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Conan le Cimmérien tome 7 sur 14
EAN : 9782344007624
72 pages
Glénat (18/09/2019)
3.73/5   30 notes
Résumé :
Conan, mercenaire louant son épée au plus offrant, débarque dans les contrées du Darfar, dont le territoire est presque entièrement recouvert par une immense forêt. Aux côtés de la farouche guerrière Valéria et après un affrontement contre un terrible dragon, le cimmérien se dirige ensuite vers une étrange cité fortifiée, apparemment déserte. Mais le duo va vite découvrir qu’une civilisation vit cachée à l’intérieure, et que la citadelle semble cacher un lourd secre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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"Je ne veux pas vivre jusqu'à la vieillesse. Je veux mourir quand mon heure sera venue. " Robert E. Howard .
Un huis clos fantastique et angoissant dans une vieille cité...

Une sculpturale blonde aux yeux bleus, avec un corsage rebondi et des cuissardes de cuir, qui manie l'épée aussi bien que les réparties cinglantes...
La blonde, c'est Valeria la pirate, en fuite après tué un officier Stygien, et qui n'a nullement peur de Conan, qu'elle croit à sa poursuite.

Mais, Valeria et Conan doivent s'allier pour combattre un terrible dragon et se réfugier dans la vieille cité inconnue.

Une cité étrange, avec une femme vampire, Tascela, qui essaye de détourner Conan de Valeria ( une projection de la mère agonisante de l'auteur et jalouse de la compagne de son fils?)

Xuchot est une cité isolée du monde extérieur, à cause des dragons énormes dans la forêt, "totalement murée, et recouverte d'un toit qui empêche le soleil d'y pénétrer ."
Un monde en décadence, une civilisation pourrissante où "l'anormal devient normal."

Des guerriers s'y entre-tuent, depuis des générations. Un vieil homme surgit des ténèbres, après 12 ans d'errance parmi les morts, un foudroyant artéfact magique ...

Et Valeria sera dénudée, maintenue par les guerriers d'Olmec et offerte en sacrifice, à Tascela...

C'est la dernière récit sur Conan, écrit par son auteur. le monde et la civilisation vont s'effondrer et la nature reprendra ses droits. L'homme redeviendra un barbare.
Robert E.Howard se suicide, peu après que sa mère sombre dans un coma définitif...
Il avait 30 ans et laisse une légende: Conan le cimmérien, un voleur et un barbare qui devint Roi ...
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"Les Clous Rouges" plus que la version 2.0 de "Xuthal la crépusculaire" est la 2e partie de son « Civilisation et barbarie » démarré dans "Au-delà de la Rivière Noire" :
- dans "Au-delà de la Rivière Noire", la barbarie balayait la civilisation pour faire revenir à son état naturel une région pionnière
- dans "Les Clous Rouges" la barbarie a balayé la civilisation pour tomber dans la décadence la plus effroyable après avoir voulu prendre sa place dans un univers artificiel
Comme vous le voyez c'est quand même autre qu'une histoire se résumant à un mec bien musclé courant après une nana bien galbée comme j'ai pu le lire par ailleurs...

