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EAN : 9782253093152
256 pages
Le Livre de Poche (16/11/2016)
2.5/5   14 notes
Résumé :
« À l'été 2012, de vieilles blessures ont été rouvertes en Belgique quand on a su que Michelle Martin, l'ex-femme et complice de Marc Dutroux, serait libérée sur parole. J'essayais de savoir ce qui pouvait se passer dans sa tête. » Kristien Hemmerechts.

La Femme qui donnait à manger aux chiens est le roman de cette histoire terrible. Elle est la femme la plus haïe de Belgique. Elle passe ses journées en prison, après avoir été la complice de terrib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Lorsque j'ai vu ce livre disponible avec l'opération la voie des indés je n'ai pas hésité. En général lorsqu'un livre fait polémique j'aime me faire ma propre idée.

Que dire? A part que j'ai trouvé ce livre indécent, un sentiment de malaise ne m'a pas quitté de toute ma lecture. Nous suivons Odette qui nous raconte sa rencontre est vie commune avec M. Puis sa rencontre avec Dieu,sa psy en prison et les soeurs qui l'accueillent.

Il y a plusieurs choses qui m'ont dérangées dans ce livre:

- la façon dont l'auteure essaye de justifier l'innommable en la comparant aux mères infanticides et en essayant de nous faire compatir (sa vie n'était pas facile avec M,il était tyrannique, sa mère était méchante...) A certains moments j'ai cru entendre un avocat de la défense faire un plaidoyer pour cette femme qui ne veut toujours pas s'expliquer et s'en prend même aux familles des victimes.

- la redondance du terme par après, peut-être est-il plus utilisé en Belgique?

Je m'interroge sur les intentions de l'auteure ,si c'était la défense de cette femme c'est raté. Ce livre nous indigne, est irrespectueux pour les familles des victimes. Moi qui était plutôt modérée en commençant ce roman je serais maintenant prête à manifester contre sa libération ( qui serait imminente, les soeurs qui l'hébergent déménageant bientôt et elle également).

Ce livre mets le feu aux poudres et un coup de pied dans la fourmilière. Je ne peux que vous déconseiller de le lire.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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Ce qui frappe d'abord, c'est la vulgarité. L'auteure est réputée pour son franc-parler, c'est un euphémisme. La plume manque beaucoup de délicatesse. Même si le sujet est sordide, il n'impose pas que l'écrivain le suive aussi bas. Son style est déplaisant, usant de formules mal à propos et de ruptures parfois étranges.
Sur le fond, une thèse est défendue, celle d'une Michelle Martin manipulée, envoutée par un Dutroux surpuissant. C'est un choix mais son étayage reste fragile, on peine à y croire sauf à accepter que c'est le parti pris de l'auteure.
Certain choix sont douteux, notamment l'obsession de Michelle Martin pour le cas Lhermitte, un quintuple infanticide d'une mère dépassée dont étrangement, l'auteure fait peu de cas. Tout ceci peine à convaincre et donne l'impression d'un livre écrit, ou traduit, trop vite. Un livre regrettable sur un sujet regrettable.
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Je n'ai pas aimé le style. L'auteur semble vouloir reproduire le langage familier d'une personne peu instruite. Cependant à de nombreuses reprises, on apprend que la narratrice détient un diplôme d'institutrice. Donc normalement, elle ne devrait pas avoir une écriture si hachée.

Ceux qui voulaient lire un roman sordide et glauque pour contenter sa curiosité morbide, passer votre chemin. Je pensais que ce roman décrirait les évènements au moment des faits et les pensées du narrateur. On a plutôt droit aux pensées rétrospectives d'Odette noyées de concepts religieux. Donc, j'ai attendu et attendu pour finalement en être très déçue.

J'y vois plutôt une espèce d'apologie et une justification des faits que nous connaissons tous. Mais également, de l'apitoiement sur une personne qui ne le mérite absolument pas.
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Parfois il y a des lectures difficiles car le sujet est dur. Parfois on doit s'accrocher, tout en reconnaissant le talent de l'auteur pour réussir à nous faire souffrir de notre plein gré. Mais ici, juste un sentiment de malaise, de dégoût. L'auteur parle à travers la voix de Odette, alter ego de Michelle Martin, "la femme la plus détestée de Belgique", et nous dresse un portrait de sa vie, que je n'ai vu que comme de la justification de ses actes odieux.
J'ai emprunté ce livre suite à une discussion que j'ai eue, sur laquelle je n'étais pas d'accord. Voulant creuser ma réflexion, je pensais trouver des pistes, un éclairage, où tout ne serait pas tout noir ou blanc. J'ai juste trouvé ce récit voyeur et incomplet, donc complaisant pour moi car il atténue la part de responsabilités de cette femme. Par exemple, le parallèle avec les actes de Geneviève Lhermitte est induit par l'auteur, ne reflète donc pas la réalité, alors que ce roman n'est pas une fiction .Un autre roman, (que je n'ai pas lu), à partir d'entretiens de Nicole Malinconi avec M.Martin dresse un tableau plus réaliste, mais là, elle se serait ensuite opposée à sa publication (il est quand même sorti, chez Denoël).
Un roman que je ne recommande pas, donc.
Lien : https://instagram.com/danygi..
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
04 juillet 2014
L’écrivaine flamande Kristien Hemmerechts explore les zones d’ombre dans le récit de Michelle Martin. Que se passa-t-il dans la tête de la compagne de Marc Dutroux ? "La femme qui donnait à manger aux chiens", roman fascinant et interpellant.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je le voyais comme un homme avec un trou béant là où aurait dû se trouver son cœur. Un homme avec un trou. Un trou que je voulais combler. J'avais mal à sa place. J'avais mal parce que ça ne lui faisais pas mal. Ou parce qu'il pensait que ça ne lui faisait pas mal.
Ça me fait toujours mal quand j'y pense.
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La femme la plus détestée de Belgique. C'est ainsi qu'ils m'appellent. Beaucoup plus détestée que cette femme qui a assassiné ses cinq enfants. Elle, la plupart des gens l'ont déjà oubliée. Moi, pas. Entre-temps d'autres mères ont assassiné leurs enfants, mais pas aussi résolument qu'elle, pas de manière aussi infaillible. Elle est et reste la reine d'entre les mères assassines, la détentrice de la médaille d'or, la Médée de notre époque.
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Moi,je ne mérite pas de médaille. Je mérite la haine, les huées, le poison. Des gens m'envoient des lettres dans lesquelles ils me décrivent en détail ce qu'ils me feraient subir s'ils en avaient l'occasion. Une mort atroce dans une cave, c'est ce que je mérite. Une pitoyable mort de faim. Et ils joignent des photos de Juifs décharnés. "Voilà ce qui t'attend si tu mets jamais le pied hors de prison".
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Si j'ai un jour une maison à moi, une maison que j'aménagerai comme je veux, et où je ferai ce que je veux, et où personne ne viendra me commander ou me contrôler, une maison qui sera vraiment à moi, j'achèterai un perroquet. E t je l'appellerai Coco. Coco Chanel.
Je ne peux pas rire, je ne peux pas rire, je ne peux pas rire.
Sinon tous les journaux écriront : "Elle n'a pas de regret. Elle rit !"
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M pouvait réagir si mollement quand j'étais gentille avec lui. Comme s'il ne comprenait pas. En fait, il ne réagissait pas. Il n'était pas fâché et il n'était pas content. Il n'était rien.
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