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EAN : 9782020481571
189 pages
Seuil (02/01/2001)
3.56/5   32 notes
Résumé :
Flora Fontanges, une actrice vieillissante, retrouve, à la faveur d'un engagement dans la pièce de Samuel Beckett, Oh ! les beaux jours, son Québec natal. Partie vivre en France, Flora s'est dédoublée dans les personnages qu'elle a interprétés tout au long de sa carrière, mais ce retour au pays va la forcer à un retour sur elle-même. Les vestiges et les souvenirs du passé viennent se superposer au, visage que la ville lui offre, et peu à peu remontent à la surface l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une histoire des femmes est-elle possible? Anne Hébert revisite l'histoire de son pays dans ce magnifique roman qu'est le premier jardin, et nous fait oublier ceux que les livres d'histoire (depuis François-Xavier Garneau) et la tradition orale ont magnifiés, les hommes canadiens-français, infatigables coureurs des bois, missionnaires, officiers héroïques, bûcherons et défricheurs. Sur les terres de ce premier jardin, Flora, une actrice vieillissante, revient dans sa ville natale de Québec pour interpréter le rôle de Winnie dans Oh! Les beaux jours. La création théâtrale va se nourrir de la ville, des déambulations de Flora et des siècles passés. Se détacheront çà et là quelques silhouettes, modestes religieuses, petites bonnes, Filles du Roy dotées par le royaume pour peupler la colonie, bourgeoises déclassées...
Avec cette merveilleuse écriture poétique, épurée à l'extrême mais ô combien puissante, Anne Hébert se réapproprie les symboles identitaires de l'épouse dévouée, de la mère admirable sans les ériger en exemple, ni les parer de mille vertus. Ce sont des femmes perdues dans un environnement hostile, en proie à des vies de misère, ou luttant pour faire entendre leurs désirs. Les hommes, quant à eux, sont bien loin des Montcalm ou des Jean Talon. Ils sont pères, maris, soldats.
Anne Hébert esquisse un portrait émouvant , simple et beau de ces femmes qui furent maintenues pendant des siècles dans une position de domination indispensable au fonctionnement et au maintien d'un ordre politique, moral et religieux, bien loin d'une imagerie d'Epinal: "C'est qu'on s'use et se lasse à la longue, sous le feu de l'été, sous le feu de l'hiver, et c'est la même brûlure intolérable, avec pour tout refuge une cabane de bois de quinze pieds carrés, couverte de paille. C'est dans l'unique lit qu'on se prend et qu'on se reprend, qu'on accouche et qu'on empile ses petits, qu'on agonise et qu'on meurt."
Un des plus beaux romans québécois sur l'identité et la mémoire et qui donne à la figure d'Eve aux mille frais visages une dimension universelle.
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Je garde un si grand souvenir de ce beau roman Les fous de Bassan, prix Femina 1982, que je visite rarement une bibliothèque ou une librairie sans explorer l'initiale He dans l'espoir d'y trouver un autre livre de cette québécoise. Très primée, surtout dans son pays, je comprends mal qu'Anne Hébert soit restée si discrète en Europe; elle a quand même vécu vingt ans en France. Mais la qualité littéraire n'est pas toujours synonyme de notoriété (et inversement). J'ai fini par dénicher ce titre-ci en librairie, avec la preuve que la qualité reste disponible pour une bouchée de pain (1) (en cherchant un peu).

Car il s'agit encore d'un livre dense, moins par les événements qui constituent sa narration que par le texte d'une poésie riche et le réseau thématique complexe mis en place, dont je vais essayer de tirer quelques grandes lignes. Comme dans Les fous de Bassan, l'auteur sème graduellement des fragments, presque parcimonieusement, au gré de paragraphes courts qui placent d'abord le lecteur dans un flou dégradé et enveloppant. Puis le puzzle se constitue savamment pour former le tableau dense d'une vie et d'une réconciliation avec soi. Point de départ: une actrice de théâtre vieillissante revient dans son pays natal à cause de deux lettres: l'une de sa fille fugueuse, l'autre qui l'invite à Québec pour y jouer Winnie dans "Oh les beaux jours" de Beckett, pièce ô combien significative pour une personne de son âge.

