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EAN : 9782020289481
180 pages
Seuil (01/01/1997)
3.29/5   36 notes
Résumé :
Dans une cité industrielle, au bord de l'immense campagne canadienne, Catherine rencontre Michel. Il est le fils d'un "seigneur hautain".

Elle est issue du prolétariat de la ville. En devenant l'épouse du jeune homme, en observant le couple sauvage que celui-ci forme avec sa sœur, Lia, c'est un monde secret quelle découvre.

A l'intérieur des "chambres de bois" vouées au culte du passé, la jeune femme étouffe.

Mais la lib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Dans son roman Les Chambres de bois, Anne Hébert met en scène les personnages adolescents Catherine, Michel et Lia. Catherine, jeune fille issue d'un milieu industriel, rencontre Michel, fils d'un seigneur. Elle l'épouse et quitte ainsi la maison paternelle. C'est alors qu'elle est confrontée au mode de vie de Michel et Lia (le frère et la soeur). Ces derniers évoluent dans «des chambres de bois». Catherine aura besoin de se libérer de cet univers obscur pour retrouver la lumière et par le fait même, sa liberté.

Le premier élément que j'ai trouvé intéressant est l'espace situationnel du personnage adolescent qui suscite le plaisir du lecteur puisque ce dernier étant amené à suivre l'évolution des personnages adolescents dans la sphère de leur vie intime. Par exemple, la première phrase du roman établit un lien entre le prénom du personnage et l'effet de sens qui en découle puisque cette formule introduit une isotopie ponctuée par les noms des lieux :

C'était au pays de Catherine, une ville de hauts fourneaux flambant sur le ciel, jour et nuit, comme de noirs palais d'Apocalypse. Au matin les femmes essuyaient sur les vitres des maisons les patines de feux trop vifs de la nuit.
Ainsi, les termes «pays», «ville», «palais», «maison» proposent au lecteur une entrée dans l'univers pollué et sale de Catherine. le personnage adolescent se construit autour de cette isotopie fortement marquée par les thèmes de la captivité et de la noirceur. Les noms de lieux sont porteurs de sens, le signifiant Catherine apparaissant inséparable d'une terminologie tributaire de l'espace. le lecteur est invité à pénétrer le pays de Catherine, alors que les espaces fermés et obscurs proposés par le narrateur font appel à la pulsion scopique; ainsi, le lecteur devient voyeur à l'intérieur d'une narrativité qui privilégie la clôture et l'espace.

De plus, le motif de la fenêtre dans le récit apparaît particulièrement intéressant pour le personnage de Catherine. Ainsi, le motif de la fenêtre permet au lecteur d'observer le développement psychologique de l'adolescente et d'accéder à la situation morale de cette dernière. À cet égard, Catherine, au début du récit, est une enfant qui rêve de prince charmant et de châteaux tandis qu'à la fin du roman, elle apparaît comme une femme mature. le lecteur est donc amené à suivre cette progression centrée sur les états d'âme de l'adolescente à travers le motif de la fenêtre.

Catherine, debout près de la fenêtre, le nez contre la vitre, le rideau de mousseline sur son dos, regardait obstinément ce pan de mur gris derrière lequel un monde emmêlait sa vie véhémente et tumultueuse.
Le cheminement de Catherine n'est qu'ouverture et libération. Elle revendique le droit de vivre, «regard obstinément» afin de se rebeller contre le désir de Michel. Comme elle le fait remarquer à son époux :

C'est une toute petite mort, Michel, ce n'est rien qu'une toute petite mort.
L'adolescente veut fuir l'univers de Michel dans les chambres de bois. Elle se raccroche à la fenêtre et au pouvoir du regard afin de se révolter contre l'autorité de son époux. Catherine ne veut plus d'une existence vouée aux songes, au silence, à la nuit, à l'irréel car elle souhaite s'ouvrir à la vie, à la lumière du jour, au réel.

Catherine se retourna brusquement. Tout le rideau moussa sur elle en un vif bouillonnement de lumière argentée. Michel, ébloui, mit la main sur ses yeux. Il supplia Catherine de ne point demeurer là et de tirer le rideau à cause du soleil. Catherine ne broncha pas, les yeux grands ouverts, nimbée de lumière de la tête aux pieds.
La seconde partie du roman hébertien témoigne de la révolte du personnage adolescent contre l'autorité de l'homme, du conjoint, à travers le motif de la fenêtre. Michel et Lia vivent dans l'obscurité et ils n'ouvrent pas les fenêtres. Lors de sa maladie, Catherine exige que les fenêtres soient ouvertes, afin de retrouver l'odeur de l'extérieur. Elle souhaite s'imposer comme sujet.

