Un étranger arrive dans un village. Il retape une maison, s'installe et propose ses services. Peu à peu, il devient indispensable. Lorsqu'une guerre éclate, on l'envoie se battre. Mai
s il reste un étranger, quelqu'un dont on se méfie. Et lorsqu'il parle de faire venir sa famille, le rejet est collectif.
Un très bel album sur l'émigration. Massicholihaloi arrive petit à petit à se faire une place mai
s il n'est jamais à égalité avec les autres habitants. On le tolère, on écoute ses histoires mais on le cantonne surtout au tâches les plus difficiles. Et surtout, personne ne prend la peine d'apprendre son nom ou même de lui trouver un surnom qu'il garderait. A chaque fois, son nom est prononcé différemment.
Les villageois semblent ne faire qu'un bloc contre le nouvel arrivant. Seul un enfant curieux d'aller à sa rencontre mais les autres le considèrent comme un peu simple justement à cause de son ouverture d'esprit.
Les villageois après un temps d'observation se rendent vite compte à quel point il peuvent exploiter le nouveau venu qui fait les travaux les plus difficile, par à la guerre pour eux.
L'album fait beaucoup réfléchir les enfant
s. Il donne lieu à des débats passionné
s. Ils s'offusquent en particulier du retour de la guerre dont Massicholihaloi revient handicapé. Avec un bras en main, il travaille moins vite, les villageois décident donc de le payer moins.
Les enfants observent aus
si plein de détails dans le
s illustrations qui sont faites en papier découpé ; Ils sont particulièrement intrigués par les pointillés qui marquent la main manquante. Il y a tout un jeu sur les mains qui marquent la distance, les ordres...
Le texte est fort, il révolte, pousse à réfléchir.
Une réussite.
Lien :
http://bloguiblogas.blogspot..