Quelques chroniques sommaires consacrées à ce livre se contentent d'évoquer un hommage aux fondatrices de Québec. Il s'agit de beaucoup plus que cela: c'est la quête d'une femme qui se réconcilie avec une double identité. Celle-ci est restituée à partir de faits de son passé auquel elle est confrontée en parcourant les rues de sa ville natale(2) mais aussi à partir de figures féminines qui ont marqué l'histoire des origines de cette cité. La double poursuite identitaire trouve écho dans la duplicité du personnage principal, d'une part Pierrette Paul la jeune-fille qui a quitté le Québec comme femme de chambre pour devenir actrice de théâtre en France et d'autre part Flora Fontanges, nom de scène, l'idéaliste qui transcende l'autre en donnant vie sur scène à des figures féminines historiques ou théâtrales.

Un hommage aux fondateurs français de Québec: le premier jardin fut établi par Louis Hébert et sa femme Marie Rollet, véritable incarnation d'Ève, mère de l'humanité, selon la métaphore filée annoncée par le titre du roman. "Des branches vertes lui sortent d'entre les cuisses, c'est un arbre entier, plein de chants d'oiseaux et de feuilles légères, qui vient jusqu'à nous et fait de l'ombre, du fleuve à la montagne et de la montagne au fleuve, et nous sommes au monde comme des enfants étonnés." On retrouve dans son identification aux filles de la Nouvelle-France la thématique de la solidarité féministe chez Hébert: ainsi la figure de Guillemette Thibault contrainte de choisir le couvent pour éviter le mariage qu'on veut lui imposer.

Les contraintes sociales imposées aux femmes légendaires du pays se retrouvent dans les limites aliénantes qui ont déterminé le passé de Pierrette: orpheline, soumise d'abord à une stricte obéissance religieuse dans un hospice, puis adoptée par une famille bourgeoise qui veut faire d'elle l'objet de son prestige social, destinée à un parti qui ne lui correspond pas, "Vous n'en ferez jamais une lady", elle quitte le pays pour la France avec une basse situation sociale. La famille adoptive est entre-temps entrée en décadence: le récit met en avant le lien entre la déchéance de la haute bourgeoisie et l'exploitation des classes inférieures.
La jeune génération à laquelle Flora/Pierrette est alors confrontée, les amis fréquentés par sa fille, Raphaël le petit ami qui fait figure d'archange salvateur, est aux antipodes de la société rigide qu'elle a quittée autrefois. L'emprise de la grande bourgeoisie sur la ville est rompu, le nouveau monde appartient à une nouvelle génération souple, égalitaire. Sa fille Maud qui a fugué de France pour rejoindre le Québec représente la filiation active du modèle de cette nouvelle société préfigurée par l'héroïne du récit.

La pièce que doit interpréter Flora, Oh les beaux jours, a une portée allégorique: il s'agit d'une oeuvre qui traite habilement du dépérissement de l'être humain. On y voit l'attirance pour la mort, de laquelle la protagoniste du roman doit s'extraire pour continuer à mener une vie agissante. L'immobilité de Winnie opposée à la mobilité libératrice, la fuite, l'émancipation.

L'étude "La fugue, la fuite et l'espace franchi dans le Premier Jardin"(3) m'a particulièrement interpellé parmi les très nombreuses publications savantes sur ce roman; elle porte sur les limites spatiales imposées aux femmes de l'époque de la protagoniste. On y explore la convergence entre les exils affectifs et socio-spatial. Ce document fouillé m'a été spécialement utile pour élaborer cette chronique.

La prose douce et mélancolique qu'Anne Hébert manie avec une maîtrise discrète, juste et érudite, autorise un solide mise une valeur artistique de différents champs impliquant la condition de la femme. L'oeuvre hébertienne contribue aussi à combler un fossé, plus historique que géographique, entre France et Québec, deux pays autrefois unis.


