Ici, le méchant n'est pas celui que l'on croit. Ce n'est pas celui qui a volé deux croissants pour faire plaisir à sa maman pauvre. C'est le boulanger qui ose porter plainte alors que cela portera préjudice à la famille.
C'est avec ce parti pris que commence l'histoire, mais les amis du voleur ne vont pas se laisser faire, et plutôt par la force.
Le changement de point de vue est plutôt pas mal pour de la littérature de jeunesse, pour réaliser que tout n'est pas manichéen, qu'on peut voler sans être méchant, ou plutôt pour une bonne intention. et que tout le monde n'est pas lotti à la même enseigne.
Par contre, réussir par la vengeance me semble être beaucoup moins défendable.
Le livre est drôle, facile à lire, donc pas forcément mauvais malgré tout.
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Dans la classe, un copain a volé... mais la sanction est trop injuste et tout le monde, même la maitresse, va coopérer pour faire changer d'avis le vilain boulanger...
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Un bon livre sur le vol, l'entraide et la tolérance. Rien de violent dans la lecture destiné à un jeune public.
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Alors, puisqu'on est copain, il aurait pu me prévenir de ce qu'il allait faire, non?
Je lui aurait donné un coup de main. Mais non, monsieur à le caractère trop fier: pas question de me mouiller là-dedans... J'y ai quand même été, mouillé, remarquez.
Mais par hasard.