littérature américaine, et sans trop savoir à quoi m'attendre. Et comme souvent, je n'ai pas regretté d'avoir essayé !

Après une longue (70 pages !) préface qui, malgré son ironie qui prête à sourire dans sa description du fonctionnement des services de douane américains, reste assez soporifique, j'ai été immédiatement entraînée par l'histoire d'Hester Prynne, cette femme condamnée à porter une lettre rouge sur la poitrine pour rappeler son crime d'adultère, à Boston au milieu du XVIIe siècle. Je ne sais pas si une telle pratique est réellement attestée (ce ne serait ni impossible ni surprenant dans le contexte puritain de la chasse aux sorcières...), mais la destinée de l'héroïne est assez saisissante.

Malgré quelques passages et formulations un peu datés, le style de l'auteur m'a plu, en particulier par ses touches ironiques, et l'aspect daté lui-même ne m'a pas trop dérangée dans la mesure où il reste ponctuel et où il contribue à nous replonger dans une certaine ambiance et une certaine mentalité. Les psychologies des personnages sont assez intéressantes, chacun tantôt faisant preuve de noblesse de caractère, tantôt se révélant capable de pensées les plus basses. La figure de Pearl, la fille d'Hester, m'a particulièrement fascinée, et j'ai admiré la manière dont un auteur comme Hawthorne, quarantenaire américain du milieu du XIXe siècle, est parvenu à se plonger dans la psychologie enfantine pour décrire une fillette au caractère un peu original et fantasque (avec parfois quelques longueurs d'ailleurs, surtout dans la description des jeux de Pearl), mais qui reste une enfant comme les autres.

Même si ce roman peut à première vue apparaître comme suranné, La Lettre écarlate mérite d'être davantage connue pour sa grande modernité, et notamment celle de son sujet : la condamnation de la société puritaine et de l'hypocrisie religieuse, mais aussi une certaine forme de féminisme avant l'heure par sa défense de la femme et par sa mise en avant de la différence de traitement entre homme et femme ayant commis une même faute.
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J'ai de plus en plus envie de lire des classiques mais j'y vais toujours plus ou moins à reculons sans véritable raison, puisque je n'ai pas eu de gros traumatismes de lecture de classique durant mes études, mais je pense que je me met des barrières toute seule me disant que ce sont des lectures plus difficiles.

J'ai emprunté ce livre et la bibliothèque mais je l'avais reperé avec sa nouvelle couverture en poche que je trouve très belle, le sujet du récit sur le puritanisme m'intéressait également grandement surtout en le replaçant dans son contexte.

J'ai eu du mal à rentré dans le récit en effet à mes yeux il y a beaucoup de narration et très peu de dialogue, j'ai été dçu également car je pense que je m'attendais à autre chose, je reste cependant heureuse d'avoir lu un classique de plus, même si ici l'histoire d'Hester m'a paru très longue à lire malgré son faible nombre de page.

Comme beaucoup j'y ai vu le parallèle avec la chasse aux sorcières à Salem, je pense que sans ce style alourdi de la part de l'auteur j'aurai plus aimé ce récit.

Je n'en garderai pas grand souvenir à mon grand regret et je ne suis pas du tout sûr de lire un autre récit de l'auteur.
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Boston, XVIIème siècle. Hester Prynne est mise au pilori, un bébé dans les bras. Avec ténacité, elle refuse de livrer le nom de celui qui a péché avec elle. Parmi la foule, un personnage inquiétant fait son apparition. Son destin semble scellé à celui d'Hester. Digne, elle affiche sur sa poitrine, presque avec fierté, cette lettre A écarlate, magnifique et terrible signe de son opprobre. Véritable oeuvre d'art aussi car Hester Prynne manie si bien l'aiguille que puissants et misérables s'arrachent ses travaux. Lorsqu'on la croise dans les rues de la colonie avec ce signe qui fait désormais partie de sa personne, on en oublierait presque sa signification.

