Des trois héros qui composent ce numéro 16 de la Hulotte, qui peut se vanter de tous les connaitre ?
Ok, la pie, qui d'ailleurs est à l'honneur sur la couverture, ça va, tout le monde connait. La première partie de ce numéro lui est consacrée et nous permet de connaitre un peu mieux cet oiseau et de comprendre pourquoi il a aussi mauvaise réputation quelquefois.
Mais le cynips de l'églantier et l'oreillard ? ça vous parle ?
Soyons honnêtes : l'oreillard, je connaissais de nom, même si je n'en ai jamais vu . Il y a pourtant des chauves souris dans mon coin, mais je ne pense pas en avoir déjà repéré une avec ces grandes oreilles bien spécifiques . Un jour peut-être....
Et alors le cynips de l'églantier, c'est quoi déjà ce truc ?? Je sais à quoi ressemble un églantier, mais franchement c'est bien tout. Eh bien, grace à la Hulotte, je sais maintenant que le cynips est une toute petite guêpe, mesurant à peine 4 mm, qui va , pour pouvoir pondre ses oeufs, injecter une substance magique dans une branche d'églantier. Intéressant, il faudra que je regarde plus attentivement les buissons et fourrés d'églantiers lors de ma prochaine ballade...
Commenter  J’apprécie         130
La nuit tombée, l'Oreillard quitte sa cachette diurne et part en chasse. Même au repos, son radar est en marche, au ralenti il est vrai : une dizaine de "clics" par seconde, au maximum. Par contre, dès qu'il vole, le système de guidage prend son allure de croisière : 40, 60 "clics" par seconde, parfois plus lorsqu'un obstacle est en vue. Chaque "clic" dure à peine quelques millièmes de seconde et les cris sont séparés par de courtes plages de silence durant lesquelles, les oreilles tendues au maximum, le petit navigateur aérien reçoit et analyse les échos.
Inutile, je pense, de vous présenter la pie : vous la connaissez, ne serait-ce que de vue.
De loin, on n'imagine avoir aperçu une gracieuse personne, noire et blanche à la queue toujours élégamment relevée.