Dans ce tome 6 intitulé "Sigurd" les dessins sont très aboutis et on glisse de la Normandie historique à la Normandie fantastique avec un château fantasmagorique que ne n'aurait pas renié le maître du fantastique Mario Bava ! Sauf qu'une fois encore le récit est très mal raconté et qu'on se retrouve au final avec un tome aussitôt lu aussitôt oublié... Je sais bien qu'avec le fantastique viennent forcément l'irrationnel, l'inexpliqué et l'inexplicable, mais il faut au moins un début pour imaginer la fin ou une fin pour imaginer un début, ce qui n'est pas le cas ici : marre de tous ses scénaristes belges qui ne se remettent pas en cause parce qu'ils sont persuadés d'être les véritables héritiers d'
Hergé ou
Edgar P. Jacobs !!!
Donc on retrouve Aymar de Bois-Maury en Normandie au service du seigneur Landri (pourquoi ? OSEF!), et il s'est fait un ami de son fils William et un ennemi du dénommé Joscelcyn de Courcy qui n'arrête pas de le bolosser à propose de Bois-Maury (pourquoi ? OSEF!)... D'ailleurs on ne sait toujours qui est le personnage principal, d'où il vient et ce qu'il veut tellement il met peu d'entrain à récupéré sa soit-disant seigneurie idéale pour ne pas dire idéelle...
Donc Aymar et son écuyer Olivier voit dans la brume un cheval-fée et un drakkar fantôme, ce qui met en émoi tout la maisonnée qui en vient à violenter Arnolphe le frère du seigneur pour découvrir les secrets qu'il a caché. On suspecte une communauté christianisé qui vénère encore les dieux vikings, et on nous parle d'une malédiction, sauf qu'on ne nous pas en quoi elle consiste, qui en est l'auteur et qui en est la victime donc c'est n'importe quoi ! Aymar qui souhaite rabattre son caquet à Joscelin de Courcy par à sa rencontre dans la brume mais tombe sur le vieux guerrier viking Sigurd qui l'emmène dans un château plein de sortilèges et de maléfices, gardés par des fantômes, des monstres et des démons, à la poursuite du cheval-fée et du trésor qu'il protège... En fait Sigurd était Arnolphe revenu d'entre les morts, et son corps disparu revient à la maison avec le bijoux d'Hervör le cheval honni... La malédiction est-elle levée ou renforcée ? OSEF ! (et il y a toute une symbolique autour de la chauve-souris, à la fois emblème, totem et agent de la justice immanente mais je n'ai absolument rien compris au schmilblick)
Après cette aventure, Aymar de Bois-Maury décide de partir en croisade / pèlerinage à Jérusalem... Pourquoi ? OSEF ! (encore que j'imagine que l'auteur avait surtout envie d'aller faire un tour là-bas)