L'histoire de R.E. Howard :
Conan est fasciné par la strong independant woman Valeria de la Fraternité Rouge, et il la stalk avant de la draguer ouvertement (on sous-entend qu'il a été engagé pour la tuer, mais qu'il préférerait une récompense en nature plutôt qu'en argent). Il veut pécho mais enchaîne les râteaux, et c'est ainsi qu'ils se retrouve coincés sur une éperon rocheux assiégé par un grand carnivore du jurassique… La mise en place du récit prend la forme d'un survival qui aurait été d'un classicisme absolu si l'auteur n'avait pas contribué à forger les classiques : on a 1 point A disposant d'une sécurité relative qui ne cesse diminuer avec le temps, 1 point B qui disposerait d'une sécurité absolue, et entre les 2 un no man's land hanté par une danger mortel…
Toujours est-il que Conan et Valeria parviennent à débarquer dans l'antique cité de Xuchotl, un gigantesque complexe urbain coupé de la terre, de l'eau et de la lumière du soleil. Et c'est une maison de fous ! Il débarque en pleine guerre entre la cruelle tribu des Xotalancas et la violente tribu des Tecuhtli qui autrefois ne formaient qu'un seul peuple et qui aujourd'hui sont prêtes à tout à au reste pour éliminer leur soeur jumelle quitte à disparaître du moment qu'elle emporte avec elle le plus possible d'adversaires (d'ailleurs l'immense peuple se réduit désormais à deux groupes de quelques dizaines d'individus. Comme dans ces bons vieux récits de châteaux hantés nous retrouvons des salles immenses, des couloirs interminables, une ambiance lourde et sombre, et une violence et une folie prêtent à se déchaîner. Conan et Valeria font pencher la balance du côté des Tecuhtli, et l'affrontement final est imminent. Chez Howard tout le monde trahit tout le monde, et le roi Olmec veut tuer Conan pour remplacer son amante Tuscela par Valeria et la princesse Tuscela veut Valeria pour remplacer son amant Olmec par Conan. Mais le brave et bavard Techotl raconte à Conan l'histoire de la cité, lui qui va être tiraillé entre sa reconnaissance envers ceux qui l'ont sauvé et ceux à qui il doit fidélité. Il était une fois le peuple Tlazitlans qui s'était révolté contre l'Empire Stygien, et mené par un Moïse bicéphale les survivants fuirent pour se retrouvent coincés sous les murailles de Xuchotl entre des magiciens et leurs démons gardiens. Ils auraient été écrasés sans l'intervention de Tolkemec le Judas local, esclave martyrisé rêvant de se venger de ses maîtres. Grâce à son aide ils conquirent la cité, avant que Xotalanc, Tecuhtli et Tolkemec ne se partage la cité partagé entre les quartiers est, ouest et sud. A cause d'une histoire de femme les deux frères se retournèrent l'un contre l'autre (remember Caïn et Abel), avant de se retourner contre Tolkemec qui divisait pour régner à l'aide de la noire magie … Après leurs morts leurs partisans continuèrent de se haïr et de s'entre-tuer, et Conan repère immédiatement la faille du récit : comment se fait-il que la princesse Tuscela qui a vécu tous ses événements paraisse plus jeune que ses sujets 2 générations plus tard ? Sinon en dehors de la vamp dépositaire du secret de l'éternelle jeunesse voire de l'immortalité, on a aussi un Abbé Faria passé du Côté Obscur et obnubilé par sa quête de vengeance, le Masque Ardent, les Flûtes de la Folie et le Sceptre de la Destruction !
L'habillage aztèque ne doit faire oublier que l'auteur n'a fait que s'inspirer des vendettas villageoises texanes, en l'occurrence celle Lincoln où dans une communauté isolée les habitants élevés dans la haine de l'autre génération après générations ont fini par s'entre-tuer… Une fois de plus, le chemin le plus court entre la barbarie et la décadence reste la civilisation, surtout quand les élites autoproclamées divisent pour régner et obligent les humbles à réaliser les caprices de divas des puissants !


Le scénario de Régis Hautière :
Il est plutôt assez fidèle, enlevant telles ou telles péripéties et/ou tels ou tels rebondissements pour tout faire tenir en 56 pages. Patrice Louinet veille évidemment au grain avec un postface efficace pour rester le plus proche possible du récit original. Mais le gros souci reste que ce dernier est d'abord et avant tout un récit d'ambiance qui prenait tout son temps pour poser ladite ambiance et développer la paranoïa constamment prête à exploser en déchaînement de violence menant au coeur de la folie. Ici le récit est plus léger avec un rythme plutôt enlevé. On ne va pas se mentir je ne suis pas sur que le scénariste ait été bien choisi au vu de sa bibliographie car la noirceur et la violence sont éloignés de ses qualités premières. Qu'il est difficile de passer après les monstres sacrés que sont Barry Windsor- Smith et John Buscema

Les graphismes d'Olivier Vatine et Didier Cassegrain :
On va tout de suite poser cette question : pourquoi on a laissé à l'identité les scènes de violences parfois dignes des meilleurs et/ou des pires moments de la saga "Hokuto no Ken" alors qu'on a retouché peu ou prou les scènes de nudité ? On ne va pas perdre de temps à essayer de répondre donc je vous renvoi au film "Larry Flynt" de Miloš Forman sorti en 1996. Ensuite je n'ai absolument rien contre le fait de travailler collectivement, encore faut-il que l'organisation en studio soit pensée en organisée. Ici Didier Cassegrain termine le travail commencé par Olivier Vatine, et force est de constater que le story-board et le découpage d'Olivier Vatine sont plus efficaces que les dessins et les couleurs de Didier Cassegrain. Olivier Vatine sait très bien dessiner donc pourquoi ne s'est-il pas chargé de l'ensemble des graphismes ? Il était occupé à dessiné des illustrations de couvertures pour ses collègues ou à gérer la nébuleuse Comix Buro ??? Après le travail de Didier Cassegrain est loin d'être vilain, mais son style plus cartoonesque que réaliste n'était pas vraiment le plus approprié pour un récit aussi sombre et aussi violent. Qu'il est difficile de passer après les monstres sacrés que sont Barry Windsor- Smith et John Buscema
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Conan est à la poursuite de Valeria une flibustière de la Fraternité rouge pour le compte de Zarallo et des francs compagnons. Mais quand il retrouve la belle bretteuse il ne reste pas insensible à son charme et décide de ne pas remplir son contrat. Ensemble ils doivent faire face à un terrible dragon et se réfugient dans une cité en apparence abandonnée pour échapper aux congénères du monstre. Mais la cité est habitée : entre ses murs deux clans se livrent une guerre fratricide et Conan et Valeria vont se retrouver au coeur de leurs intrigues…