(1) Occasion à 1,50 €
(2) le titre du roman était au départ "La cité interdite", c'est-à-dire ces endroits de la ville auxquels l'héroïne évite de se confronter, car témoins de son enfance perturbée.
(3) Kathleen Kellett-Beslos, Ryerson University (Toronto).

Lien : http://www.christianwery.be/..
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Je me suis mis dans l'idée d'essayer de dénicher des livres où le "jardin" aurait un rôle à part entière dans la vie d'un ou de plusieurs personnages, mieux : qu'il serait lui même un personnage du livre.
Le titre de ce roman m'a, bien sûr, attirée pour cette raison. de jardin , il en est question dans une maison en Touraine, jardin dispensateur de sérénité et de repos.

Mais le roman n'est pas celui d'un lieu , c'est le roman d'une femme, de nombreuses femmes évoquées au fil des pages, au fil des années, au fil de l'Histoire.

Pécosa a fait une si belle critique de ce livre que je ne saurais dire davantage sur la trame du récit simplement que la poésie de l'écriture m'a emportée et qu'il m'a fallu plusieurs jours pour me décider à venir en parler, ici, pour juste vous dire de ne pas passer à coté d'un si beau texte, tout en sachant que mes mots ne sauront restituer le plaisir procuré par ce roman.


Lisez-le !
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Deuxième livre de cet auteur méconnu en France et pourtant, une véritable écriture, une plume affûtée et singulière, subtile et intense. J'ai été dans ce livre comme une somnambule sur un fil, en reste un sentiment étrange d'avoir effectué un voyage.... une grâce et une profondeur s'en échappent parsemé d'un soupçon de nostalgie et une pointe d'amertume envers cette vie. À découvrir
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Le moins bon roman d'Hébert, et de loin, autant sur le plan du style que de l'histoire, vaine et ennuyante.
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critiques presse (1)
LaPresse
01 août 2016
Entre ses propres souvenirs torturés, des tranches d'histoire et un regard pointu sur les changements qu'elle observe dans divers quartiers, c'est un portrait multiple de la capitale qui prend vie sous la plume d'Anne Hébert.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Au moment de réciter un poème en classe ou d'expliquer un texte, elle se prenait à aimer follement les sons et les paroles qui se formaient dans sa bouche, sur sa langue et sur ses dents. Il lui arrivait de croire que c'était sa vocation de parler et de chanter, et que rien au monde n'était plus beau que sa parole ronde et sonore. Elle chantait des cantiques ou des chansons, tour à tour comme une sainte du ciel ou comme une amoureuse romantique. Elle fermait les yeux, et son visage resplendissait. L'espace de quelques instants, elle possédait la terre.
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Ce bel été qu’il fait. Il s’agit de ne pas respirer trop profondément et de bien rejeter l’air après qu’il a régénéré le sang. Tout juste de quoi vivre dans l’instant. S’en tenir au seul présent. Tout comme si elle faisait partie des amis de Maud, attablés à la terrasse étroite d’un petit café, rue Saint-Jean. Déjà, elle a regardé du plus loin qu’elle a pu, tout le long de la rue, jusqu’à l’église du Faubourg. Comme pour s’assurer que rien de menaçant ne pouvait venir de ce côté.
Ils parlent tous à la fois. Ils tentent d’expliquer la rue Saint-Jean, le samedi soir, en été. Des grappes de jeunes, entassés aux terrasses. Les passants tous du même côté de la rue, on n’a jamais su pourquoi. On roule à dix milles à l’heure. On a tout le temps de faire son marché et de choisir, sans descendre de voiture, la fille ou le garçon qui conviennent.
Ils rient. Ils font la fête à Flora Fontanges parce qu’elle est une actrice et qu’elle vient des vieux pays. Ils décident de lui faire des honneurs de la ville. Ils la traitent comme une touriste modèle. Le circuit habituel. La maison Montcalm, les trésors des ursulines et de l’Hôtel-Dieu. À la maison du Fort, quelqu’un dans la pénombre, parmi les maquettes bien alignées, raconte la bataille, de quelques minutes à peine, au cours de laquelle, en 1759, on a perdu la ville et tout le pays.
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___Le premier homme et la première femme de ce pays avaient le teint cuivréet des plumes dans les cheveux. Quand au premier jardin, il n'avait ni queue ni tête, il y poussait en vrac du blé d'Inde et des patates. Le premier regard humain posé sur le monde , c'était un regard d'Amérindien, et c'est ainsi qu'il a vu venir les Blancs sur le fleuve , sur de grands bateaux, grées de voiles blanches et bourrés de fusils , de canons, d'eau bénite et d'eau-de-vie.
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le premier homme et le première femme de ce pays avaient le teint cuivré et des plumes dans les cheveux. Quant au premier jardin, il n'avait ni queue ni tête, il y poussait en vrac du blé d'Inde et des patates; Le premier regard humain posé sur le monde, c'était un regard d'amérindien, et c'est ainsi qu'il a vu venir les Blancs sur le fleuve, sur de grands bateaux, gréés de voiles blanches et bourrés de fusils, de canons, d'eau bénite et d'eau-de-vie.
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Il faudrait les nommer toutes, à haute voix, les appeler par leur nom, face au fleuve d’où elles sont sorties au dix-septième siècle, pour nous mettre au monde et tout le pays avec nous.

