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EAN : 9782369740261
387 pages
Akata (13/11/2014)
3.67/5   12 notes
Résumé :
Le gekiga est un genre qui ne subit pas l'usure du temps ! Les modes n'ont pas de prise sur ces BD de caractère, celles dont les récits forgent des valeurs universelles qui sans cesse réveillent nos consciences ! Dans ce nouveau récit historique, Hiroshi Hirata met en scène les différentes missions d'un recouvreur de dettes. À travers ses pérégrinations, il nous entraîne dans de passionnantes réflexions sur l'honneur et l'argent, qui a aujourd'hui envahi et détruit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je lis rarement de ces mangas-là. Normal, il paraît que c'est du gekiga historique que fait Hirata (pas du tout au contraire, c'est très réussi. Lol) Et si j'utilisais Pluto^^ pour le qualifier : petit chef-d'oeuvre ? Ouiiii, voilà ce que c'est, et puis tout le monde comprend ! Un petit chef-d'oeuvre. Allez c'est mérité. Je suis drôlement content de l'avoir reçu. Merci Mariech (*) et donc indirectement, merci Babelio pour cette masse critique 2014 et merci aux éditions Akata.

Certains dessins sont somptueux. Plusieurs planches mériteraient d'être reprises telles quelles dans un Taschen architecture japonaise : pureté du trait, équilibre, harmonie. Et que dire des chevaux ? Je ne me souviens pas en avoir jamais vu d'aussi beaux. Je ne me lasse pas du plan séquence p. 74-75-76, tout simplement fabuleux. Pour moi, impossible de ne pas voir surgir l'association avec Joss Randall, l'homme à la carabine (**), lorsqu'il vient arracher l'avis de recherche d'une tête mise à prix. Il me faut saluer le découpage dans son ensemble, d'une extrême qualité. le niveau du graphisme, à la fois très réaliste et d'une grande sobriété, m'a totalement bluffé.

Le livre contient l'équivalent de 7 nouvelles, qui peuvent être lues indépendamment les unes des autres. Mais toujours sur le même thème du recouvrement d'une promesse de dette sur sa tête scellée de sa main. Ma préférée est Pleine lune du huitième mois lunaire, tant de poésie s'en dégage et tant de romantisme. Nous sommes dans le Japon féodal des années 1600, les shoguns entretiennent des armées, les conflits armés et les guerres civiles sont nombreuses. Sur les champs de batailles il arrive souvent que des guerriers n'aient aucune haine personnelle vis-à-vis de ceux du clan adversaire, ainsi se développa la coutume lucrative de monnayer la tête de l'ennemi à sa merci au lieu de le décapiter... Et fleurirent les promesses sur sa tête scellées de sa main.

Ainsi apparurent peu après les recouvreurs de vie humaine. Les guerres coûtent cher, recouvrir les dettes est un moyen de subsistance. La vie des bushi (guerriers) a un prix. Dans ce livre une forteresse tombe, celle du mythe de l'honneur des samouraï. Car partout dans le monde les puissants aiment créer des mythes et cacher leurs exactions, leurs vilénies, leurs trahisons... et par dessus tout masquer la basse lâcheté dont ils ont pu faire preuve. Les légendes sur le code d'honneur des samouraï, tout comme en Europe celles des preux chevaliers, ne servent qu'à faire oublier la liste de leurs horreurs. le travail d'un recouvreur en bref : C'est pou' quand ? C'est pou' qui ? Seppuku.^^

C'est tout le mérite d'Hiroshi Hirata de nous faire découvrir au fil de ses nouvelles des pratiques plus révélatrices de la vie telle qu'elle a pu être en ces temps reculés. Mais l'on peut aussi y voir l'allégorie de pratiques actuelles tout aussi nauséeuses. Vous l'aurez compris ce livre est infiniment plus proche de la pierre et le sabre, de la parfaite lumière d'Eiji Yoshikawa que de Billy Bat, Monster ou Pluto d'Urasawa qui reste ma référence en tant que mangaka. Sublime, ce livre est un condensé d'un Japon qui a ou n'a pas réellement existé.

(*) Mariech et moi, nous nous rencontrons parfois avec d'autres, c'est drôlement sympa et c'est aussi l'occasion d'échanger des livres. D'ailleurs, nous nous posions la question pourquoi Babelio n'organiserait pas un pique-nique à Bruxelles en parallèle de ceux de Paris et Lyon ?

