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EAN : 9791038807457
187 pages
ExAequo (01/09/2023)
4.6/5   5 notes
Résumé :
Quelques mots seulement ont suffi pour faire s’écrouler le monde autour de Cécile. Quadragénaire heureuse dans sa vie de famille, épanouie dans son travail, elle avait tout ce qu’elle attendait de la vie… Jusqu’à ces quelques mots qui vont tout changer. Oui, car Cécile, ne comprenant pas le besoin d’Ailleurs de Perrine sa fille aînée, est véritablement anéantie. Elle était pourtant la première à déclarer que les enfants doivent prendre leur envol et vivre la vie qu’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Voici mon retour de lecture sur de l'ombre à la lumière d'Antoinette Hontang.
Quelques mots seulement ont suffi pour faire s'écrouler le monde autour de Cécile. Quadragénaire heureuse dans sa vie de famille, épanouie dans son travail, elle avait tout ce qu'elle attendait de la vie…
Jusqu'à ces quelques mots qui vont tout changer.
Oui, car Cécile, ne comprenant pas le besoin d'Ailleurs de Perrine sa fille aînée, est véritablement anéantie.
Elle était pourtant la première à déclarer que les enfants doivent prendre leur envol et vivre la vie qu'ils se choisissent.
Mais face à la dure réalité, le sentiment d'abandon en elle se fait si puissant, malgré ses trois autres enfants et l'amour d'Antoine, qu'il l'entraîne sur une pente dangereuse, entre agressivité et dépression.
Elle souffre de ce que l'on nomme le syndrome du nid vide.
Va-t-elle se laisser couler au fond au risque de mettre son couple en danger ?
Ou au contraire saura-t-elle réagir et se tourner vers la lumière ?
Et cet Ailleurs tant contesté, ne serait-il pas une des clés pour voir le bout du tunnel ?
De l'ombre à la lumière est un excellent roman sur le syndrome du nid vide.
J'ai tout de suite apprécié Cécile. Il m'a été facile de m'identifier à elle car il y a deux ans, quand mon fils unique a quitté la maison cela a été très compliqué. Depuis il est revenu, ce n'est pas facile non plus lol Mais ce n'est pas le sujet ;)
Perrine part, Perrine part.. loin.. et c'est le début de l'incompréhension pour cette mère de famille. Pourtant, elle a d'autres enfants, elle sait ce que c'est quand les petits quittent le nid mais cette fois ci c'est différent.
Perrine part.. loin.. et le ciel lui tombe sur la tête !
Personne ne comprend ce qui lui arrive, pourquoi elle sombre dans le syndrome du nid vide..
Va t'elle réussir à s'en sortir ? A rebondir ? Evidemment, je n'en dévoilerais pas plus, à vous de le lire ;)
J'ai évidemment compris le mal-être de cette femme, ses questionnements.. Je ne suis pas étonnée qu'elle sombre, qu'elle se sente mal. Oui, je l'avoue, je me suis retrouvé en elle par moment.
L'écriture d'Antoinette Hontang est pointue, elle m'a totalement emmené dans son histoire, celle de Cécile, une maman qui souffre de ce départ. C'est simple mais parfaitement bien ficelé.
De l'ombre à la lumière est un joli roman, très touchant et lumineux. Je vous le recommande avec plaisir.
Ma note : cinq étoiles.
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Bonjour, le syndrome du nid vide, vous connaissez ?

Je vous présente Cécile, une quadragénaire qui est toujours entichée de son mari avec lequel elle a eu quatre enfants désirés et qui effectue un travail qui lui plaît. Oui, je sais, c'est le genre de fille à faire verdir de jalousie toutes les copines ! En un mot, c'est une femme épanouie, dans une super famille et à qui tout réussi ! Jusqu'au jour où : Dring, dring, dring ! (c'est la sonnerie du téléphone).

Cécile décroche et sa fille Perrine, vingt-trois ans, lui annonce qu'elle va quitter la France pour s'installer en Nouvelle-Zélande ! Là, c'est la catastrophe ! le coup dans l'estomac !

Pour Cécile, c'est le drame ! Évidemment, elle a toujours clamé haut et fort qu'elle laisserait ses enfants vivre leur vie à leur convenance, mais vous savez ce que c'est, il y a les paroles, puis les actes. Et pour Cécile, le coup est rude. La cellule familiale dans laquelle elle s'épanouissait va voler en éclat ! Elle s'attendait à ce que ses enfants fassent leur vie, s'éloignent du domicile familial, certes, mais la Nouvelle-Zélande, ça fait un peu loin et Cécile a beaucoup de mal à encaisser la nouvelle.