Cet opus, terminé il y a déjà plus de deux ans par ses auteurs, était très attendu de la part des aficionados des nouvelles de « Conan le Cimmérien ». En effet, « Les clous rouges » est considérée comme le chef d'oeuvre de Robert E Howard. Cette longue nouvelle, extrêmement sombre, est la dernière nouvelle de l'auteur et paraîtra dans « Weird Tales » quelques jours après son suicide. Elle est marquée par une noirceur inégalée liée au contexte biographique dans lequel elle a été conçue. La santé de la mère d'Howard se dégrade, il doit faire face à de très nombreux frais médicaux, et se sent acculé financièrement. Au même moment, il découvre la trahison de sa petite amie Novalyne Price qui fréquente à son insu l'un de ses meilleurs amis avec qui il avait prévu de longue date un voyage au nouveau Mexique qu'il décidera malgré tout de ne pas annuler…

« Les clous rouges » portent l'empreinte cette double désillusion amicale et amoureuse mais également de la visite effectuée, lors du voyage néo mexicain, à Lincoln, théâtre de la « guerre sanglante du Comté de Lincoln » : un village dans la vallée, au milieu de montagnes et de grandes étendues désertiques, coupé du reste du monde dans lesquelles s'amplifièrent jusqu'à la tragédie, cinquante ans auparavant, des querelles de voisinage sans importance … Sous les oripeaux orientalo-aztèques du palais de Xuchotl on peut voir la résurgence de l'impression indélébile reçue par l'écrivain devant « ce village momifié » : « je n'ai jamais ressenti en aucun autre endroit les sensations bien particulières que Lincoln a provoquées en moi, au premier rang desquelles une sensation d'horreur ».

A la lecture de la description de la cité, totalement murée et artificielle, sans lumière du jour, sans rapport avec la nature, le lecteur ne manque pas d'éprouver un sentiment de claustrophobie. La vision de la société qui y évolue est d'une noirceur inégalée jusqu'alors : Howard y dresse le portrait d'une civilisation décadente où règnent trahison et folie et l'obsession du sexe. Il qualifiera lui-même cette histoire de Conan de « la plus sombre, la plus sanglante et la plus impitoyable de la série à ce jour ».

Or, dans l'album on ne retrouve pas ce rythme lent, angoissant. C'est un Conan à la sauce Tao Bang qui nous est présenté : 20 ans après l'équipe se reforme peu ou prou. On a de nouveau une belle pirate et de très beaux dessins. La technique en couleurs directes employée par Cassegrain fait merveille, les paysages de jungle et le dragon dinosaure sont superbes (le dessinateur avoue lui-même adorer tout ce qui est « organique »). Vatine est un storyboardeur renommé et un concepteur de décors dans l'animation et cela se voit également dans la présentation de la cité perdue ! Les dialogues d'Hautière sont savoureux dans la première partie : Conan a un sens de l'autodérision et de l'humour détonant : il apostrophe ainsi le dragon : « Viens un peu par ici gros lard » avant d'ajouter « j'ai toujours eu envie de m'offrir un sac en peau de lézard ». Nos auteurs ont le sens du découpage et du cadrage particulièrement dans les scènes d'action virevoltantes à souhait (Cassegrain a lui aussi commencé sa carrière dans l'animation et il a vraiment le sens du mouvement !) qui deviennent drôles à force d'être hyperboliques et de jouer sur les codes ! On a parfois l'impression de voir en images des passages d' « Yvain le chevalier au lion » ! Comme dans « Yvain contre le géant Harpin » : ça tranche des biftecks dans les cuisses des adversaires. le sang coule à flot mais de façon très série B au second degré (voir par exemple le plan moyen en contre plongée dans lequel Conan tranche un adversaire littéralement en deux)…

C'est léger, plaisant, mais on y perd le côté tragique et mythologique du texte originel (toute la tragédie de la cité perdue commence par le vol d'une femme comme dans la guerre de Troie). C'est peut- être dû au format : depuis le début de la série, les albums sont calibrés à 56 pages quoi qu'il advienne. « Les clous rouges » ont ainsi la même pagination que « la fille du géant du gel » qui est à l'origine une nouvelle de 7pages seulement. C'est beaucoup trop condensé, le rythme n'a pas le temps de s'installer, la tragédie des Tlazitlas est résumée à la hussarde et on s'y perd ! Les personnages n'ont plus ni profondeur ni ambiguïté et plus grave subissent une véritable édulcoration.

