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La Trilogie de la Lune (Johan He... tome 3 sur 4
EAN : 9782354080020
251 pages
Editions Mnémos (23/05/2007)
3.43/5   23 notes
Résumé :
Années 1950 : la lune a disparu du ciel terrien. Partout dans le monde, le bouleversement écologique a précipité les populations désemparées dans les Années Sombres. Le lunatisme, mystérieuse maladie psychique, frappe les plus fragiles, en Europe comme en Afrique. Alors qu'ils entreprennent la colonisation de mars avec l'aide des extraterrestres lshkiss, les Sélénites ont été décrétés axe du mal par le président américain Eisenhower, qui a placé le mystérieux Comman... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une note moins bonne que les deux premiers tomes parce que j'ai vraiment beaucoup moins aimé. Ce dernier tome n'est pas un coup de coeur, vous l'aurez deviné.

Dans ce dernier opus, il n'y a plus de Lune dans le ciel de la Terre depuis que ce satellite a pris la fuite en 1937. Les américains ont débarqués en Europe et l'armé du Reich c'est réfugiée en Afrique. le maréchal Rommel exerce une telle fascination pour les gens d'Afrique noir que ces hommes sont prêts à se sacrifier en chantant Lily Marlène. Mais les Anglais sont, eux aussi, en Afrique, surtout en Égypte.

Notre troisième volet commence au début des années 50, Boris Vian est envoyé en Égypte pour une mission top secrète : assassiner Rommel. Après sa mission effectuée, il va aller aux États-Unis pour une autre mission : il doit procéder à un nettoyage... Mais arrivé aux États-Unis le Président Eisenhower vient d'être tué à Dallas, le pays est en pleine crise de paranoïa. En effet les Rouges qui sont en fait les « Sélénistes » qui sont les habitants de la Lune se sont réfugiés sur Mars, sont soupçonnés de débarquer sur Terre. A cette époque John Wayne qui est en campagne pour les élections présidentielle.

D'une certaine manière j'ai aimé ce T3 parce qu'il donne une suite assez cohérente avec le T2, on a plus l'occasion de se familiariser avec les « bestioles » c'est à dire les extra-humain. Ici c'est la rencontre avec Rommel qui va déclencher leurs apparitions. En effet des bestioles sortent de Rommel au moment de son attaque. Après examen, on va en conclure qu'elles n'ont rien de la biologie connue. Sauf depuis la fin du siècle dernier, avant que les Ishkiss débarquent... Normalement les alliés ont tout nettoyé, de Brest à Brest Litovsk... Alors on ce demande ce que font encore ces bestioles sur Terre ???
J'ai trouvé que l'auteur a été jusqu'au bout de son idée, parfois un peu tirée par les cheveux, mais ce T3 fini bien cette histoire d'extra-humain.
L'obélisque de Paris et autres monuments Parisien, après avoir fait un tour par Germania ont pris le chemin des Amériques comme butin de guerre. Ils ont même démonté et remonté la Tour Eiffel, poutrelle par poutrelle et boulon par boulon... Les voitures peuvent voler, mais il manque un petit quelque chose tout de même.
Des miroirs ont remplacés le Lune, en effet, ils régulent les saisons, les marées et on peut doser le degré de chaleur que ces miroirs dispensent à la Terre, c'est en fait la fin des années sombres. Ce T3 est 100% uchronie mais pas 100% steampunk, à mon goût...
D'une autre manière j'ai moins ressenti le coté Steampunk que dans les premiers tomes et je le regrette un peu. La technologie décrite ici est moins spectaculaire et j'ai moins apprécié. Mon imagination en redemande, ce dernier tome est plus dirigé vers la politique et laisse de coté les nouvelles technologies et c'est ce dernier aspect que je recherchais dans ce récit et c'est ce que j'avais trouvé dans les deux premiers tomes.

