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dommage, j'aime la poésie mais il n'y a que 2 poèmes dans ce recueil qui sont venus me chercher! cela ne m'empêchera somme toute pas de relire Anne Hébert.
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dommage, j'aime la poésie mais il n'y a que 2 poèmes dans ce recueil qui sont venus me chercher! cela ne m'empêchera somme toute pas de relire Anne Hébert.
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![]() | Lali 01 novembre 2011
Carrefour de Buci Il y a quelqu’un qui pleure Au carrefour de Buci Au milieu des quatre-saisons Sur le trottoir amoncelées Ses larmes transparentes Parmi le flot des gens pressés Des peines et des effrois de passage Se perdent dans l’azur qui s’achève Sans qu’on sache bien De quel côté de la rue Vient l’ombre et meurt le soleil. |
![]() | Lali 29 octobre 2011
Si loin de moi Je pleure si loin de moi Qu’aucune larme ne ruisselle Au creux de la caverne profonde Entre ma douleur et moi, Aucun écho ne répond au mal Que le silence broya. |
![]() | Lali 31 octobre 2011
À bout de souffle Soufflez-moi des paroles claires Dans l’air sombre qu’il fait ici Soufflez-moi des mots transparents Dans le temps cotonneux d’aujourd’hui Soufflez-moi des paroles rondes Comme des bulles de savon Avant qu’elles ne se brisent Et n’éclatent au noir plafond |
![]() | Lali 30 octobre 2011
Marée basse Au grand étalage du bord de mer Parmi l’algue et le goémon Les mots sont arrivée en nombre pressé Rejetés par la vague que si longtemps en son sein les choya Sur le sable gris fruits de mer captifs Dégoulinant de naissance arrière Leur âme secrète et dure Polie par les abysses noirs Projette des lueurs vagues Nous sera remise Sans mode d’emploi Fermée comme une huître perlière Dans les odeurs marines profondes à mourir. + Lire la suite |
![]() | coco4649 26 juin 2016
Acte de foi Elle croit des choses qu’on ne lui a jamais dites Ni même murmurées à l’oreille Des extravagances telles qu’on frissonne Elle s’imagine tenir dans sa même droite La terre ronde obscure Comme une orange qui fuit La vie y est douce et profonde Hommes et femmes s’aiment à n’en plus finir Quant à la joie des enfants elle claironne Comme soleil à midi Ni guerre ni deuil Ce monde est sans défaut Le chant profond qui s’en échappe Ressemble aux grandes orgues Des cathédrales englouties Tout cela palpite dans sa main Rayonne à perte de vue Tant que le cœur verse lumière Telle une larme suspendue Au-dessus des villes et des champs. + Lire la suite |
Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?