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EAN : 9782915680768
361 pages
Editions de l'Officine (19/04/2007)
4.29/5   7 notes
Résumé :

Historien de formation, Briak s'est engagé dans la Spatiale en qualité de " Commentateur de Mission ", CM, la dernière lubie de l'Amirauté de Cassiopée. Sa formation terminée, il part pour sa première mission d'exploration avec une Escadre chargée de rechercher des planètes riches en métaux. Celle-ci se heurte à un bâtiment Perséen. Le Commodore, patron de son vaisseau, commet une terrible b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Évacuons tout de suite les choses qui fâchent :

Des fautes et des coquilles (exemple : en début de livre : dèsagréable, dèshabillé, blindès, "si l'évacuation était ordonnées", "un blindé de reconnaissance armée"), quasiment toutes les pages, des lignes avec une taille de police plus petite.
Un univers un peu light (des empires pluri-stellaires dont deux ennemis (Cassiopée et Persée), un clash et hop l'histoire est lancée).
L'avantage : on est direct dans l'action, l'inconvénient, pour les amateurs obsessionnels du détail, c'est léger; (les amateurs exclusifs de hard-science, fuyez)...

Le quatrième de couv résume les 30 premières pages du roman.
L'androcomb (ou androïde-combattant) n'est pas un robot mais un homme génétiquement amélioré, conditionné et drogué depuis son enfance pour en faire un parfait combattant, avec au passage une diminution des facultés intellectuelles (merci pour la vision étriquée du soldat, qui d'ailleurs n'est pas celle de l'auteur, mais celle qu'il prête aux Cassiopéens).

Des raccourcis et des facilités. A peine échoués sur une planète Briak et l'androcomb "trouvent" un blindé avec tout le confort (machine de soins, détecteur de mouvement, analyseur chimique pour la nourriture), de méchants animaux providentiels qu'on ne revoit plus ensuite, des territoires particulièrement giboyeux...
L'arrivée des Suisses (pardon des Acamariens, vous comprendrez en lisant le livre... :-)).

Mais malgré tout cela, rien à faire. J'adore P-J HERAULT et sa prose et j'ai adoré ce roman.

L'évolution des relations entre Briak et l'androcomb, la transformation de Briak, tant physique qu'intellectuelle, de civil empoté à touche à tout débrouillard, machine à survivre à se battre et commander.
Les réflexions sur les dérives de l'eugénisme, l'amoralité des instances dirigeantes et la raison d'état, la mort et l'état d'esprit du combattant.
Pas de temps mort, beaucoup d'action, de la sf militaire (peut-être un peu trop lisse et peu réaliste mais tant pis), toujours dans un style très accessible, très simple.

P-J nous embarque immédiatement dans son histoire, extrêmement plaisante à lire et nous fait passer un excellent moment, très délassant.
Continuez M. HERAULT à nous faire plaisir....
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Et bien, .... j'ai adoré ...
Nous sommes ici, dans le futur et Briak, engagé sur un vaisseau spatial de Cassiopée en tant que Commentateur de Mission, doit rapporter tous les faits qui surviennent en cours de vol. Il sera le témoin d'une bavure militaire qui fera de lui un homme en sursis. Après le crash du vaisseau dans lequel il est, il devra survivre à l'affrontement entre Cassiopéens et Perséens.
Il sera aidé au départ par un androcomb, une machine à tuer libérée elle aussi au moment de l'impact… mais cet androïde de combat n'est elle qu'une machine à tuer ?
Ce roman d'une écriture rapide, avec très peu de moments calmes, bourrés d'actions, nous entraine sur la voie d'une certaine compréhension de l'homme et de l'amitié.
Comment un homme épris de tranquillité peut-il devenir sauvage ?

Certains diront que ce roman est un roman léger ou autre, sans profondeur mais lisez-le et passez un bon temps de détente avec notre héros.


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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
À dix-neuf ans, une fois acquis le tronc commun délivré dans les maternas, il avait choisi l’histoire pour ses études gratuites du second cycle. Il s’était spécialisé dans l’étude des colonies humaines, et plus particulièrement, la Première Grande Migration terrienne, des millénaires auparavant.
Ses études lui plaisaient à cette époque. En dehors des cours – donnés par holo ou par induction hypno-mémorielle afin de graver définitivement les informations dans le cerveau des étudiants –, Briak avait longuement enquêté et fouillé les banques de données à la recherche de documents anciens. Les séquences vieillottes, souvent anecdotiques et cocasses, l’avaient amusé. Il avait eu alors l’idée d’enregistrer deux quartz sur les débuts des premières colonies. La préhistoire galactique, en somme !
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L’atterrissage de fortune se faisait en automatique. Il suffisait de déclencher les surpuissantes fusées placées sous le bâtiment. Briak doutait que quiconque ait survécu au crash.
Le sol était à peine à un mètre cinquante en dessous et il sauta, s’enfonçant jusqu’aux cuisses dans la neige légère. Il s’écarta de la carcasse en faisant des efforts importants pour lever les jambes et progresser, puis se retourna pour regarder le vaisseau dans son ensemble. Il comprit pourquoi il était toujours vivant. La structure, noircie par les salves encaissées, était coupée en deux au quart de sa longueur. Tout l’arrière était en miette. Seule la partie avant, relevée vers le ciel et inclinée sur le côté, était encore reconnaissable.
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Il y avait postulé sans y croire, et son passé d’historien aidant, y avait été admis à sa plus grande surprise.
Ensuite, il y avait eu cette année de formation spéciale. Des cours théoriques, mais aussi une formation physique et technique. Son passé littéraire ne l’avait pas prédisposé à trouver du plaisir dans les exercices physiques, malgré des réflexes plutôt bons pour un intellectuel. Il en avait bavé mais y avait gagné des épaules larges et un corps qui supportait désormais l’effort. Pas un corps d’athlète, loin de là, mais une harmonie musculaire honnête.
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On appelait indifféremment les planètes par le nom de leur constellation, leur système solaire – cette expression vieillotte était restée – ou leur entité politique : Union, Fédération, Confédération ou Groupement. Ainsi, on disait aussi bien des Perséens que des Mirfakiens, ou Cassiopée que M 103, par exemple.
Mirfak avait une réputation à part dans la galaxie. Avec ses cinq planètes vivables, la constellation aurait pu s’allier à une Union ou constituer un Groupement de planètes. Mais elle désirait rester indépendante. C’est pourquoi on la méprisait.
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C’était tellement idiot. Le jeune homme avait l’impression de jouer dans une mauvaise fiction à la holo…
Il se remit à réfléchir.
Sa seule chance de survie était de fuir les siens… Mais quelque chose lui soufflait qu’il lui fallait également éviter les Perséens. Avec des traitements hypnotiques, ceux-ci lui feraient dire n’importe quoi et l’utiliseraient à des fins de propagande.
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