Dai a maintenant 18 ans, il arrive à la fin de son cursus scolaire et ne souhaite pas poursuivre ses études à l'université. À la place, il quitte sa ville, où il a tous ses repères, amis, famille, pour devenir un grand musicien de jazz. En effet, depuis trois ans, il joue du saxophone. Au début, tout seul, il essayait de reproduire ses morceaux préférés, puis, un professeur de musique lui a donné des leçons gratuitement.
J'apprécie beaucoup cette série. Ce que je trouve sensationnel, c'est le coup de maître du mangaka qui a trouvé le moyen de nous faire vivre et ressentir la musique rien qu'avec les illustrations. J'ai vraiment l'impression d'écouter Dai jouer du saxo, alors qu'il n'y a pas de son. Toutes les émotions sont bien retranscrites.
Une série qui vaut le détour.
Cette année 2020 rime avec manga. Depuis ce début d'année, j'en ai lu pas mal. Il y a beaucoup de série que je termine et d'autres que je vais découvrir. N'hésitez à pas en m'en proposer :)
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C'est le moment de vérité ! Dai retourne au Bird et va rejouer en groupe pour la première fois depuis qu'il a commencé les leçons avec Yui. le vieil homme habitué du club, qui lui avait fait tant de reproches la dernière fois, reste sans voix cette fois ! Cet objectif atteint, Dai peut préparer son départ de Sendai…
Dans ce tome, le jeune saxophoniste va donc dire au revoir à son professeur, mais aussi à sa famille et à Mai : j'espère qu'ils auront la possibilité de se revoir, car leur jolie histoire se termine avant d'avoir commencé… On se rend compte que c'est pour Ayaka, la petite soeur de Dai, que la séparation sera la plus difficile : elle aime son "petit grand frère" bien plus qu'elle le laisse entendre ! Mais dans l'ensemble, j'ai trouvé ces petites scènes d'adieu touchantes, sans tomber dans la surenchère de pathos : de beaux moments donc !
La suite du tome décrit l'arrivée de Dai à Tokyo. le jeune homme découvre la réalité de la capitale : c'est gigantesque, il y a beaucoup de monde, et tout est bien plus cher qu'à Sendai ! Après avoir galéré pour trouver un endroit tranquille pour répéter sans être délogé par la police ou même par un gang de rue, Dai finit par cumuler deux jobs de nuit pour pouvoir vivre : un travail de serveur dans un resto de sushi suivi d'un boulot de manutention sur un chantier. Et quand le travail est fini, à une heure très tardive, pas question de dormir avant d'avoir fait son entraînement au saxo… Encore une fois, l'énergie qu'est capable de fournir Dai pour sa passion force l'admiration ! En attendant de pouvoir se payer un loyer, Dai squatte dans l'appartement de son pote Tamada, à Tokyo pour ses études. Ce dernier ne se réjouit pas vraiment de cette colocation forcée, mais Dai n'a, pour le moment, aucune autre solution…
On est donc ici dans un tome de transition intéressant, marquant la fin de la période lycéenne à Sendai et le début de la vie à la capitale pour Dai, avec son lot de galères et de complications, mais aussi de découvertes. Que lui réserve ce nouvel environnement aux possibilités infinies ?
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Dans ce tome, Dai entame une nouvelle étape de sa vie à Tokyo. Il cumule des boulots en plus de continuer à jouer du saxo dans le but de payer ses factures mais à force de s'entraîner, le saxo doit se faire réparer. Dans l'attente que l'entretien soit réalisé, il entre dans un bar à jazz.
Mon avis : c'est toujours aussi sympa de suivre le personnage de Dai en train de se démener pour vivre de sa passion, avec son caractère un brin naïf et bosseur. Ce sont aussi les dessins qui donnent envie de suivre ce manga et surtout la façon dont la musique y est représentée.
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Au passionnant récit initiatique qui enchante tout mélomane, s’ajoute là une dimension supplémentaire : la découverte d’une nouvelle culture.
Lire la critique sur le site : MangaNews
La vitesse du son est de 1200 km/h. Jusqu'ici, quand tu jouais, je t'entendais tout de suite. Mais une fois que tu seras à Tokyo, tes notes mettront dix-huit minutes pour arriver jusqu'à Sendai.
Il m'a juste serré la main en me promettant... "Je sais que tu vas t'en sortir."