Catherine les rouvrit aussitôt. Elle se pencha dehors pour saisir au passage n'importe quelle odeur sur terre qui ne fut pas maudite.
Par ce geste, l'adolescente affirme son désir de vivre en rejetant une existence reliée à l'éternel recommencement, au néant.

le frère et la soeur s'occupaient à faire de vastes patiences de cartes à même les dessins du tapis. Ce jeu paraissait si grave et triste que Catherine pensa que c'était sans doute ainsi que les rois et les reines en exil passaient leur temps sans royaume. Catherine tirait l'aiguille, lentement, avec de grands soupirs de sommeil. Elle accueillait des bribes de songes où Michel et Lia revenaient sans cesse, en rois et reines de cartes, se posant mutuellement la couronne sur la tête, recommençant ce geste sans fin, car c'était l'éternité.
Au début Catherine est prisonnière d'un imaginaire romantique car elle condamne l'univers pollué et sale des villes de province et recherche un monde peuplé de châteaux, de seigneurs et de grandes dames. C'est pourquoi elle épouse Michel. En ce sens, le lecteur suit tout au fil du récit la dégradation de l'idéal de Catherine et il est amené à vivre une prise de conscience par rapport au réel. le personnage adolescent de Catherine propose une vraie révolte contre la fonction éliminatrice car elle se rebelle contre l'autorité paternelle et à Paris, elle se soulève contre le désir de Michel. Elle finit par accepter le réel et quitte les chambres de bois, cet espace fantasmagorique…

Catherine se dressa sur son lit et cria qu'elle était blanche et blonde, que son ventre sentait la neige fraîche et qu'elle n'avait que faire parmi la race étrangère de deux romanichels impuissants, couleur de safran.
Donc, si vous avez envie de vivre l'évolution de Catherine, ce roman présente une figure discursive particulièrement intéressante.

Ce roman est aussi le premier qu'Anne Hébert a fait publier. Elle avait fait paraître un recueil de poèmes et un autre de nouvelles.

Alors, n'hésitez pas à plonger vous aussi dans cet univers obscur et fascinant et à vous laisser porter par les mots d'Anne Hébert. Je suis convaincue que vous ne serez pas déçu..

https://madamelit.wordpress.com/2016/06/07/madame-lit-les-chambres-de-bois/
Lien : https://madamelit.wordpress...
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Catherine est une petite fille issue du milieu populaire, ainée de 4 filles qui ont perdu leur maman toutes jeunes, elle essaie de survivre du mieux qu'elle peut auprès de leur père homme taiseux et souvent absent.
Toutes les 4 feront une rencontre étrange avec le Seigneur du village voisin et ses 2 enfants qui semblent perdus et totalement sous le joug de leur père.
A l'adolescence, Catherine rencontrera de nouveau Michel le fils du Seigneur devenu un pianiste fantasque, que contre toute attente elle épousera.
Mais très vite, Catherine souffrira de la solitude d'être enfermée dans « les chambres de bois » de la maison du Seigneur que Michel occupe désormais et dont on n'ouvre jamais les volets.
D'autant que Michel vit une relation ambiguë et malsaine avec Lia sa propre soeur.
Catherine tombera malade jusqu'au jour où elle devra prendre une décision qui sera nécessaire à sa survie même.

Un roman dans lequel la psychologie des personnages tient la place le plus importante notamment Catherine dont les rêves de petite fille ont été brisés par l'implacable dureté de sa vie d'adulte.
Roman paru en 1958, il m'a paru « vieillot » dans son style, mais ceci explique peut-être cela.
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la première partie, on apprend qu'elle est l'aînée de la famille et que l'on souhaite la marier. La soeur de son père, Anita, voit bien que Catherine fréquente Michel de temps en temps, malgré le fait que celui-ci soit issu d'une classe sociale plus élevée.

Cet homme finit par la demander en mariage. Catherine est alors encore jeune et rêveuse, ayant en tête des «histoires de prince charmant».


Dans la seconde partie, Catherine habite chez Michel. Ils dorment dans des chambres obscures séparées d'un long couloir que l'on nommera dorénavant Les Chambres de bois.

Catherine changeant de milieu de vie, fait face à de nouvelles exigences. Cette dernière ne doit plus exécuter les différentes tâches domestiques (Ex: préparer les repas,etc.) auxquelles elle prenait part dans la demeure de son enfance.

Ceci la désappointe un peu. Elle doit désormais lire et coudre, activités lui paraissant longues et ennuyeuses. Alors, la soeur de Michel, Lia, vient faire interruption dans la vie de Catherine.

Catherine se sent alors prise dans la relation malsaine qu'il y a entre Michel et Lia. La jeune fille tombe malade et se referme, requérant les bons soins de la servante, Aline.


Dans la troisième (et dernière) partie, Catherine décide de quitter Michel et Lia, avec la servante. La jeune femme rencontre alors Bruno, pour qui elle éprouve une certaine attirance.

On remarque alors un murissement de l'esprit de Catherine. On s'aperçoit qu'elle n'aime plus comme avant et qu'elle agît différemment, qu'elle a retrouvée le goût de vivre. Malheureusement, Aline, se faisant vieille, vint à mourir.