Michel, Jaquette

Mignolet, Gillette

Moullard, Éléonore

Palin, Claude-Philiberte

Le Merle d’Aupré, Marguerite

Ce n’est rien pour Flora Fontanges et pour Raphaël de réciter un chapelet de noms de filles, de leur rendre hommage, de les saluer au passage, de les ramener sur le rivage, dans leurs cendres légères, de les faire s’incarner à nouveau, le temps d’une salutation amicale. Toutes sans exception, les grasses et les maigres, les belles et les moins belles, les courageuses et les autres, celles qui sont rentrées en France, trop effrayées pour vivre ici, parmi les sauvages, la forêt et le terrible hiver, celles qui ont eu dix ou quinze enfants, celles qui les ont tous perdus à mesure, celle qui a réussi à en sauvé un seul sur douze mort-nés, c’était une petite fille qu’on a appelée Espérance pour conjurer le sort, mais elle est décédée à l’âge de trois mois ; celle qui a été rasée et battue de verges aux carrefours ordinaires de la ville pour crime d’adultère, et la petite Renée Chauvreux, enterrée dans le cimetière, le cinq janvier 1670, venue de France par les derniers vaisseaux et trouvée morte dans les neiges, le quatre janvier de ladite année.
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Vidéo de Anne Hébert
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Jeanne Neis Nabert 0:53 - Jeanne Galzy 1:24 - Anie Perrey 2:06 - Katia Granoff 2:45 - Louise de Vilmorin 3:32 - Yanette Delétang-Tardif 4:31 - Anne Hébert 5:13 - Générique
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Références bibliographiques : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Jeanne Galzy, J'écris pour dire ce que je fus…, poèmes 1910-1921, Parthenay, Inclinaison, 2013. Katia Granoff, La colonne et la rose, Paris, Seghers, 1966.
Images d'illustration : Jeanne Galzy : https://pierresvives.herault.fr/1377-jeanne-galzy.htm Anie Perrey : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Btv1b8596953w-p060.jpg Katia Granoff : https://www.antikeo.com/catalogue/peinture/peintures-portraits/katia-granoff-1895-1989-19219#gallery-1 Louise de Vilmorin : https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/louise-de-vilmorin-en-1962-supprimons-la-circulation-automobile-20191225 Yanette Delétang-Tardif : https://www.memoiresdeguerre.com/2019/03/deletang-tardif-yanette.html Anne Hébert : https://artus.ca/anne-hebert/
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