L'uchronie tient, encore, une belle place ici. Les personnages que l'on connaît ont pris la place d'autres comme Elvis Presley ayant échangé son rôle avec celui de Lee Harvey Oswald alors de l'attentat de Dallas, on voie aussi Lawrence d'Arabie, Che Guevarra reconverti en extraterrestre et même Jack Kerouac. le meilleur reste tout de même est le clin d'oeil à Fernand Reynaud avec « Tonton tu tousses ».

Bref une reconstitution de l'histoire à la Johan Heliot absolument fameuse avec beaucoup d'humour qui clôture bien cette Trilogie de la Lune, dommage que ce dernier tome ne soit pas plus connu, on lit très souvent les deux premiers opus, le troisième reste en retrait, peut-être parce qu'il n'a pas été édité en format poche et c'est vraiment dommage !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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La lune vous salue bien clôt cette trilogie de la lune, et c'est très bien ainsi.

Je ne sais pas qui a pondu la 4ème de couverture, mais soit je n'ai rien compris à la trame, soit l'éditeur a trop insisté sur le bourbon.
Même recette que les précédents volumes, un roman uchronique qui se déroule ici aux Etats Unis dans les années 50. Les figures titulaires réels ou imaginaires sont présentes : Boris Vian, Asimov, Clarke, Heinlein, William Burroughs, les présidents américains, un assassinat, le Che et bien d'autres. Tous ses personnages sont en pleine chasse aux sorcières jazzy, les rouges étant ici habitants de la lune.
Un mixte de steampunk, d'espionnage, de pastiche et d'uchronie. On sent Johan Héliot à l'aise avec cette période, il s'amuse beaucoup avec ses personnages dans un grand boeuf littéraire. le problème avec les boeufs, c'est que cela tourne parfois à l'entre soi, les spectateurs se sentant souvent rejetés.
Côté positif, l'auteur rend bien l'ambiance science fictif des années 50 qui imaginait le futur : voiture volante, martien et tout le toutim. Une réussite.
Mais aussi des procédés stylistiques qui agacent parfois : Maillami, Nouillorque, Ouestern, etc. Des tentatives de dialogue en argot américain qui font plus penser aux titis parisiens.

Bref, je n'ai pas pris mon trip, à part pour l'entrée en matière égyptienne et les deux derniers chapitres.
Le premier roman s'attardant sur la construction d'une utopie sur la lune, je pensais trouver dans les suites la vie dans cette société égalitariste. L'auteur a préféré continuer sur le principe uchronique de différentes périodes, la trame lunaire n'étant qu'un arrière fond. Dommage pour moi.
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Le troisième et dernier tome de cette trilogie consacrée à une Lune insoumise ne brille pas par son intrigue, peu convaincante et assez décousue. En revanche, Johan Heliot se lâche et se fait plaisir, il nous offre une galerie de personnages réels ou issus d'oeuvres de fiction encore plus riche que d'habitude, de Monsieur Hulot à Nixon, en passant par Lolita ou Jack Campbell -- nous sommes bien dans les États-Unis du début des années soixante. Ces protagonistes sont souvent détournés de leur réel destin, et parfois même dans un contre-emploi total. L'identité de beaucoup d'entre eux n'est révélée que progressivement, laissant le lecteur jouer à chercher qui sont Jack et William, Géo Paquet ou le commandant Bob, et bien d'autres... le texte est littéralement farci de clins d'oeils et autres "private jokes", je vous recommande chaudement de réviser votre encyclopédie de la contre ou pop culture de la période, du cinéma à la SF en passant par la politique si vous ne voulez rien rater. Quelques uns m'ont d'ailleurs probablement échappé, et l'ensemble ne brille pas toujours par une grande finesse, mais ne boudons pas notre plaisir, cette lecture m'a souvent mis le sourire aux lèvres assez durablement.