(**) Steve Mc Queen dans le feuilleton Au nom de la loi, très populaire dans les années 70.
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Livre reçu dans le dernier Masse Critique, BD spécial Manga .
Des mangas , je connaissais le principe sans en avoir lu , jamais je n'avais expérimenté cette lecture à l'envers et j'avoue que celle ci m'a beaucoup décontenancée .
Et puis , épreuve supplémentaire , je n'ai pas pu réussir à entrer dans l'histoire , pendant quelques jours , j'ai attendu , en vain , j'ai espéré lire une critique de ce ' gegika ' , et comme je ne vois rien venir , je me décide à écrire ma critique .
Mauvais choix donc pour moi que cette BD , je l'ai pourtant lue jusqu'au bout , ce que je fais toujours pour les livres reçus lors d'opération masse critique , c'est normal , il y a un engagement de ma part .
Il y a eu d'autres lectures dont j'ai été déçue , en voulant découvrir des genres trop différents de ce que j'aime , en bonne curieuse , je risque la déception .
Mais pour la première fois , la déception était aggravée par l'incompréhension , j'ai vérifié sur internet le sens de la lecture , oui c'était bien comme ça .
Et plus je lisais , moins je comprenais l'histoire , enfin pour être honnête , le dernier chapitre m'a paru un peu moins mystérieux , j'ai eu enfin l'impression de comprendre la trame du livre .
Ce que je peux en dire , c'est que c'est une question d'honneur dans le Japon féodal , d'honneur bafoué parfois , de vengeances terribles qui visent souvent les femmes et les enfants .
Je ne sais pas si je lirai un autre gegika , qui je me suis renseignée , est une sorte de romans graphiques pour adultes , avec des dessins dramatiques , mais peut être pour ne pas rester sur une mauvaise impression .
Sans doute que le sujet ne convenait pas pour une lecture si différente de celle que je fais habituellement , c'est bien de partir à la découverte d'autres univers mais il y a des limites que je n'aurai pas du franchir .
Je suis et reste une lectrice intuitive , qui se nourrit littéralement de mots , mais de mots qui doivent entrer en résonance avec moi .
Je ne pense pas avoir des amis adeptes de mangas , gegika sur le site mais on ne sait jamais , peut être que quelqu'un a un conseil de lectures à me donner ....
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Manga lu dans le cadre de Masse Critique

Ce gekiga est en tout premier lieu un beau livre, avec couverture cartonnée. le titre résume à lui tout seul le contenu: comment l'argent avilit le code d'honneur des samourais.
L'histoire traite de combats entre clans rivaux et comment des guerriers, pour éviter d'être tués par leur ennemi, pratiquent le "kubidai". Ce système permet aux vaincus de "signer" de leur sang une promesse de verser une certaine somme d'argent en échange de leur vie. Déjà, cette pratique apparaît comme un accroc à la pureté du bushido. Là où le déshonneur s'intensifie, c'est lorsque des malversations s'ajoutent. du côté du vainqueur, il se permet de plus en plus souvent d'exiger des sommes mirobolantes afin d'accroître sa richesse. Que faire pour le vaincu sinon signer? le katana sous la gorge, difficile de négocier longtemps si l'on tient à la vie.
Dans le premier récit, le vaincu pousse de son côté la malhonnêteté à signer son acte d'un faux nom. Quand cette ignominie est soulevée par l'homme chargé de recouvrer la dette, elle jette l'opprobre sur le samourai défait mais également sur l'ensemble de son clan, représenté par un seigneur local, le daimyo. le clan adverse exige qu'à défaut de dénoncer le coupable de cette escroquerie, c'est son clan qui doit honorer la dette. le daimyo, faute d'avoir les moyens de régler une somme aussi exorbitante, est contraint à s'engager dans un conflit armé.

Le dessin de ce manga est très réaliste, détaillé, sombre et âpre. Les cases se suivent dans un enchaînement très dynamique. Les scènes sont souvent violentes et sanglantes, membres tranchés s'éparpillant au gré des pages.
On comprend à sa lecture que l'argent, nerf de la guerre, est aussi la cause de nombre d'avilissement. Mais après tout, les samourais restent des êtres humains, attachés à la vie.
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Au 17ème siècle, l'univers des guerriers japonais évolue peu à peu. La guerre coûte cher et de nouvelles pratiques commencent à apparaître alors même que les combats entres clans se multiplient. Les samouraïs vaincus peuvent désormais racheter le prix de leur tête et éviter ainsi la mort, le plus souvent à prix d'or. Alors que leurs adversaires s'apprêtaient à les tuer, ils pouvaient proposer de l'argent en échange de leur vie sauve. Ils signaient alors une reconnaissance de dette envers leur ennemi, libre de venir réclamer son dû quand bon lui semble. Des recouvreurs de dette font dès lors leur apparition et c'est l'un d'eux que Hiroshi Hirata met en scène ici.