Pauvre Cécile, elle a le moral dans les chaussettes. Elle repense à sa jeunesse, sa rencontre avec Antoine son mari, son mariage, l'achat de leur belle maison, l'arrivée des quatre enfants, bref des années entières de pur bonheur… Et tout à coup, ce désir de partir de sa fille vient tout bousculer et Cécile ne comprend pas et refuse ce départ, qu'elle vit presque comme une trahison. Engluée dans ses heureux souvenirs, elle n'accepte pas la décision de Perrine et va faire une dépression, qui ne sera pas sans impact sur sa vie de famille. Vous l'aurez compris, Cécile est perdue, elle est en train de vivre le syndrome du nid vide (la douleur ressentie quand un enfant quitte le nid).

Pourtant, lors d'une prise de bec avec Perrine, celle-ci va à son insu, lui donner une piste pour guérir ses angoisses. Cécile va devoir réorganiser sa vie autrement, y parviendra-t-elle ?

Antoinette HONTANG nous entraîne dans l'histoire de Cécile, entre souvenirs et présent avec une écriture agréable et légère ; si le sujet est sérieux, on ne tombe jamais ni dans l'ennui ni dans la noirceur.

Bref, un livre émouvant sur le syndrome du nid vide, sur l'amour maternel et cette douleur ressentie lorsqu'un enfant a un désir d'ailleurs lointain…

À lire installé(e), en Nouvelle-Zélande ou ailleurs, soit sur la selle d'une moto, soit sur un tapis oriental, en dégustant des cornes de gazelles avec un verre de vin de Jurançon. Bonne lecture !


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Tout enfant qui nait, est relié à sa mère par son cordon ombilical. Je ne vous apprends rien. du moins, je l'espère. Ce cordon est coupé par le médecin ou le père. Jusque là, vous me suivez? C'est un geste hautement symbolique. Si, si, je vous l'assure. Pourquoi ? Parce qu'en général, les mères ne coupent pas ce cordon et restent attachées à leur enfant jusqu'à leur dernier souffle. Alors, imaginez quand cet enfant prend son envol et arrache ce cordon ombilical. Quel ingrat, il fait fi de l'amour maternel. Non, ce n'est pas moi qui le pense, mais la mère pour qui le réveil est douloureux. Une mère qui a la gueule de bois. Qui est complètement perdue. C'est ce qui arrive à Cécile dont la fille va habiter au bout du monde.

Que d'émotions. Que de bouleversements. L'avenir s'assombrit et le désespoir pointe le bout de son nez. Mais, quand la douleur égoïste s'installe, heureusement que la famille est présente. Les enfants savent bien exprimer leur vérité dérangeante, là où les amis écoutent avec bienveillance et offrent une épaule réconfortante. Que vont devenir Cécile et son spleen ? Devra-t-elle taire ses angoisses de mère aimante, un chouïa possessive? L'oiseau quitte le nid, laissant une mère désespérée. Comment l'ailleurs peut-il prendre la chair de sa chair ? Heureusement la famille et les amis sont là pour mettre un bémol à cette désespérance. Pourquoi ne pas aller voir de quoi est fait cet ailleurs qui lui vole son enfant?