En conclusion, ce dernier tome n'est en rien indispensable et ne doit pas être pris trop au sérieux. On a alors droit à quelques heures de délire potache qui font du bien en ces temps souvent moroses.
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Dernier volet de la trilogie sélénite de Johan Heliot pour un même feu d'artifice référentiel que dans les précédents romans.
Tout débute avec un remake d'"Apocalypse now" de Coppola (plus que du roman de Conrad) avec Boris Vian dans le rôle de Willard et Rommel dans celui de Kurtz (mais où l'auteur va-t-il chercher de telles idées ?).
Et on bascule ensuite aux Etats-Unis pour un voyage durant lequel notre héros narrateur (qui use d'un style gouailleur et familier) prend l'identité d'un certain Vernon Sullivan pour aller à la rencontre de Robert Heinlein, autrement appelé commandant Bob !
Johan Heliot joue les iconoclastes et s'autorise la mort d'Elvis ou encore de grands de la SF tels Van Vogt ou Asimov. Un véritable festival dont on se demande qui se cache derrière chaque personnage rencontré par ce Boris Vian d'une réalité parallèle.
Beaucoup d'humour, de péripéties et d'idées folles dans ce roman à la haute portée ludique dans lequel on s'amuse comme des gamins.
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Après deux premiers volets absolument géniaux, j'ai été déçu par le troisième et dernier roman de cette trilogie.

L'ambiance de l'Amérique de la fin des années 1950 m'a semblé bien rendue, pour ce que j'en sais en tout cas. Les références culturelles et historiques sont toujours nombreuses, mais c'était presque trop cette fois-ci : j'ai eu l'impression d'être noyé sous un flot continu de personnalités connues, ou un peu moins connues.

Le récit lui-même m'a un peu ennuyé, malgré quelques idées séduisantes. le protagoniste, un Boris van reconverti en assassin pour les services secrets français, ne m'a pas vraiment plu et ses aventures m'ont laissé relativement indifférent. Finalement, j'ai plus été séduit par l'ambiance du roman que par son intrigue. Au point de survoler certaines pages pour achever cette lecture avec beaucoup de regrets.

C'est dommage car j'ai tellement aimé les deux premiers livres de la trilogie, j'aurais aimé qu'elle s'achève pour moi sur une meilleure impression. Cela n'enlève rien à la qualité exceptionnelle des deux premiers volumes, mais c'est tout de même dommage pour l'ensemble de la trilogie.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
14 juin 2011
La Lune vous salue bien est une petite déception sur la forme, manquant de pertinence sur le fond, malgré un début prometteur. La fin étant ouverte, on espère que Johan Heliot saura dans un hypothétique prochain roman remettre son cycle dans les rails du premier volet (La Lune seule le sait).
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je marchai longtemps dans les rues de Maillami au milieu d’une foule d’anonymes hébétés, encore trop choqués pour penser à la vengeance, mais j’étais bien placé pour savoir que celle-ci attendait patiemment son heure, couvant sous la braise des sentiments patriotiques et de l’incrédulité, et qu’une fois attisée par la colère, elle jaillirait dans un hurlement de harpie. Il serait alors trop tard pour tenter de l’apaiser. La vengeance ne penserait plus qu’à détruire, jusqu’à l’assouvissement, qu’elle confond avec la justice.
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Une armée d’ouvriers agricoles courbaient le dos sur les plantations, qui sarclant, qui dégageant un canal obstrué, tandis que, plus loin, on chargeait les grands paniers d’osier passés sur le dos des mules de tout un tas de fruits et légumes.
— Ils n’arrêtent donc jamais ?
— Ils ont tant de ventres à nourrir, répondit Marleau. Pas forcément les leurs, d’ailleurs. La plupart des récoltes sont embarquées pour l’Europe. L’Amérique prélève sa dîme. Avant, ces gens travaillaient ce qu’il fallait pour ne pas crever de faim. Maintenant, ils se tuent à la tâche vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour satisfaire les exigences du colonisateur. Ils payent ainsi le progrès qu’ils n’ont jamais réclamé.
— La civilisation est en marche, mon vieux.
— Amen.
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Vidéo de Johan Heliot
Interview de Johan Heliot par Estelle Hamelin pour Actusf aux Imaginales 2019.
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