Qu'il s'agisse de la traite des blanches (Le Congrès) ou de la montée du nazisme (Sladek, soldat de l'armée noire), Horváth a su mettre l'ulcère à nu. Sladek est le prototype du conformiste, un de ceux qui ne sont ni innocents ni coupables et qui manquent de repères moraux solides. Quant à la Nuit italienne, elle est une description parfaite des débuts du nazisme, des gens normaux qui dégénèrent, victimes des séquelles durables de la Grande Guerre et d'une crise éco... >Voir plus