La couverture en est un bon exemple : elle constitue en effet, dans sa composition, sa palette chromatique et l'attitude du héros un vrai hommage à l'une des illustrations les plus célèbres de Conan par Frazetta. Or, quelle n'a pas été ma surprise de découvrir que l'illustration originale de couverture (exposée cet été chez Maghen) avait été censurée ! Les créatures alanguies au pied de Conan ont été dotées de petites culottes ! Howard déclarait au moment de sa rédaction « je pense que je vais mettre dans ce récit plus de sexe et de sang que dans n'importe quel récit de ma carrière ». Or, dans l'adaptation, on a le sang, mais pas le sexe ! Contrairement au « Chimères de fer dans la clarté lunaire » de Virginie Augustin qui dépeignait fort bien la tension érotique régnant entre Olivia et Conan, on n'a ici qu'une grosse allusion grivoise émanant de Conan au début de l'album mais pas d'approfondissement des liens entre les héros ni mention de l'attirance qu'éprouve Valeria pour ce dernier. On n'y retrouve pas non plus son côté sadique (quand elle torturait dans longuement et inutilement une servante dans la nouvelle) et encore moins ses relations saphiques avec Tascela (c'était l'intention du romancier qui écrivait: « j'aimerais savoir ce que vous pensez de ma façon de traiter le thème du lesbianisme » [dans les « clous rouges »] ) ! L'ensemble de l'album est étonnamment sage voire pudibond parce qu'il y a toujours un volute de fumée bien placé, ou un bijou qui font office de feuille de vigne ! Devant cette forme moderne de puritanisme, on pourra alors se demander à quel public est véritablement destinée la série… Ce flou dans le lectorat visé, ainsi que l'impossibilité de dépasser les 56 p ont desservi ce 7eme opus. Il reste très divertissant mais n'est pas le chef d'oeuvre qu'on attendait. C'est dommage !
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Adaptation BD du dernier récit de Robert E. Howard sur Conan, la métaphore est belle, les illustrations beaucoup moins.

J'ai aimé suivre Conan et Valeria, en prise avec une civilisation décadente. Si l'histoire est bien retranscrite, les dessins font défaut. Je n'ai pas accroché à l'image caricaturale de Conan en guerrier hyper bodybuildé ni à celle de Valeria en « blonde à gros seins ». On retrouve dans le trait les stéréotypes de la fantasy que je n'aime pas. Pourtant le récit est bon.

Les deux aventuriers nous emmènent aux portes d'une cité entourée d'une forêt gardée par une énorme bête préhistorique. Une fois l'animal abattu, Conan et Valéria vont entrer dans la cité de Xuchotl et découvrir des habitants dont le rythme de vie est marqué par une guerre civile.
Au sein de la forteresse, deux clans s'affrontent depuis des siècles. Les deux héros vont devoir aider un des clans à triompher de l'autre mais la paranoïa et les trahisons éradiqueront toute raison.

L'auteur original transmettait dans son récit son interrogation sur la chute d'une civilisation. Il avait été très marqué par un voyage au Mexique et ses vastes forteresses désertées dont personne ne savait expliquer ce qu'il était advenu des habitants à l'époque. Dans cette histoire, le nom des clans ainsi que celui de la Cité évoquent d'ailleurs les sonorités propres à cette région.

Par le biais de ses héros, nous pénétrons au coeur de la folie qui s'empare des habitants isolés et le déchaînement de violence qui s'abat sur eux. Ici, ce ne sont pas les barbares qui menacent la civilisation mais bien la civilisation elle-même qui s'autodétruit.