Classique de la littérature américaine du XIXème siècle, ce roman dénonce le puritanisme, sa privation de libertés, sa cruauté et son hypocrisie. le plus grand pécheur n'est pas celui que l'on croit.
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L'histoire se résume en quelques phrases. Dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIème siècle, Hester Prynne est condamnée à porter sur elle une marque d'infamie, la lettre écarlate "A", car elle a commis le péché d'adultère, alors que son mari est porté disparu. Elle refuse de livrer le nom de son amant. En fait, celui-ci n'est autre qu'un jeune et brillant pasteur de la ville, Arthur Dimmesdale. Très réputé pour son éloquence de prédicateur, il garde le silence et tente d'assumer en secret le poids de sa faute. Une petite fille, Pearl, est née de cette brève liaison. Elle est élevée par sa mère qui, quoique mise au ban de la société, survit grâce à ses travaux de broderie (car elle est très douée). Le vieux mari d'Hester fait son apparition dans la ville sous un faux nom et exerce le métier de médecin; pendant des années, il suit pas à pas Dimmesdale afin de le confondre. Sous ses yeux, la santé et l'équilibre du pasteur se détériore d'une manière dramatique, mais son secret reste inviolé pendant longtemps.
Ce texte, paru en 1850, vaut d'abord pour la description de la société en Nouvelle-Angleterre. A travers Hester, le lecteur se sent comme étouffé par le moralisme, l'étroitesse d'esprit, l'intolérance des Puritains qui faisaient la loi dans la cité. (Cela aboutira, un peu plus tard, à l'épisode fameux des sorcières de Salem). De plus, j'ai trouvé certains héros du roman particulièrement bien campés, voire attachants: d'abord Hester, qui garde sa dignité et son indépendance dans la pire adversité; ensuite Pearl, l'enfant-lutin, magnifique personnage, étrange et insaisissable; enfin le pasteur écartelé entre son rôle officiel et son remords mortifère.
Il n'en reste pas moins que ce livre, d'une facture ancienne, est assez difficile à lire au XXIème siècle. A mon goût, il y beaucoup trop de longues descriptions d'états d'esprit, et trop peu d'action. J'avoue avoir lu en diagonale certaines digressions et considérations qui, pour éviter de lasser le lecteur contemporain, devraient être très raccourcies. Ces longueurs me semblent en partie compensées par quelques "morceaux de bravoure" vraiment réussis, comme par exemple les deux scènes qui ont pour lieu le pilori de la ville.
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Qualifié de 1er roman américain, la Lettre écarlate est plutôt un long récit. Il a un caractère plus anthropologique que romanesque, apportant un éclairage au puritanisme. Ainsi il se révêle assez hermétique car tellement éloigné de notre mode de pensée mais reste une lecture attachante car les mots courent comme l'eau du ruisseau où la petite Pearl cherche son reflet et permettent de s'attacher aux destins des malheureux protagonistes de cette terrible histoire.
Petite remarque aux rédacteurs de 4ème de couverture, lisez le livre que vous avez à traiter: page 286 "en parlant ainsi, elle dégrafa la lettre écarlate de sa poitrine...( lettre toujours nommée comme broderie dans le roman) et 4ème de couverture: " La Lettre écarlate, c'est la marque au fer rouge..."!!!
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"Etoile jaune, tonte des femmes, fer rouge marqué au dos de l'esclave noir, fleur écarlate brodée au sein de Hester Pryme l'infidèle, «Il y a dans la nature humaine peu de traits plus laids que cette tendance - que l'on observe alors chez des gens ni plus ni moins méchants que leurs voisins - à devenir cruels simplement parce qu'ils possèdent le pouvoir de faire souffrir.» et je cite encore l'auteur «Il semble bien, en effet, que quelle qu'ait pu être la faute d'un individu, il n'y a pas d'outrage qui aille plus à l'encontre de notre commune nature que celui qui interdit au coupable de cacher son visage sous le coup de la honte.»

Nous sommes en 1642 à Boston. C'est la sombre histoire d'Hester Pryme condamnée par sa communauté puritaine à porter sur la poitrine la lettre A pour Adultère. Son mari a disparu depuis de nombreuses années. Est-il mort? Où vit-il? Dieu seul le sait! de ce «péché» naîtra Pearl une petite fille aux allures de lutin des forêts. La belle courageuse et digne Hester, l'indomptable Hester refuse de dévoiler le nom du père.
Plus tard, Roger Chillingworth, son mari, est de retour. Il apprend que sa femme l'a trahi. Il veut venger son honneur et retrouver l'amant de sa femme (mais non il ne s'agit d'une pièce de Boulevard avec l'amant caché dans le placard!?). Il est persuadé qu'il s'agit d'un jeune pasteur nommé Arthur Dimmesdale adulé de ses paroissiens, un véritable saint homme sur Terre! Voilà pour le début de l'histoire mais je ne vous dis pas tout... à vous de lire...
L'histoire est belle, sombre et triste à pleurer. Mais en parallèle s'écrit l'histoire de l'Amérique à travers un féroce pamphlet contre le puritanisme de ces premiers colons anglais et très très protestants. Hawthorne dénonce l'hypocrisie du pouvoir religieux, du pouvoir colonial qui enferment dans un même complice carcan jusqu'aux libertés les plus intimes... jusqu'aux derniers indiens. La colonie anglaise s'installe, sur le nouveau monde avec ses bûchers aux sorcières, ses mises au pilori, ses évangélisations de peaux-rouges et sa bonne conscience. Ce beau roman est aussi un hymne à la nature sauvage et rédemptrice... l'échappée belle. Pearl l'enfant «illégitime» apparaît alors comme un symbole libertaire, habillée de feuilles et couronnée de fleurs au milieu d'une forêt hantée de secrets païens.
L'écriture de ce roman est magnifique, tout en suggestions, allégories et images.