Hanshirô Kubidai exerce ce nouveau métier de recouvreur de dettes. Il est chargé par les « tireurs » de récupérer la créance émise par les prêteurs. Ces samouraïs vaincus n'étaient pas toujours très enclins à régler leur dette qui soulignait, d'une certaine façon, leur défaite, leur couardise ou leur manque d'honneur. La force était donc parfois nécessaire et le recouvreur pouvait aussi se payer avec la vie du prêteur refusant de payer.
A travers les 7 histoires de ce recueil, nous allons suivre le parcours de l'un d'eux. Confronté à différentes situations émouvantes, violentes ou dramatiques, il va nous permettre de découvrir le visage caché des bushido, un visage pourri par l'argent et l'intérêt qui va complètement à rebours de l'image habituel des samouraïs.

Hiroshi Hirata nous avait habitués à plonger dans le monde des samouraïs et de leur célèbre code d'honneur qui les rend si prestigieux. Une fois n'est pas coutume, l'auteur s'attaque cette fois-ci à un fait méconnu et pointe du doigt la peur de la mort, l'absence de courage et de fierté, la perversion de l'argent auprès de ces guerriers légendaires. L'image de noblesse qu'on leur associe habituellement est ici absente et ce sont plutôt des hommes vaincus par la peur de mourir que nous découvrons. Des humains comme les autres finalement avec leurs forces et leurs faiblesses, des familles à assumer. En soi, ce n'est pas tant ces accords financiers qui sont dénoncés mais tout le business pécuniaire qui se crée autour, les dérives inhérentes à ce marché et le problème de certains samouraïs qui refusent d'assumer leurs actes.
La vie d'un samouraï a désormais un coût et certains en profitent pour réclamer sur le champ de bataille, à des hommes prêts à tout pour continuer à vivre, des sommes indécentes qu'ils seront pourtant incapable d'honorer. D'autres fiers à bras se sont construits sur une image de guerrier impitoyable et refusent de reconnaître qu'ils ont dû céder face à un ennemi. L'arrivée d'un recouvreur de dettes leur fait perdre la face et tout est bon pour éloigner l'intrus. Il y a aussi les menteurs qui donnent de faux noms pour échapper à la vindicte des recouvreurs et entraînent leur clan dans le déshonneur.
Messager de malheur, parfois attendu dans la crainte pendant de longues années, le recouvreur de dettes semble être un simple exécutant sans pitié. Celui que nous suivons ici est pourtant bien plus complexe qu'il n'en a l'air. Pétri de réflexions, très observateur, il reste un homme intègre qui sait assouplir les règles pour que les choses soient justes.

Réalisées dans les années 70, ces histoires semblent être l'empreinte d'une époque bien lointaine. Pourtant, dans une postface éclairante, l'auteur n'hésite pas à la rapprocher de notre propre époque contemporaine. il nous rappelle combien l'argent et l'avidité peuvent être néfastes. Car aujourd'hui, rien n'a finalement changé. La morale est souvent égratignée au nom de l'intérêt personnel et conduit à des situations intenables qui provoquent moult drames. On pense notamment à ces salaryman japonais qui vont jusqu'au suicide pour des problèmes d'argent qu'ils n'osent pas révéler à leurs proches.

Maître incontesté du genre gekiga, Hiroshi Hirata nous livre une fois encore une somme passionnante sur son sujet de prédilection qui est l'époque féodale du Japon. Son dessin est toujours aussi maîtrisé et les scènes d'action et de combat révèlent un dynamisme percutant qui mélange réalisme et esthétisme. Très documenté mais aussi très lisible, Hirata réussit à nous pénétrer avec une grande facilité dans un univers situé à mille lieux du notre.

Voilà un excellent recueil qui passionnera les amateurs et les curieux du Japon d'autrefois.
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
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J'ai toujours été curieuse vis-à-vis de l'Histoire japonaise et plus particulière de celle d'avant l'ère Meiji. La vie des samouraïs mais aussi celle du peuple d'alors m'intrigue depuis longtemps. Avec ce titre, j'ai pu satisfaire un pan de ma curiosité.