La dernière histoire de Howard sur Conan est une belle allégorie sur la chute de la civilisation. Dans cette BD, trop courte pour explorer totalement l'atmosphère sombre et sanglante de la nouvelle éponyme, j'ai trouvé trop de caricatures. le format en 56 pages gâche l'ambiance. Les scènes de violence sont bien scénarisées. le reste un peu moins.
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Conan recherche Valeria, une belle blonde forte et libre qui n'a rien à lui envier côté art du combat. Mais tous les deux vont se retrouver piégé dans une cité de fous sanguinaires.
J'ai bien aimé cet opus de Conan le cimmerien qui adapte les histoires de Howard.
Le duo Conan/Valeria marche bien et une nouvelle fois on a une femme forte comme personnage principal.
Dans la cité il règne une tres grande tension. le côté enfermé donne une atmosphère très pesante. Dedans deux clans se livrent une guerre ancestrale, incapable de dépasser la haine transmise par leurs pères. C'est une histoire au final assez noire et sanglante où la civilisation est capable de s'autodétruire.
J'aime beaucoup le dessin original de Didier cassegrin. Son trait nerveux très reconnaissable s'adapte bien au découpage dynamique.
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critiques presse (3)
Syfantasy
26 avril 2022
L’histoire avait déjà été magistralement adaptée en BD par Roy Thomas et Barry Windsor-Smith pour Marvel. Il me tardait donc de voir si la collection « Conan le Cimmérien » de Glénat adapterait cette nouvelle et surtout de quelle manière, et force est de constater que je n’ai pas été déçu !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Bedeo
16 octobre 2019
Récit intense et sanglant, Conan le Cimmérien : les clous rouges interroge le crépuscule d’une civilisation repliée sur elle-même. Fidèle au récit originale, l’adaptation en bande dessinée adopte une narration fluide, portée par le dessin méticuleux et le jeu de couleurs de Didier Cassegrain. Une réussite.
Lire la critique sur le site : Bedeo
SciFiUniverse
25 septembre 2019
Les auteurs de la BD nous proposent une œuvre grandiose, tant du point de vue du scénario parfaitement adapté au 9e Art, que par ses dessins très bien mis en avant par leurs éclairages et leurs mise en couleur. On a entre les mains de la très grande et très bonne BD, qui aurait ravie Howard lui-même.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les Clous Rouges est l'autre face d'Au-delà de la Rivière Noire, récit ultime sur le thème barbarie contre civilisation dont la conclusion est que la barbarie finit toujours par triompher et que "la civilisation n'est pas naturelle".
Les Clous Rouges s'inscrit dans son prolongement. Dans toutes les histoires précédentes traitant de la décadence et du pourrissement de l'intérieur des civilisations, de royaumes, ou de villes, ce processus n'est jamais mené à son terme : une fois divisés et affaiblis, les civilisés y sont systématiquement balayés par les barbares qui attendent aux portes de la cité.
Les Clous Rouges est différent parce qu'aucune horde n'est tapie aux abords de Xuchotl. Pour la première fois dans l'œuvre de Howard, la phase de décadence et d'autodestruction va jusqu'à son aboutissement logique.
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- J’ai dit qu’on pouvait tuer les démons. Ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas les craindre.
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-Toi, bien sûr, tu n'as pas peur des démons...
-Je n'ai jamais rencontré de démon dont on ne puisse se débarrasser d'un coup d'épée.
-Moi non plus. Ni démons, ni hommes...
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Conan et Valeria se jetèrent dans la bagarre, tel un ouragan dévastateur qui s’abat sur un bosquet de jeunes arbres. Malgré son poids, Conan était plus agile sur ses pieds que n’importe quel de ses assaillants. Il se déplaçait à travers la masse confuse et tourbillonnante avec la sûreté et l’action dévastatrice d’un loup gris au milieu d’une bande de roquets impuissants. Valeria se battait à ses côtés, le sourire aux lèvres et les yeux flamboyants. Là où Conan l’emportait par la force pure et la vigueur de ses coups, la guerrière blonde déconcertait ses adversaires par sa rapidité et son habileté. Elle se déplaçait avec la légèreté d’une apparition ectoplasmique changeant constamment de place, et portant des estocades et des revers comme elle virevoltait
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On trouve toujours une solution, quand on a l'envie et le courage.
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1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de coeurs de Pascaline & Laurent et la librairie Bulle en Stock à Amiens. Ne lâche pas ma main de Bussi - Cassegrain - Duval - Aire Libre - Éditions Dupuis Le Clan de la rivière sauvage de Régis Hautière, Renaud Dillies Editions de la Gouttière Yojimbot, Yojimbot - Tome 3 - Neige d'acier, Tome 3 • Sylvain Repos (Illustration), Sylvain Repos (Auteur) chez Dargaud 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture avec le soutien de la librairie Mine de Rien, Alfa BD et Krazy Kat ! #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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