Ici l'Amérique se dessine. Ici la littérature américaine écrit ses premiers maux. Ici Hawthorne ouvre grand les portes à F. Scott Fitzgerald, William Faulkner, Tennessee Williams et Philip Roth...
«Mais ce qui attirait tous les regards et transfigurait en quelque sorte la femme ainsi vêtue, si bien qu'hommes et femmes de son ancien entourage étaient à présent frappés comme s'ils la voyaient pour la première fois, c'était la LETTRE ÉCARLATE si fantastiquement brodée sur son sein. Elle faisait l'effet d'un charme qui aurait écarté Hester Prynne de tous rapports ordinaires avec l'humanité et l'aurait enfermée dans une sphère pour elle seule».

Nathaniel Hawthorne (4 juillet 1804, Dedham, Massachusetts, États-Unis -19 mai 1864, Plymouth, New Hampshire, États-Unis) est un écrivain américain, auteur de nouvelles et de romans. Il est considéré comme le fondateur de la littérature nord-américaine en prenant ses distances avec la littérature anglaise de l'époque considérée à ses yeux comme une «littérature coloniale». Avec Hawthorne c'est le début de l'histoire de la littérature nord-américaine qui commence.
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L'Amérique puritaine dans la Nouvelle Angleterre du XVIIème siècle décrite par un des grands écrivains classiques des États-Unis! Hester Prynne, jeune femme laissée seule par un mari porté disparu, a cédé à la tentation. Un bébé est né, la petite Pearl. Hester et son bébé sont condamnées au pilori, exhibées à la vue de tous. Elle devra porter toute sa vie une lettre écarlate, A comme adultère, cousue au revers de son vêtement et vivre en marge de la petite communauté si bienpensante avec sa fille. Hester est forte et fait face avec courage à sa condamnation et à ses contempteurs. Elle a pêché selon des critères qui sont aussi les siens. Elle accepte son sort, se consacrant à sa fille qui grandit solitaire.
Mais Hester n'a point pêché seule… Elle refuse de donner le moindre nom à ses juges : ce serait détruire la vie et la réputation d'un pilier de la communauté, le pasteur Dimmersdale, considéré quasiment comme un saint par ses paroissiens. Au loin, alors qu'elle est sur le pilori, elle aperçoit un homme, nouveau venu dans la communauté. Il s'agit de son mari, justement arrivé après une période de captivité chez les Indiens, pour voir le déshonneur de sa femme. Il va changer de nom pour devenir le docteur Chillingworth et s'attacher à lier amitié avec le pasteur Dimmersdale afin d'assouvir sa vengeance. de son côté, le pasteur, rongé par la culpabilité et le remord, semble mourir à petit feu.

Le bien, le mal, le péché, la culpabilité, la vengeance, l'hypocrisie, la rédemption. le puritanisme fait des victimes : Hester et Pearl sont les plus visibles mais le pasteur l'est tout autant. Pétri lui-même de ce puritanisme, il est incapable d'assumer son péché et incapable de vivre son amour. le docteur en est une autre, détruit intérieurement par le désir de vengeance, qui l'occupe tout entier.
Mais où est le bien dans l'histoire ? Certainement pas chez les bienpensants puritains incapables de voir la cruauté de leurs actes et de reconnaitre le péché au milieu d'eux.

Hester devient, au fil du récit, qui est aussi l'histoire d'une rédemption, la figure du bien : courageuse et emplie d'abnégation, capable de don de soi, soucieuse de la réputation de son amant et secourable à l'égard des plus fragiles. le A de "adultère" devient insensiblement le A de "Ange".

Reste une remarquable condamnation du puritanisme par un auteur lui-même issu de ce milieu, puis qu'originaire de Salem et descendant de ceux qui brûlèrent les sorcières.
Voici comment il décrit l'humeur des puritains un jour de fête :

> Ils écartaient alors d'eux le nuage qui les assombrissait habituellement au point de montrer, durant ces quelques heurs de frairie, des mines à peine plus allongées que la plupart des autres communautés durant une période d'affliction publique.
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