Hiroshi Hirata est connu pour sa passion pour les samouraïs et leur « code moral », le bushido. Ici, il se livre donc à un exercice de style où il décline sur pas moins de 7 histoires sa vision de la vie d'alors. On est en pleine apologie du genre, les clichés sont omniprésents et bien dans l'air du temps malheureusement qui valorise une certaine droite « guerrière » fort mal à propos et interprétant assez mal la réalité de ce passé lointain. (cf. L'éthique des samouraïs sur France Culture). de plus, l'auteur a l'idée assez saugrenue d'associer ses récits à notre présent et à la crise financière qu'il traverse, ce que j'ai trouvé assez tiré par les cheveux. Mais bon sachant cela, et faisant maintenant la part des choses, j'ai pu trouver d'autres qualités à la lecture de ce titre.

Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé le trait d'Hiroshi Hirata qui est si représentatif du courant « Gekiga« . le trait est fin, réaliste, dynamique, très expressif et violent bien souvent. On sent un vrai flot dramatique sous sa plume qui nous emporte dans des histoires plus graves les unes que les autres. Les histoires ont été publiées dans les années 70 et pourtant on les lit facilement de nos jours. Les décors tout comme les costumes sont extrêmement soignés ce qui rend le titre vraiment immersif. Seul petit bémol, je trouve souvent que les personnages se ressemblent et parfois c'était difficile d'identifier qui était qui.

En ce qui concerne les récits, ceux-ci se ressemblent beaucoup dans leur construction et leur narration. On suit à chaque fois un Recouvreur de dettes qui vient collecter ce qu'on lui doit. Il est bien sûr indésirable et on va tout faire pour se débarrasser de lui, ce qui donne lui aux pires fourberies. Je ne suis pas une grande fan de la répétition d'un chapitre à l'autre de la même trame, cependant j'ai trouvé des petites touches intéressantes dans chaque histoire. Les unes se passent dans un contexte urbain que l'on découvre, les autres présentent des écoles de samouraïs, des clans de ronins, ou bien encore la vie à la campagne. On découvre ainsi au détour d'une histoire la relation entre un seigneur et son vassal, la vie en ville, les demeures à la campagne, etc. On parle de dette d'argent, mais aussi d'honneur. On s'interroge sur la valeur de vie, ce qui vaudrait le coup de la donner ou au contraire de la garder. Ce sont donc des récits très riches.

Je ne vais pas vous cacher que c'est le genre de titre que j'aime lire une fois pour en faire la découverte mais dont je ne suis pas friande. Je trouve le genre trop vu et revu au cinéma déjà pour en plus me l'imposer en mangas. Je préfère les titres plus réalistes à tout point de vue, ici c'est trop influencé par une certaine pensée, vision de l'auteur et ça me dérange un peu. de plus, la répétition, pour ne pas dire la copie parfois, m'a ennuyée au bout d'un moment. Alors certes, je me suis amusée au début de cette impression de retomber dans un vieux film de genre à la Tarantino mais je me suis vite lassée, et je ne pense clairement pas lire d'autres titres de ce genre de si tôt.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Allez-vous laisser mourir votre épouse. Elle qui est reçue par la maison de votre seigneur ?!
- Crois-tu que j'irai salir le valeureux nom de Doï pour une femme ?!
- Là vous m'étonnez ... si votre épouse, une fille Doï, devait expirer, après avoir subi les derniers outrages de la part d'une bande de chiens sauvages ... je doute que vous puissiez conserver votre position actuelle !
- ARGH
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- Cela me paraît être un billet à ordre délivré sur le champ de bataille
- C'est exact
Toutefois je ne parviens pas à retrouver le payeur malgré mes recherches
C'est pourquoi je me suis permis de vous déranger Messire, en tant qu'inspecteur des vassaux de ce clan, vous devriez pouvoir m'aider à élucider cette affaire
(le sceau de la main)
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J'ai eu mes mille ryô ... en échange de douze têtes ... je les trouve bien lourdes ces pièces d'or ...
(les onze salopards)
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Mon nom ne lui dira probablement rien, mais il comprendra si vous lui dites que je suis envoyé par Fukazawa Sune'Emon.
C'est ça, il ne peut l'avoir oublié ce nom, parce qu'il concerne sa tête.
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Videos de Hiroshi Hirata (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hiroshi Hirata
Hiroshi Hirata à Angoulême 2009 - partie 4
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