Catherine alla annoncé la nouvelle à Lia et Michel et annonça son départ définitif en redonnant son anneau à Michel.
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C'était — shame on me! — le premier roman d'Anne Hébert que je lisais, et je dois dire que j'ai bien aimé.

Des personnages très gothiques et exagérément malsains, portés par une plume sensible et poétique, et évoluant dans un univers intérieur métaphorique : on dirait un croisement entre Emily Brontë et Virginia Woolf!

L'histoire, qui aborde des thèmes universels comme le passage de l'enfance à l'âge adulte, l'opposition du bien et du mal, les relations homme-femme et les classes sociales, est pleine de mystère et captivante. C'est une allégorie bourrée de symboles, de références bibliques et de significations cachées que je ne suis pas certaine d'avoir toutes saisies, mais qui m'ont donné envie de découvrir le reste de l'oeuvre de cette célèbre auteure québécoise.
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Plongée dans un univers obscur, Catherine cherche à retrouver sa liberté. La symbolique est forte, car dans ce grand château, le mari, Michel, exige que tout soit fermé. Son combat commence par tout faire pour ouvrir une fenêtre, symbole de son premier pas pour se libérer. Avec elle, on étouffe, on est dans la pénombre, on est captive. C'est angoissant, mais on sent bien sa recherche intérieure pour sortir de ce lieu qu'au départ on aurait, tout comme elle, cru à un conte de fée à cause de la vie de château. Écriture dense et symbolique. L'univers de Anne Hébert est empreint de mystère.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
C'était au pays de Catherine, une ville de hauts fourneaux flambant sur le ciel, jour et nuit, comme de noirs palais d'Apocalypse. Au matin les femmes essuyaient sur les vitres des maisons les patines des feux trop vifs de la nuit.
Les fenêtres de Catherine étaient claires, le carrelage de la cuisine luisait comme un bel échiquier noir et blanc. Toute transparence refaite à mesure, Catherine ne s'était jamais laissée devancer par le travail et le temps. Depuis la mort de la mère, n'y avait-il pas trois petites sœurs après elle qu'il fallait nourrir, laver, peigner, habiller et repriser, tandis que le père se retirait en sa solitude.
L'année de la mort de la mère, il y eut un été si chaud et si noir que la suie se glissait par tous les porcs de la peau. Les liants fourneaux rivalisaient d'ardeur avec le feu de l'été. Sous l'abondance d'un pain aussi dur, des femmes se plaignaient doucement contre la face noire des hommes au désir avide.
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Le frère et la sœur s’occupaient à faire de vastes patiences de cartes à même les dessins du tapis. Ce jeu paraissait si grave et triste que Catherine pensa que c’était sans doute ainsi que les rois et les reines en exil passaient leur temps sans royaume. Catherine tirait l’aiguille, lentement, avec de grands soupirs de sommeil. Elle accueillait des bribes de songes où Michel et Lia revenaient sans cesse, en rois et reines de cartes, se posant mutuellement la couronne sur la tête, recommençant ce geste sans fin, car c’était l’éternité.
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Catherine se retourna brusquement. Tout le rideau moussa sur elle en un vif bouillonnement de lumière argentée. Michel, ébloui, mit la main sur ses yeux. Il supplia Catherine de ne point demeurer là et de tirer le rideau à cause du soleil. Catherine ne broncha pas, les yeux grands ouverts, nimbée de lumière de la tête aux pieds
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Catherine se dressa sur son lit et cria qu’elle était blanche et blonde, que son ventre sentait la neige fraîche et qu’elle n’avait que faire parmi la race étrangère de deux romanichels impuissants, couleur de safran.
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Catherine, debout près de la fenêtre, le nez contre la vitre, le rideau de mousseline sur son dos, regardait obstinément ce pan de mur gris derrière lequel un monde emmêlait sa vie véhémente et tumultueuse.
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Videos de Anne Hébert (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne Hébert
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Jeanne Neis Nabert 0:53 - Jeanne Galzy 1:24 - Anie Perrey 2:06 - Katia Granoff 2:45 - Louise de Vilmorin 3:32 - Yanette Delétang-Tardif 4:31 - Anne Hébert 5:13 - Générique
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Références bibliographiques : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Jeanne Galzy, J'écris pour dire ce que je fus…, poèmes 1910-1921, Parthenay, Inclinaison, 2013. Katia Granoff, La colonne et la rose, Paris, Seghers, 1966.
Images d'illustration : Jeanne Galzy : https://pierresvives.herault.fr/1377-jeanne-galzy.htm Anie Perrey : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Btv1b8596953w-p060.jpg Katia Granoff : https://www.antikeo.com/catalogue/peinture/peintures-portraits/katia-granoff-1895-1989-19219#gallery-1 Louise de Vilmorin : https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/louise-de-vilmorin-en-1962-supprimons-la-circulation-automobile-20191225 Yanette Delétang-Tardif : https://www.memoiresdeguerre.com/2019/03/deletang-tardif-yanette.html Anne Hébert : https://artus.ca/anne-hebert/
Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vynck
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