Face au désarroi de son épouse qui ne supporte pas le départ de son bébé pour un ailleurs lointain, Antoine, son époux, réagit. A-t-il raison? Est-ce la solution miracle? La vie continue et Cécile doit faire avec. Pourquoi ne pas aller voir ce qui peut être aussi fascinant ailleurs? Cet ailleurs qui lui a pris son enfant. Dans une écriture fluide, avec des mots d'amour, de tendresse, de force sur humaine, l'auteure nous invite à suivre la bataille émotionnelle d'une mère. À suivre le cri fortement muet, désespérant et bouleversant de Cécile qui subit l'arrachement plus que douloureux du cordon ombilical de sa fille aînée. Ce roman est un hymne à la joie, à l'amour sous toutes ses formes. A la vie, si merveilleusement douloureuse parfois. Tout parent dont l'enfant s'apprête à quitter le nid devrait le lire. Ce sera un bon début… dans l'acceptation.
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Plonger dans « De l'ombre à la lumière » d'Antoinette Hontang, c'est s'immerger dans un tourbillon d'émotions, une danse délicate entre l'ombre et la clarté, entre le souvenir et la promesse d'un avenir nouveau.
Cécile, ancrée dans son bonheur familial, est confrontée à un changement inattendu, un bouleversement qui ébranle les fondements de son existence. La nouvelle de la décision de sa fille Perrine de partir pour la Nouvelle-Zélande ébranle sa quiétude et révèle des fissures insoupçonnées.
Le récit nous plonge dans les méandres de l'âme humaine. L'auteure explore avec subtilité le tumulte intérieur de Cécile. Ce n'est pas seulement le syndrome du nid vide qui est dépeint, mais la complexité des liens maternels, l'impact de la distance sur l'équilibre familial et la résilience face à l'imprévu.
Antoinette Hontang tisse avec habileté une trame où les mots se déploient tels des fils d'émotions, entrelaçant les nuances de la douleur, de l'acceptation et de la renaissance. Chaque citation résonne comme une note dans une symphonie poétique, évoquant la fragilité des souvenirs, la beauté éphémère de la nature et la sagesse des proverbes.
« Le joli tapis blanc que forment mes Perce-neige détourne habilement ma mélancolie, permettant à mes yeux de les admirer encore ; tout comme l'enivrante clématite de Noël rouge pourpre et son parfum si délicat, couvrant le mur du four à pain. Eh oui, elles ne seront plus, d'ici quelques semaines, et laisseront place aux crocus, primevères et narcisses annonçant le retour du printemps ! La Nature montre l'exemple en matière de lâcher-prise, je dois en prendre de la graine et méditer les paroles de Bouddha : accepte ce qui est, laisse aller ce qui était, aie confiance en ce qui sera. »
La narration, empreinte de délicatesse, nous guide vers une compréhension plus profonde des tourments intérieurs, des désirs de liberté et des épreuves du temps.
« De l'ombre à la lumière » n'est pas seulement un récit sur le départ d'un enfant, mais une ode à la résilience, à la force de l'amour maternel et à la capacité de renaître de ses cendres. C'est une invitation à méditer sur le lâcher-prise, sur la nécessité de laisser éclore les ailes de ceux que nous aimons tout en restant enracinés dans l'amour et les souvenirs qui forgent notre identité.
En refermant ce livre, on quitte cet univers touchant avec le sentiment d'avoir partagé l'intimité des émotions humaines, et surtout, d'avoir trouvé une lueur d'espoir dans chaque obscurité.
Un véritable voyage physique (dans le Béarn, qui est un personnage à part entière, en Nouvelle-Zélande et même au Maroc) et métaphorique.
Merci, Antoinette, pour ce texte touchant, qui nous fait bien réfléchir !
Lien : https://www.facebook.com/Aut..
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Genre : Littérature blanche
Avis : ATTACHANT
Quand un appel téléphonique crée un vide et fait naître un roman…
C'est toujours avec un grand plaisir que j'accueille les demandes d'une auteure qui aime changer de genre, passant régulièrement du livre Jeunesse au roman de littérature générale. Et avec le même talent, me dis-je. Elle m'avait prévenue qu'elle avait choisi un thème fort qui lui était tombé dessus un peu par hasard.
Cécile n'a rien vu venir, alors quand son ainée lui annonce, au téléphone, qu'elle va partir sans date de retour en Nouvelle-Zélande, le ciel lui tombe sur la tête. Durant des jours, toute la famille va vivre au rythme de la maman qui ne peut reprendre sereinement le cours de sa vie, après l'annonce. Combien de temps cela va-t-il durer ? Comment va-t-elle reprendre goût à la vie et aux voyages ?
Je crois que j'ai vécu deux belles émotions durant ma lecture : la compassion envers cette mère qui, malgré tout ce qu'elle sait, qu'elle a enseigné, qu'elle a porté en bannière, se retrouve piégée par elle-même, et l'admiration devant les splendeurs qui me sont dévoilées dans la seconde partie du roman.
J'ai aimé la détresse du personnage principal qui se découvre faible, et soumise à des défauts et des comportements qu'elle ne pouvait imaginer, tout comme son goût du combat pour renaître à la vraie vie, celle qui n'appartient qu'à soi. Entre passé, présent et futur, l'auteure nous accroche à des thèmes forts : la relation à la mère, la relation filiale, la relation amoureuse, la notion d'abandon et même de trahison, et d'autres qui sous-tendent le récit d'un moment de famille ordinaire.
L'écriture est équilibrée, précise et poétique surtout dans les descriptions de voyage. J'ai adoré découvrir le Béarn à moto, les endroits secrets du Haut-Atlas, la gastronomie marocaine, les vins de la région de Monein, et tant d'autres lieux et plaisirs.
C'est une belle balade à l'intérieur de soi d'abord et entre amis ensuite qui m'a été proposée, les larmes n'étaient pas loin parfois, de peine ou de joie suivant les pages que j'arrêtais de tourner un moment.
Je remercie Antoinette Hontang pour sa confiance renouvelée ; livre offert en broché.

Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En revanche, je constate avec effroi l’aveuglement et le fanatisme découlant souvent des croyances religieuses coupables de fomenter la haine et les conflits de par le monde, de nos jours comme à travers les âges.
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Partir n’est jamais facile bien qu’on l’ait décidé soi-même.
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Je souffre du syndrome du nid vide.
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